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Critique de boudicca


« Le rêve de la lance-serpent », quatrième tome de la série « La reine celte », met un point final au récit de la lutte menée par les Bretons sous le commandement de la reine guerrière Boudicca contre Rome et ses légions. Après des années de guérilla, d'humiliations, de conflit plus ou moins ouvert, l'heure de la bataille finale a enfin sonné, celle qui déterminera le sort de la Bretagne et de ses habitants. Comme dans le tome précédent, on retrouve ici tous les éléments historiques que nous possédons actuellement quant à l'histoire de cette reine Boudicca : la révolte des Icènes et leur alliance avec les autres peuples de l'île, la prise et l'incendie de la colonie romaine de Camulodunum, la destruction des villes de Londinium et Verulamium, et enfin, la dernière grande confrontation opposant les Romains aux troupes rebelles. La Bretagne parviendra t-elle à secouer le joug de Rome et à repousser ses légions par delà la mer? Ou doit-elle se résoudre à renoncer à son indépendance et à son mode de vie?

C'est non sans un pincement que l'on se lance dans la lecture de ce dernier volume et que l'on découvre le sort réservé à ces personnages exceptionnels que l'on a l'impression de connaître depuis toujours et auxquels il est impossible de ne pas s'attacher. Qu'il s'agisse de Breaca, Ban, Graine, Cunomar...., tous se doivent désormais d'affronter leurs démons afin d'avoir une chance de l'emporter. Car malgré tous les sacrifices déjà consentit, la victoire demeure malheureusement toujours aussi incertaine. C'est avec regret que l'on quitte ces personnages magnifiques et cet univers envoûtant qui donne un aperçu remarquable de la civilisation celtique de l'antiquité. Difficile de retranscrire toutes les émotions ressenties au moment de la lecture, mais une chose est sûre : jamais un livre ne m'avait jusque là autant transporté ni bouleversé. Merci, Madame Scott, pour ces heures de lecture passées en compagnie de Breaca, Ban, Cygfa, Corvus et les autres. Des heures dont je me remémore aujourd'hui encore avec nostalgie et que je ne risque pas d'oublier de sitôt.
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