La plupart des critiques sont plutôt positives. Aussi, j'ai quelques scrupules à avouer que je n'ai pas vraiment aimé cette lecture.
Une promenade au bord de la mer dans l'Est de l'Angleterre est un point de départ plaisant. Au fil de cette rêverie, l'auteur se souvient de différents évènements vécus ou historiques. de la leçon d'anatomie de Rembrand à l'histoire de la sériciculture en Europe, en passant par Konrad au Congo ou les insurgés lors de l'indépendance de l'Irlande, tout y passe. C'est, certes, passionnant mais fouillis et beaucoup trop détaillé. On se perd dans toute cette érudition, d'autant que la mise en page, sans paragraphes, n'aide pas.
Le thème qui semble pourtant l'emporter, et pour lequel j'en ai continué la lecture, est l'impermanence de toutes choses et la réflexion sur le passage du temps. D'ailleurs, la région que Sebald parcourt, la côte de l'East Anglia est soumise à une érosion féroce qui fait reculer le rivage presque à vue d'oeil, emportant avec elle les multiples vestiges du passé, ce qui corrobore bien le fil conducteur de son récit : Tout finit par disparaître, l'humain y compris !
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En cette période de redécouverte de la littérature allemande, j'ai pioché ce livre sur un rayon de la bibliothèque, et il m'a suivi dans mon sac de plage. L'écriture est certes agréable et empreinte de mélancolie, mais le lecteur ou plutôt la lectrice que je suis s'est très vite perdue dans cet étalage d'érudition qui passe du coq à l'âne disons le clairement. Une promenade sur une côté anglaise, la leçon d'anatomie de Rembrandt, la pêche au hareng, la seconde guerre mondiale,... Des fragments d'histoires intéressants mais il me manque un fil conducteur auquel m'accrocher, je m'accorde le droit d'abandonner ce livre à la moitié.
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