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La Reine celte tome 1 sur 4

Valérie Rosier (Traducteur)
EAN : 9782253113225
820 pages
Le Livre de Poche (08/06/2005)
4.15/5   59 notes
Résumé :

C'était au temps où l'on appelait les druides " rêveurs ", où les dieux luttaient avec les hommes contre les peines du monde, où les femmes exerçaient le pouvoir dans les tribus, où les guerriers brandissaient leur glaive contre Rome et ses légions.

Ban et Breaca sont frère et soeur, enfants de la reine des lcènes. Breaca venge sa mère et fait un songe : des aigles vont s'abattre sur son peuple... Ban est enlevé, puis vendu comme esclave ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Avec sa tétralogie « La reine celte », c'est le destin exceptionnel d'une femme bien connue aujourd'hui encore outre-manche mais très peu en France que Manda Scott a choisi de nous raconter en une magnifique fresque épique mêlant savamment histoire et fantastique. Cette femme, c'est Boudicca (« Celle qui apporte la victoire »), reine des Icènes qui prit en 60 après JC la tête d'une révolte réunissant les plus grands peuples de la Grande-Bretagne et visant à expulser les légions romaines de leurs terres sur lesquelles ils s'étaient installés au dépend des populations locales quelques années plus tôt. Souvent comparée à d'autres grands leaders « barbares » tels Vercingétorix (en Gaule) ou Arminius (en Germanie), cette femme qui fait désormais office de héros national pour nos amis britanniques se voit donc consacrer quatre romans relatant l'histoire de son combat et celui de son peuple afin de repousser l'envahisseur romain et surtout garantir la sauvegarde de sa culture et de ses traditions.

« Le rêve de l'aigle », premier volume de la série, nous entraîne ainsi au coeur de la Bretagne antique dont on découvre le fonctionnement, les coutumes, les croyances... Si le portrait que dresse Manda Scott de ce territoire sauvage et mystérieux n'est pas nécessairement conforme à la réalité historique, c'est malgré tout avec émerveillement que l'on se laisse happer par ce pays d'une troublante beauté où les druides se nomment encore rêveurs, où les rivières et les forêts possèdent toutes une dimension sacrée, où l'on adore la redoutable déesse guerrière Briga... Une fois plongé dans cet univers, impossible d'en sortir et aujourd'hui encore, bien que ma lecture date maintenant d'il y a plusieurs années, c'est toujours avec la même émotion que je repense à ce roman. Il faut dire qu'outre le décor, Manda Scott a également particulièrement soigné ses personnages qui sont parvenus à me toucher plus profondément qu'aucun jusque là et qu'aucun depuis. Une fois cette fantastique épopée découverte, impossible de l'oublier.
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Tout le monde rêve, mais tout le monde ne devient pas un Rêveur.
Une désillusion pour Breaca, jeune reine Icène, qui n'aspirait qu'à développer la faculté de rêver éveillée, les paroles des Dieux sur les lèvres. Mais le rêve que lui auront révélé ses longues nuits – rite initiatique de passage de l'enfance à l'âge adulte – est celui d'un Guerrier, le guerrier qui s'est révélé en elle à l'aube de ses douze ans, où à la suite d'un évènement tragique, elle a obtenu sa première plume teintée de rouge, la plume du meurtre, celui de son premier ennemi tué avec une lance. Un rêve lourd de signification qui ne porte pourtant pas les caractéristiques d'une vision d'un Rêveur Né. le Rêve de l'Aigle est le rêve de Breaca, le rêve de l'attaque de l'Aigle Impérial contre l'Ancêtre à Lance-Serpent (Le Rêve de l'Aigle, titre du premier tome et le Rêve de la Lance-Serpent, titre du quatrième et dernier tome). le Rêve qui la conduira à rendre ardeur et courage aux tribus britonnes, à rallier et armer les guerriers, à mener la révolte contre l'envahisseur romain et devenir la Boudicca « celle qui apporte la Victoire ».
C'est à celui qu'elle aime comme un frère que les dieux envoient des rêves d'une puissance qui n'a pas été vue depuis le temps des ancêtres. le jeune Ban est un Rêveur Né qui ne songe pourtant qu'à passer ses épreuves de lance et devenir un grand Guerrier. Ce qu'il deviendra, non pas après ses longues nuits comme il a toujours rêvé, mais dans les rangs de l'ennemi. L'âme de Ban, devenu citoyen romain sous le nom de Valérius, se perdra alors dans le Rêve du Taureau Rouge (titre du deuxième tome), où le dieu taureau, manifestation de Mithra que les légions rapportèrent de Perse mais aussi une manifestation d'un des dieux de ses ancêtres les Icènes, se révèlera à lui. Son âme déchue retrouvera la paix dans le Rêve du Chien (titre du troisième tome), dans lequel il parviendra à accepter le farouche Guerrier que Valérius est devenu et le Rêveur Né que Ban a toujours été. Il apportera ainsi à la Boudicca, qui était autrefois une soeur puis une ennemie, une lueur d'espoir de voir son rêve de libérer la Bretagne de l'envahisseur romain devenir réalité.

Le cycle de la Reine Celte est un récit fantastique sur la lutte et la révolte des tribus de Bretagne face à l'invasion des légions de Rome de 43 à 60 après JC.
Un récit sur quatre tomes dont seuls les deux derniers recoupent les faits historiques de la révolte engagée et conduite par Boudicca en 60 après JC. de ce fait de l'Histoire ne subsistent que de rares vestiges archéologiques, sur lesquels les interprétations des archéologues divergent, et de rares mentions dans des écrits uniquement romains - la civilisation celtique étant de tradition orale - « avec tous les préjugés politiques, culturels et sociaux que cela suppose de la part de l'envahisseur ». « le squelette des faits connus est mince et désarticulé, la trame que j'ai tissé sert à combler les vides et à lui donner un corps », une trame que Manda Scott a tissé sur ses propres interprétations des bribes de l'Histoire. Un travail de longue haleine, rigoureux, remarquable et fort cohérent qui invite à rêver à la réalité de sa version toute subjective. Manda Scott a ce talent d'inventer un pan de vie à des personnages historiques telle la Boudicca, de donner vie à d'autres tel Ban/Valérius, à faire naître entre eux des relations passionnelles et passionnantes sur fond de combats épiques et d'exactions barbares. Elle a ce talent de rendre réel, de façon originale et magistrale, son récit inspiré des animaux sacrés de la mythologie celtique et des rêves chamaniques, qu'elle doit vraisemblablement à ses origines écossaises, à sa profession de vétérinaire et à sa pratique du rêve chamanique. Elle a ce talent d'inviter au rêve éveillé, à un de ces rêves dont on ne veut pas se réveiller, à un de ces rêves qui vous marque… un rêve comme celui du lièvre… Manda Scott aurait tissé sa trame à partir de son Rêve. L'écriture de la Reine Celte lui aurait été révélée après avoir assisté, impuissante, à la mise à mort par ses chiens d'une hase en période de lactation, signant ainsi l'arrêt de mort de la portée. La mort de cet animal sacré, messager entre les dieux et les hommes, aurait bouleversé l'auteur, l'aurait amené à se questionner sur sa passivité au prix bien trop élevé, et conduite à l'écriture de la Reine Celte.

Manda Scott compterait parmi ces Rêveurs - ces druides dont elle apparente les pratiques à celles des chamanes – pour nous livrer une vision extraordinaire de la vie de celle qui deviendra un symbole de courage.
Un rêve inoubliable. A lire et à rêver.
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Avec "La Reine Celte" dont "Le Rêve de l'aigle" constitue le premier tome, Manda Scott entreprend de faire revivre la figure quasi-légendaire de Boudicca (ou Boadicée), reine des Icènes qui prit, en 60 après Jésus-Christ, la tête de la révolte réunissant toutes les plus grandes tribus celtes contre l'envahisseur, l'Aigle romain et son empereur.

L'histoire de cette femme-flamme et des siens, des derniers celtes et des ultimes rêveurs, libres encore un siècle après la reddition de la Gaule, a pourtant commencé bien avant cette date fatidique: avant le courage, le sang et l'héroïsme, avant la tragédie des mondes qui s'éteignent aussi, il y a toujours l'enfance, l'apprentissage, l'espoir.
Ainsi ce premier tome s'ouvre alors que Boudicca s'appelait encore Breaca en 33 après J.C et que, fille de la reine des Icènes, elle vivait encore dans la grande maison ronde avec les siens: Macha, Eburovic son père guerrier et forgeron, l'aïeule, Airmid la mystérieuse et peut-être destinée aux rêves et à l'île de Mona, Ban -enfin- le petit frère, l'ami des chiens et des chevaux…

En ce temps-là, les Rêves venaient aux jeunes pendant leurs longues nuits et on disait que c'était les dieux qui leur envoyaient; en ce temps là aussi les bardes venaient parfois de très loin chanter la gloire et la geste des peuples celtes et rapporter des nouvelles des autres tribus. En ces temps-là, on appelait les druides des rêveurs, on portait de lourdes torques d'or et les guerriers ne faisaient qu'un avec leurs épées trempées dans le feu de la forge d'Eburovic et des autres. En ces temps-là enfin, chaque animal, chaque élément de la nature était sacré, la vie était dure mais le monde était emprunt de magie.

C'est donc dans ce contexte que grandissent Breaca et Ban, c'est au coeur de ces années-là qu'ils dessineront leur destin, à défaut de le décider vraiment.
Parce qu'elle subira une perte cruelle, la petite fille se vengera et elle qui se voulait rêveuse se révélera cavalière puis guerrière. Reine enfin qu'on enverra parlementer avec les chefs des autres tribus celtes.
Parce que la nuit, des visions aussi réelles que ses actes la journée l'éveillent, parce que ses rêves savent ce qu'il advient le jour et que parfois les fantômes et les dieux viennent le visiter, Ban aurait dû être un rêveur. Un rêveur qui aurait prit les armes. L'Histoire en décidera pourtant autrement… Cette Histoire qui ne s'arrête jamais et qui avance ses pions dès ces années-là, inexorablement.
La révolte de l'an 60 n'est, en effet, que la conséquence de longues années de trahisons, d'exactions. D'années au cours desquelles les peuples celtes, leurs dieux, leurs croyances et leurs coutumes perdent du terrain face aux envahisseurs.

Dans une langue ample, qui mêle tonalités guerrières et un lyrisme faisant la part belle à la beauté -sublime- et à la sauvagerie des paysages et de la nature, Manda Scott nous livre ainsi l'épopée des derniers celtes qui se déploie déjà, vibrante et tragique, fracassante, dans ce premier tome qui non content de nous présenter des personnages forts et fouillés (pour la plupart en tout cas), lève aussi le voile sur la situation politique pour le moins complexe de l'époque, sur les desseins de Rome et la fin annoncée des barbares du nord.
Bien entendu, si on sait beaucoup de choses de la Rome de l'époque, on ignore presque tout des celtes qui n'écrivaient pas, et ce qu'on sait, ce sont des historiens latins qui nous le racontent, avec toute la subjectivité que cela suppose. Manda Scott, pour pallier, à ce manque a donc recréer pour nous le monde celte, en s'appuyant sur le peu d'informations dont nous disposons.
Pour ce faire, quel travail monumental de recherches, de lectures de sources, de comparaisons de travaux d'archéologues et d'historiens! Il en ressort un roman historique extrêmement sérieux et cohérent qui ne nie pourtant pas son appartenance au genre de la fiction en travaillant résolument la beauté de sa langue et de ses personnages entre lesquels se tissent des relations passionnantes et passionnelles qui contribuent à la réussite du roman autant que son contexte historique.

Je n'ai au terme de ma lecture qu'un regret: je me suis peu attachée à Breaca, que j'ai trouvé lointaine, parfois trop, et monolithique. Elle aurait, je pense, gagné à plus de profondeur, de nuances, de complexité. Comme si l'aspect épique du récit nuisait à sa psychologie... C'est tout de même bien regrettable quand cela touche le personnage principal… En tout cas, moi ça m'agace un peu.
En revanche, je suis tout à fait acquise à Caradoc (même sans Perceval) et à Ban, surtout. Un personnage comme je les aime!

Ma petite déception quant à la reine des Icènes ne m'empêche nullement en tout cas de brûler de me procurer "Le Rêve du Taureau Rouge"... ne serait-ce que pour ne pas rester sur les dernières pages du "Rêve de l'Aigle", véritable cliffhanger et monument de tension et de tragédie. Sublime impression d'un monde qui meurt. En littérature, c'est toujours grandiose.
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Un pavé, je me lance dans la lecture d'un pavé…..Maintenant que j'en suis presque arrivé au bout, je peux l'écrire, je n'ai pas raté une ligne.
En ces temps les hommes vivaient en harmonie avec les Dieux. Les Dieux les protégeaient, les hommes cultivaient la terre en la remerciant, élevaient les animaux en les respectant, s'aimaient, avaient une famille et leurs enfants apprenaient les traditions.
Rome et Jules César virent en ces terres bretonnes un nouveau paradis plein de richesses. Les terres de Britannia furent convoitées, Jules César installa avec l'aide des tributs proches de la mer des « comptoirs commerciaux » puis rentra à Rome. La paix régnait. Les tributs n'étaient pas unies, beaucoup rejetaient Rome mais les plus riches avaient la force, la puissance et le soutien des légions.
Cunobelin était leur roi et tenait tout ce beau monde d'une main de fer. Il avait trois fils qui rêvaient de son héritage. Amminios, le second était le plus perfide, tout lui était bon pour vaincre, Caradoc le plus jeune avait quitté ses terres pour échapper à cette ambiance et naviguer.
Les Icénes peuple voisin, cultivateur et éleveur de chevaux et de chiens ne fréquentaient pas les romains. Breaca et Ban, frère et sœur étaient les enfants de la Reine de ce peuple. Breaca avait obtenu le grade de guerrier à l'âge de 12 ans en tuant son premier guerrier ennemi.
Après avoir participé à une foire sur les terres de Cunobelin, ils furent attaqués par Amminios, furent pour la plupart massacrés et Ban que tous crurent mort devint esclave de leur adversaire en Gaule. Pensant sa famille assassinée et grâce à son courage, il fut intégré à la cavalerie romaine
Le navire de Caradoc sombra au large des terres Icénes et Breaca le sauva de la noyade ainsi que Corvus centurion romain qui se trouvait sur le même bateau.
A la mort de Cunobelin les guerres se réveillèrent et 40.000 légionnaires débarquèrent en Britannia.
Les tributs s‘unirent pour repousser l'envahisseur, la victoire était proche mais les fils de Cunobelin, l'ainé Togodubnos et Caradoc furent encerclés par les légions et ne durent d'être sauf qu'à une charge de Breaca qui y gagna son surnom de Boudicca, celle qui apporte la victoire.
Caradoc fut sauvé mais la bataille perdue. L'armée de la Boudicca se retire pour préparer d'autres batailles. Les légions s'installent.

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Comme tout roman historique qui se respecte, il ne faut pas appréhender « La reine celte, Tome 1 : le Rêve de l'aigle » comme un document véridique mais comme un divertissement qui peut donner une image plus concrète de nos amis les Celtes. On les connaît au final assez mal. J'avoue que c'était mon cas. Mais je note que la partie romaine du récit est toute aussi intéressante que la partie celte. À ce moment-là, j'étais plus à mon aise grâce au fait d'avoir lu déjà pas mal d'ouvrages spécialisés sur cette période lors de mes études.

Alors oui, tout ce qui concerne les peuplades de Bretagne et leurs modes de vie relèvent de la fiction dans cet opus. Je le sais bien, cependant, Manda Scott s'est attachée à faire évoluer ses personnages dans un cadre plausible du point de vue archéologique. C'est sans doute le plus important en fin de compte. Cela apporte une certaine crédibilité au récit. On ne s'y attache que d'autant plus.

Le choix même de la couverture n'est pas anodin. « Walkyrie » de Peter Nicolai assoit encore un peu plus le côté authentique du récit, sauvage de l'époque et donne presque un visage plus palpable à Breaca. Il m'est arrivée de passer quelques longues minutes à détailler ce tableau admirable. Un très bon choix de la part de l'éditeur qui va attirer presque à coup sûr le regard des passionnés du genre roman historique.

La suite sur :

Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La qualité et la puissance de la lame viennent en partie du coup et de sa capacité à trancher dans le vif, mais un bon artisan met l'âme de l'épée dans les motifs qui ornent la traverse, la bonne prise de la main sur le manche, et dans l'insigne apposé sur le pommeau ; or c'est le choix des matériaux qui rend chacun de ces éléments unique. Le fer est plus dur que le bronze, mais plus froid. Le bronze peut s'entailler, mais il est plus facile à travailler et se prête mieux à un raffinement dans le détail.
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- Tu ne peux pas. C'est de la folie. Il te tuera.
- Je ne crois pas. L'Ubien s'en chargera. mais ce sera avec honneur.
- [...] Tu ne peux pas prendre ce cheval. Tu n'auras même pas le temps de rejoindre l'Ubien qu'il t'aura déjà tué.
- [...] Et alors ? L'empereur devra déclarer vainqueur un cheval gaulois et aller dire au Sénat que César s'est trompé, que toute la Gaule n'est pas asservie à Rome.
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Breaca brandit la lame-serpent et porta la corne à ses lèvres. La même rage pure et ardente l'emplissait pour la première fois depuis la nuit du choix. Tout son corps vibrait au rythme de son coeur, avec la fierté, la haine de l'ennemi, la farouche exultation du combat. Elle inspira et se donna toute entière dans le souffle de la corne qui traversa le champ de bataille jusqu'au royaume des dieux dans une pureté assourdissante. Les cheveux de Mona firent un bruit de tonnerre, suivant la vive oriflamme de leur Guerrière, et formèrent un serpent parfait, mortel, qui enverrait à Briga tous les partisans de Rome.
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La plupart portaient des casques de fer, mais pas Breaca. Depuis la première bataille contre Berikos, elle avait découvert que ses cheveux étaient son meilleur étendard. L'été leur avait donné un ton de cuivré filé d'or, et ils flamboyaient même sous un ciel couvert. La vue de cette oriflamme vivante galvanisait ses guerriers sur le champ de bataille. Quant aux Romains, débarqués depuis peu, ils en étaient déjà venus à la craindre.
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Non, intervint Ban en contemplant sans la voir la houle mouvante de bleu et de gris qui était autrefois son peuple et dont le chant déferlait sur lui en vagues où il aurait voulu se noyer. Ce n'est pas Caradoc qu'ils célèbrent mais celle qui a volé à son secours. La charge qui est venue de l'ouest fut menée par une femme, la Guerrière de Mona. Et le nom qu'ils lui donnent est Boudicca. Celle qui apporte la victoire.
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