Ce numéro Hors série de "Science et Vie" nous convie à une belle balade en mer, effectuant même une plongée dans la nuit froide des abysses pour nous y faire découvrir de drôles de poissons aux gueules énormes ou aux appendices lumineux.
Il est consacré à la mer, à l'Océan dont il nous dresse un panorama complet et accessible des connaissances du monde océanographe en cette année 1960.
Les mouvements de la mer y sont expliqués, l'eau qui la compose analysée et le relief de ses fonds y est étudié dans toutes ses formes.
Après une brève, mais passionnante histoire de l'exploration sous-marine, la question de la productivité des mers est posée. Peut-on l'augmenter sans lui faire dommage ? La culture du plancton qu'il soit animal ou végétal, l'utilisation des bactéries marines est peut-être une piste dans cette recherche s'appuyant sur le cycle de la vie dans les mers.
Le chapitre suivant décrit la flore et la faune des fonds marins dans ses diverses zones, celle des marées, de la ceinture d'algues, du domaine du plongeur, des récifs de coraux et du système profond.
Quelques belles anciennes photos en couleur apparaissent le temps d'un volet consacré à l'influence du climat sur les poissons dont la première est sûrement la migration. Ce qui nous amène, tout simplement, à un superbe chapitre sur les cétacés, avec pourtant quelques tragiques photos sur leur chasse.
Ce superbe numéro se clôt en donnant la parole à l'Océanographie qui sera peut-être dans les années à venir...mais nous ne sommes qu'en 1960 et...
La découverte d'un ancien numéro de "Science et vie" est toujours un réel plaisir de lecture et de nostalgie.
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"La mer est une grande étendue d'eau salée". Cette phrase de notre première géographie de l'école communale résume l'essentiel de l'Océanographie : la mer est grande en surface puisqu'elle couvre plus des deux tiers du globe ; grande en volume car, avec une profondeur moyenne de 3800 mètres, elle atteint presque 1,4 milliard de kilomètres cubes ; enfin salée, étant donné qu'un mètre cube d'eau de mer contient en moyenne 35 Kg de sel dissous, dont le plus important est le chlorure de sodium.
Depuis que Dittmar entreprit en 1873 les premières analyses chimiques précises de l'eau de mer, on sait qu'elle possède, en valeur relative, une composition approximativement constante, mises à part les dilutions locales par les fleuves ou la fonte des glaciers...
(extrait de "L'eau des mers" , article du numéro hors-série 51 de la revue "science et vie" parue en 1960 et consacré à la mer)