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Critique de kuroineko


Imaginez-vous à l'âge de douze ans. Votre père vous propose une balade pour avoir une discussion avec vous (déjà, ça a de quoi rendre suspicieux et inquiet). Lorsque votre père vous annonce que vous détenez des pouvoirs de superhéros, vous vous dites:
a) est-ce qu'il a bu???
b) c'est une blague?
c) est-ce un moyen détourné de vous attribué une nouvelle corvée dans le rôle, par exemple, de super-tondeur de pelouse?
Lorsqu'il s'avère qu'il a raison, que vous possédez bel et bien des capacités surnaturelles, il y a de quoi en être abasourdi. Et trouver que le destin ou la génétique a un drôle de sens de l'humour en vous collant des pouvoirs de télékinésie alors que vous êtes aveugle de naissance!

Voilà ce qui arrive au jeune Phillip peu avant sa rentrée des classes dans un nouvel établissement suite à un déménagement quelques semaines auparavant. de New-York à Freepoint, une ville tout à fait extraordinaire et un collège-lycée qui ne l'est pas moins. Placé dans une classe réservée aux handicapés, Phillip va néanmoins découvrir l'amitié vraie ainsi que l'entraide offre une force qui permet de transcender faiblesses et handicaps.

Les Prodiges est un roman qui ne brille certes pas par une grande originalité. Nombre des révélations finales se devinent bien avant.
De même, certains passages sont assez maladroitement menés et reliés aux suivants.
Enfin, comment ne pas penser aux X-Men et autres héros de Stan Lee (certains souffrant de handicaps également) ou Marvel. Il doit y avoir un côté hommage volontaire chez Jeremy Scott. Toujours est-il qu'il nous a épargné les costumes dun goût parfois peu sûr.

Voilà pour les aspects "négatifs", qu'on peut attribuer au fait que c'est un premier roman. J'ai bien aimé cette lecture. Il s'y passe beaucoup de choses, certaines très graves. Mais la personnalité des Prodiges, leurs maladresses, leur courage, suppléés par une écriture dynamique et pleine d'humour font de cette lecture un très bon divertissement. Compte tenu de la situation des amis de Phillip, il y a aussi un message de tolérance vis-à-vis d'autrui et, surtout, de l'altérité. Sans tomber dans le discours moralisateur ou guimauve. D'ailleurs, ça balance sec entre les Prodiges et leurs réparties ne manquent pas de piquant. Ce groupe d'amis (pourquoi pas de fille?!?) est sympathique et attachant. Et le passage du maillet m'a bien fait rire.

Un grand merci à Kevin pour m'avoir prêté ce roman. Dans la notice biographique en quatrième de couverture, il est indiqué que l'auteur connaît le succès aux États-Unis avec sa série Les Prodiges. Alors suite? Pas suite? A suivre... en espérant que Jeremy Scott saura rectifier les petits bémols qui parsèment son intrigue.
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