Difficile de plonger dans cette histoire assez rocambolesque surtout pour le personnage féminin.
Pas une seconde je n'ai pu m'imaginer réellement qu'une jeune femme puisse s'engager dans cette histoire d'escorte, surtout avec le peu de renseignement donné et ce sans aucune corroboration par un tiers de l'histoire servie par l'homme qui lui en fait la demande.
Plus loin dans les pages, la scène ou celle-ci s'échappe miraculeusement lors de son enlèvement, est vraiment du n'importe quoi.
Ne parlons pas de la fin de l'histoire et du manque réel de pages un peu plus explicatives.
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Quand elle est née, ce pays était sans doute déjà aux mains d’un fou meurtrier. Elle l’imagine, adolescente, fouillant les décombres de la capitale détruite, pendant qu’ici même, au Schloss Cecilienhof, le rideau de plomb tombait d’un coup de traité, intégrant la marche de Brandebourg au bloc Est. Quelle malchance de se trouver de ce côté-là du Mur.
Ils me méprisaient. Je n’avais aucun fait d’armes à mon actif. À leurs yeux, j’étais un fils de bourgeois sans véritable conviction et incapable de démonter correctement une mitraillette. Ce qui d’ailleurs était vrai. Je ne sais pas me servir d’une arme…
— Je ne comprends pas pourquoi vous vous acharnez à défendre ce régime…
— Ce régime, comme vous dites, m’a accueilli…
— Vous, peut-être… Moi, si j’avais été simple citoyen de votre paradis socialiste, j’aurais sans doute cherché à fuir à l’Ouest…
Pour se planquer, rien ne vaut ces hôtels internationaux où l’on paie en liquide en donnant un faux nom…
Mes seuls interlocuteurs étaient les gens qui m’avaient pris en main : la Stasi…
Anne Secret :
L'escorteInstallé dans l'un des bâtiments de la Cité Internationale Universitaire de Paris,
Olivier BARROT interroge
Anne SECRET sur son dernier
roman : "
L'escorte".Banc titre sur la couverture du livre.