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Commandante Jessica Niemi tome 1 sur 2

Martin Carayol (Traducteur)
EAN : 9782290373644
512 pages
J'ai lu (05/10/2022)
3.55/5   42 notes
Résumé :
Longue robe noire, visage déformé par un rictus hideux, la mise en scène du meurtre de Maria Koponen est l'exacte reproduction d'un rituel macabre imaginé par son mari, Roger Koponen, dans l'un de ses romans.

Mais tandis qu'il se rend à Helsinki pour répondre aux questions des enquêteurs, l'écrivain disparaît brutalement dans un accident de voiture.

Chargée de traquer des tueurs qui tentent de faire revivre l'Inquisition, la capitaine d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
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Je ne pensais pas forcément chroniqué ce livre, mais, si je ne le faisais pas, je pense que je n'aurai pas pu passer à  la chronique suivante.

Ce ne fut pas une lecture déplaisante. Je dirai même qu'en dépit de sa longueur, c'est un roman facile à lire, le style utilisé est efficace. J'ai pensé à James Patterson, pour le découpage en chapitre très court (cinq à six pages maximum) qui donne envie de lire un autre chapitre, puis encore un autre, d'autant plus que les différents chapitres nous envoie parfois sur les traces d'une autre intrigue, voire dans le passé de l'enquêtrice.

Cependant, je n'ai pas aimé cette intrigue. Je n'ai pas aimé cette abondance de violence et de cruauté. Je n'ai même pas aimé le principe de l'intertextualité, à savoir le fait que le ou les tueurs se soient inspirés d'une série de romans pour commettre ces crimes. Quand je lis ce genre de choses, je me dis que les assassins doivent avoir beaucoup de loisirs pour choisir des victimes au hasard, du moment qu'elles correspondent à des critères physiques bien précis, et à les supplicier de manière particulièrement horrible.

De même, je ne suis pas fan du personnage de l'enquêtrice, parce qu'elle ressemble à un genre d'enquêtrice que l'on voit de plus en plus souvent, c'est à dire la jeune femme qui a eu un passé, proche ou lointain (proche et lointain dans son cas) particulièrement douloureux, pour ne pas dire torturé. Son passé et son enquête se retrouvent, se rejoignent, et je trouve que cela devient un lieu commun de la littérature policière contemporaine.

Je sais que l'auteur a écrit un autre roman, mais je ne le lirai pas, pour des raisons que je ne peux pas dévoiler, parce qu'elles sont liées à un événement du dénouement.
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J'avais très envie de découvrir ce titre et je pense l'avoir sorti au bon moment durant l'automne ou je me tourne plus vers ce type de récit parlant de sorcières car de mon côté les thrillers j'en lis toute l'année et en toute saison.

J'ai malheureusement déchanté assez rapidement car j'ai trouvé beaucoup de chose déjà vu de mon côté dans ce récit, une femme est rapidement trouvé morte et cela correspond à l'un des écrits de son mari. Malheureusement j'ai très récemment lu ce type de récit, cela aurait pu être haletant niveau suspense mais cela a un peu fait plouf de mon côté.

Les personnes en charge de l'enquête vont donc partir sur cette piste rapidement, un polar vraiment plus que classique ou je ne me suis pas attaché du tout aux enquêteurs, leur traque du tueur me laissant complétement de marbre.

Je suis pourtant toujours heureuse de découvrir de nouveaux auteurs des pépites pouvant être ainsi dénichées mais malheureusement cela n'a pas du tout été le cas ici.

Cette lecture n'a pas été un calvaire pour moi mais je suis vraiment resté distante de tous les événements et personnages composant ce récit.
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Pour les amateurs de polars nordiques , je vous présente une de mes dernières lectures Ce roman m'a permis de découvrir un nouvel auteur , Max Seeck, de nationalité finlandaise ( ça aussi c'est une première) Chasseurs de sorcières, publié en 2021 est son premier roman ( publié en France ) , qui met en scène la capitaine de police Jessica Niemi , qui va enquêter sur une série de meurtres dont le mode opératoire s'inspire des romans à succès d'un auteur, dont la femme est la première victime, et lui la seconde
Il va être question question d'occultisme , de chasse aux sorcières , et d'inquisition
L'héroïne , qui cache un secret ( personnellement, moi ce genre de secret m'arrive, je ne ferai pas professionnellement le même choix qu'elle , et je ne sais pas ) ne va pas être épargnée par cette enquête qui va la toucher de près, de très près
Parallèlement, on suit pendant une partie du roman, une période de sa vie personnelle coté coeur , une histoire d'emprise guère passionnante et qui n'apporte pas grand chose au reste ,
Une intrique, qui s'ouvre pourtant sur une scène prometteuse , qui est assez longue ( 450 pages en broché , 500 pages , qui aurait pu être raccourcie ) , composée de chapitres courts, pas déplaisante, avec quelques scènes assez violentes , mais qui reste sur des sentiers balisés, parfois un peu complexe Par contre, il y a des quelques rebondissements qui permettent de maintenir l'intérêt , un peu émoussé certes , jusqu'au bout , jusqu'au dénouement pas renversant La thématique de la chasse aux sorcières apporte heureusement une touche d'originalité , avec cette touche historique que j'apprécie en général dans mes lectures
L'héroïne ne m'a pas convaincue , comme tant d'autres elle a un passé traumatique, un présent compliqué . Je n'ai pas eu d'attache particulière pour ce personnage, et j'ai même préféré les membres de son équipe .
C'est donc loin d'être le meilleur polar nordique que j'ai lu , mais pour autant, je pense que je lirai quand même le tome 2 , La toile du diable, publié en 2022. En espérant une intrigue plus piquante
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Le roman commence par une situation que je n'avais encore jamais rencontrée dans un roman policier : la policière - Jessica - qui se rend sur les lieux du crime croise l'assassin qui a revêtu une combinaison de la police scientifique et lui dit "la première c'est fait" en s'en allant, abandonnant derrière lui une femme morte, assise en bout de table, et laissant entendre par ces mots que d'autres meurtres vont suivre (ou ont eu lieu). Commencer ma lecture par une telle scène inédite a stimulé mon intérêt pour ce roman.
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Donc, un assassin veut reproduire les meurtres d'une série de romans sur la chasse aux sorcières, écrits par Roger Koponen, mari de la femme morte. Puis Roger Koponen est lui même assassiné. Mais qui en veut aux Koponen? Qui forment pourtant un couple bien tranquille. Et pourquoi reproduire les meurtres imaginés dans ses romans? Quel esprit malade peut imaginer cela? "Étrange affaire", comme la qualifie Erne, le commissaire de police d'Helsinki en charge de l'enquête.
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Et puis tout d'un coup, tout devient fou. Comme si l'auteur cherchait l'évènement le plus improbable et nous l'apportait sur un plateau. C'est un jeu. Pour nous perdre? Pour faire perdre la tête à la policière Jessica? qui cherche à comprendre, comme nous, ce qui arrive, ce qui lui arrive. Bon, ça devient ensuite totalement tordu. J'arrête la lecture page 464 (sur 509), me fichant totalement de ce qui peut advenir aux protagonistes. Erreur dans le choix de l'auteur, ça arrive lorsqu'on cherche à découvrir de nouveaux talents.
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Heureusement, s'ajoutant à l'intrigue policière, l'auteur aborde le sujet de la chasse aux sorcières, sujet qui m'a particulièrement intéressé. Ainsi on découvre l'ordalie par l'eau froide : si une femme suspectée de sorcellerie, entravée, flotte - une fois plongée dans l'eau -, c'est qu'elle est réellement une sorcière et donc est condamnée à mort. Si elle se noie, c'est qu'elle n'est pas une sorcière, mais il n'est pas certain qu'on puisse lui éviter de mourir noyée! Au passage, ce livre fait le procès de l'Inquisition. Rappelons qu'entre 1430 et 1630, le continent européen a connu 110 000 procès en sorcellerie, dont 48% se sont soldés par une condamnation à mort. Et c'est sans compter les exécutions privées et les lynchages. C'est une des pages les plus sombres du catholicisme qui est donc ici évoquée.
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Alors ce livre m'attendais sagement dans un rayon, il était posé de façon bizarre et m'a attiré l'oeil, déjà la couverture et quand j'ai vu écris « Phénomène du Thriller Finlandais » ça a fait bingo direct ! La Finlande est un pays que j'adore et dans lequel j'aurais adoré vivre ! J'adore les romans Finlandais et surtout les polars (même les poilars) j'ai fait 3 ans de finnois et j'avoue que c'est un vrai bonheur pour moi de retrouver le nom des villes, le nom des rues et d'avoir des personnages avec des prénoms Finlandais ! Bref ce roman me tendais les bras et ma fille me l'a offert pour éviter de me voir lutter avec ma conscience !


De quoi ça parle ? « Longue robe noire, visage déformé par un rictus hideux, la mise en scène du meurtre de Maria Koponen est l'exacte reproduction d'un rituel macabre imaginé par son mari, Roger Koponen, dans l'un de ses romans.
Mais tandis qu'il se rend à Helsinki pour répondre aux questions des enquêteurs, l'écrivain disparaît brutalement dans un accident de voiture.
Chargée de traquer des tueurs qui tentent de faire revivre l'Inquisition, la capitaine de police Jessica Niemi ne tarde pas à découvrir que tout la ramène aux intrigues de Koponen.»

Ce livre m'aura fait 2 jours, comme quoi parfois être hyppé par un roman relance la machine quand on a du mal à lire !
J'ai passé un excellent moment, j'ai bien aimé la façon dont l'auteur a amené son intrigue, c'était bien construit, j'y ai trouvé quelques erreurs mais ça ne m'a pas dérangé.
Le roman démarre vite, on reproche souvent au thriller nordique d'être très lent, dans les thrillers Finlandais que j'ai lus justement je n'ai pas forcément retrouvé ce trait. Ici justement pas de perte de temps, on entre direct dans l'intrigue, le meurtre arrive dès le premier chapitre et l'auteur fait le choix de nous présenter ses personnages et surtout son enquêtrice sur le long du roman. J'ai beaucoup aimé d'ailleurs le sujet du roman, des meurtres copiés sur des meurtres dans une saga de romans policiers, forcément ça parle aux lecteurs. Il faut garder le fil, parce qu'il y a pas mal de meurtres et de protagonistes on a vite fait d'être perdu je pense.
J'ai beaucoup aimé la construction du roman, bien que ça m'a demandé un temps d'adaptation, l'auteur nous emmène dans un jeu passé/présent cependant il n'y a aucune indication au niveau chapitrage quand on retourne dans le passé de l'enquêtrice. C'est un peu perturbant au début quand on passe d'un coup d'un chapitre à Helsinki focus sur l'enquête à se retrouver au chapitre suivant en Italie !
J'ai trouvé les personnages très bien construits on a un peu la sensation de les connaitre, j'ai adoré Jessica, Jusuf et Erne, ils sont vraiment attachants.
C'est un roman très facile à lire, les chapitres sont très courts ce qui en fait un page turner difficile à lâcher, et qui nous plonge en immersion dans l'histoire !
La fin m'a surprise, j'avais compris quelques petites choses mais vraiment pas tout le déroulé et le pourquoi. En bref ça aura été une très bonne lecture et j'attends impatiemment la sortie en poche de la suite des aventures de Jessica Niemi.
Note 8.5/10
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Jessica regarde autour d’elle, verse comme par réflexe quelques doses de désinfectant sur ses paumes, qu’elle frotte fort l’une contre l’autre. Elle n’a pas spécialement peur des bactéries, après tout elle a passé pas mal de temps dans des hôpitaux et des morgues pour son travail. Mais ce dont elle a peur en ce moment, c’est l’inaction totale, l’attente les mains dans les poches. Depuis la veille, elle se sent à nu, à découvert, comme une cible : c’est pour ça qu’elle ne veut pas s’arrêter, qu’elle reste en mouvement. Il est plus difficile d’atteindre une cible en mouvement. Toutes les victimes lui ressemblent d’une façon ou d’une autre : elles sont plutôt jeunes, brunes, élancées. En outre, elle sait qu’elle a des ennemis. En octobre dernier, Jessica est devenue relativement célèbre après avoir mené comme inspectrice en chef une affaire où deux jeunes d’un groupe de motards avaient été incarcérés pour présomption de meurtre. Mais plus elle y réfléchit, plus elle se dit qu’il n’y a aucun motard aigri derrière cette histoire de sorcières, ni personne d’autre, dont Jessica se serait attiré la colère à la suite d’une incarcération. Au contraire, la vision de la silhouette cornue sur la glace lui a rappelé quelque chose qu’elle essaie d’oublier depuis près de quinze ans.
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Cest un spectacle a donner des frissons. La plupart des commentateurs considèrent tout ça comme une blague, une sorte de farce d'Halloween en retard ou un coup marketing de l'auteur. La vidéo d'une minute est en tout cas suffisamment longue pour prouver qu'il y a quelque chose qui cloche. Maria Koponen ne respire pas. En outre il émane toujours des morts quelque chose d'inexplecablement définitif, quelque chose qu'il est presque impossible d'imiter. Et pourtant, les commentaires humains n'ont rien d'empathique. Comme les humains savent se montrer cruels. Et stupides. Winston Churchill aurait dit un jour que le meilleur argument contre la démocratie est une brève discussion avec l'électeur moyen. Aujourd'hui, la seconde partie de la phrase pourrait être remplacée par « un bref coup d'oeil aux commentaires sur les réseaux Sociaux »
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Jessica jette un coup d'oeil à la quatrième de couverture. Over 2 millions copies sold worldwide. Elle repense au livre de poche en finnois qui traine sur sa commode. Un ami le lui a offert il y a des années mais elle ne l'a jamais lu, non seulement par manque de temps et par paresse, mais également parce qu'elle a une sorte de préjugé à propos de la fiction, une idée fermement ancrée selon laquelle la lecture devrait toujours nous apprendre quelque chose de nouveau et d'utile. Et selon laquelle des contes jaillis de l'imagination d'autrui ne sont dans ce monde chaotique qu'une perte de temps.
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"Dans le livre, les chevilles et les poignets de la supposée sorcière sont attachés. Puis elle est plongée dans un bassin. C'est une sorte de test de sorcière, façon Moyen Âge, ou un jugement sommaire, comme on veut. Si la suspecte flotte malgré ses liens, il est prouvé qu'elle est sorcière et elle est condamnée à mort. […] Si la victime tombait au fond et se noyait - ce qu'on peut raisonnablement supposer être une issue assez fréquente -, elle était libérée des soupçons. En tout cas, le test était indispensable pour être sûr. Une sale histoire, mais il fallait en passer par là."
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Il place devant lui plusieurs dessins du Moyen Âge figurant un bûcher. Des femmes attachées à un poteau. Une foule qui exulte. Des flammes. La souffrance. Tout cela paraît familier ; on trouve la même imagerie sur les couvertures des livres de Roger Koponen.
Tous ces crimes ont jadis été commis par l'Inquisition, un organe de l'Église catholique qui combattait l'hérésie. Erne frissonne. Il n'y a jamais eu de sorcières, mais tout cela s'est bel et bien produit. Des femmes innocentes ont été assassinées par l'Inquisition.
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Meet the Author: Max Seeck, author of THE WITCH HUNTER.
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