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Critique de mireille.lefustec


Ce roman est né du comportement mafieux se propageant bien au-delà de la Sicile, de son infiltration dans le monde politique,jusqu'au pouvoir déjà en crise causée par des forces contestataires développées en 68.
Le protagoniste en est l'inspecteur Rogas,qui s'emploie à découvrir les causes des assassinats de plusieurs magistrats. Ses suspicions sur la culpabilité d'un certain Cres ne sont pas prises en considération tandis que par ailleurs, divers contacts portent à sa connaissance certains aspects préjudiciables de l'action du gouvernement en collusion avec les opposants et l'incapacité des forces de police à accomplir leurs devoirs.
Sous la fiction sont évidentes les accusations contre le monde judiciaire et politique italien,tant aux forces du pouvoir qu'aux communistes et groupuscules contestataires.
Dans cette critique,on note beaucoup d'ironie pour atteindre la mesquinerie et la lourdeur des magistrats et des membres du gouvernement.
Mais "le contexte" a un sous-titre :"une parodie"
Sciascia admet s'être inspiré d'un fait divers. Une erreur judiciaire qui a envoyé en prison un mari gênant par une femme fourbe et malhonnête.
Le pays dans lequel se déroule l'action est imaginaire mais,quand la situation s'aggrave, le divertissement en question cesse d'amuser son auteur qui laisse échapper:"on peut aussi penser à l'Italie,on peut aussi penser à la Sicile."
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