AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Lanto_Onirina


Re-phase de régression dans la littérature de mon adolescence. Relu le bouquin en entier ce soir, j'aime vraiment beaucoup comment Erich Segal dessine ses personnages à travers les dialogues. "Écoute, petite garce narcissique, tu n'es pas si sensationnelle que ça." "Je sais. Mais toi tu crois que si"...

"Ce que j'avais tant aimé chez elle, c'était qu'elle savait voir au fond de moi, qu'elle comprenait les choses sans que j'aie besoin de les lui dire avec des mots. C'était justement ce qu'elle était en train de faire. Mais pouvais-je supporter l'idée que je n'étais pas parfait? Elle, elle avait déjà admis l'idée de mon imperfection et de la sienne. Bon Dieu, je n'étais qu'un minable à côté d'elle! [...]
J'avais peur d'être rejeté, oui. J'avais peur aussi d'être accepté pour de mauvaises raisons. Ce que j'essaye si maladroitement de dire, c'est qu'elle, pour moi, n'était pas comme les autres et que je ne savais pas comment en parler, ni même à qui. ("Mais à moi, voyons", me dit-elle plus tard.) Tout ce que je savais, c'était ce que j'éprouvais. Pour elle. Pour tout ce qui était elle."

Sans oublier le cultissime "Love means never having to say you're sorry" (l'amour c'est n'avoir jamais à dire qu'on est désolé). Qu'est-ce que j'ai pu le sortir...
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (7)voir plus




{* *}