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Critique de boudicca


Sans surprise, on retrouve avec « Le rêve du taureau rouge », deuxième volume de la tétralogie « La reine celte », toute la magie et toute la beauté qui faisaient déjà le charme du premier tome. Après avoir découvert le mode de vie des tribus celtes en temps de paix ainsi que les principaux protagonistes du conflit, voilà que la guerre finit par arriver sur les terres bretonnes. Sous les ordres de l'empereur Claude, quatre légions romaines débarquent ainsi sur l'île qu'ils ont la ferme intention de rapidement transformer en une énième province. Après une première défaite ayant déjà coûté cher aux Bretons, les Romains investissent le territoire, bouleversant le mode de vie et les traditions ancestrales des populations locales. Celles-ci ne sont cependant pas sans ressource et comptent parmi eux un grand nombre de guerriers et guerrières avides de faire couler le sang de l'envahisseur et de libérer leur terre. Les deux camps se lancent alors dans un bras de fer musclé dont l'issu déterminera le destin de tout un peuple. Pour les Bretons, le choix est simple : la victoire ou la mort.

On retrouve avec bonheur cette Bretagne celtique que l'auteur est parvenue a nous fait aimer dans le premier tome et c'est non sans tristesse que l'on assiste à la méticuleuse entreprise des Romains pour faire disparaître cette culture dont on connaît la richesse et la beauté. Difficile également de ne pas s'émouvoir du sort de Breaca, à qui la charge de Guerrière sacrée de Mona pèse lourdement, mais aussi de son frère Ban, autrefois petit garçon icène doux et plein de joie de vivre et désormais tueur sanguinaire et torturé combattant au service même de ceux qui assassinent son peuple. Il en va de même du fougueux prince Trinovante Caradoc menant la résistance aux côtés de Boudicca, ainsi que des autres personnages féminins, tous plus différents, attachants et touchants les uns que les autres : l'énigmatique rêveuse Airmid, la jeune guerrière Cygfa, la farouche Braint.... Même parmi le camp des Romains, certains parviennent à émouvoir, à commencer par Corbeau dont la relation qu'il entretient avec Ban/Valérius figure parmi l'une des plus belles histoires d'amour qu'il m'a été donné de lire. Un second tome aussi inoubliable que le précédent.
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