L'enfer est pavé de bonnes intentions. (et vice versa)
Satanisme et écoresponsabilité nous raconte comment on se dirige vers “la perversion écoresponsable de l'humanité”, on nage en plein paradoxes, mais on se noie dans le rire, les quiproquos, le loufoque, pour décrire avec un dessin simple, rapide et quasi brouillon, les incohérences de nos combats. Cette bande dessinée se moque de l'écologie, de la façon de la revendiquer, de l'adopter, elle fustige le green washing et autres hypocrisies, elle se moque aussi de ses détracteurs, du capitalisme en particulier, mais elle tire dans absolument tous les sens, tout le monde en prend plein la gueule, pas de quartier, c'est diabolique. Toutes les inepties de notre monde sont passées au cribles, comme par exemple les chasseurs qui se disent écologistes, toujours avec un humour pétillant à la manière du grand méchant renard de
Benjamin Renner. Bref, c'est à pleurer de rire, mais un peu glaçant aussi, tellement les arguments débiles de cette histoire collent à notre réalité.