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EAN : 9782416001307
286 pages
Eyrolles (03/06/2021)
4.25/5   54 notes
Résumé :
Abdel est un ancien soldat, qui vit à l'hôtel des Invalides depuis vingt ans. Entre les parties de dames et les blagues de son copain Maurizio, ses journées s'écoulent paisiblement. Gab a neuf ans. Curieux et débrouillard, il vit seul avec sa mère Pélagie. Il aime les dinosaures et le popcorn.

Rien ne prédispose le vieux blessé de guerre et l'enfant à se rencontrer. Rien, sauf un livre, et le fantôme d'un petit tambour.

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« La vérité historique est souvent une fable convenue »
Napoléon Bonaparte.

Tendresse et Espoir…
Ce sont ces mots qui ont résonné en moi durant ma découverte, en compagnie du troisième roman d'Elisabeth Ségard, de ce prestigieux monument français qu'est l'hôtel des Invalides.

L'espoir d'un monde qui ne les oubliera pas et celui d'une seconde vie après l'enfer, pour ces soldats de tous les champs de bataille, dont le sang a coulé pour la Patrie. Cabossés, mutilés, frères à jamais dans l'adversité et dans leur nouvelle maison, celle des Invalides…

La tendresse aussi, envers ces autres pensionnaires de l'hôpital des Invalides, rescapés de la folie humaine, dont la vie s'est soudainement arrêtée, comme suspendue aux portes de l'angoisse, pour s'être retrouvés un jour au mauvais endroit, dans le champ de déflagration d'une ceinture meurtrière ou d'une balle perdue. Infirmes et traumatisés, victimes des attentats, ces civils pensionnaires ne sont que de passage aux Invalides, le temps de leur rééducation, mais font aussi partie de la famille…

Indochine, Algérie, Tchad pour les uns… Bataclan, Marseille, Nice pour les autres… Pour ne citer que les plus récents. Ces mots résonnent toujours un peu quelque part, dans les couloirs pétris d'histoire des Invalides.

Après en avoir franchi les lourdes et imposantes portes bronze et or, vous y ferez la connaissance d'Abdel et Maurizio, deux anciens soldats, estropiés pour la France. Certes, ils ne sont pas aussi vieux que Louis XIV, le fondateur des Invalides, ni même que Bonaparte, qui en fera le plus prestigieux bâtiment de Paris en y instaurant la première remise de médaille de la Légion d'Honneur, mais ils en ont tout de même connu des présidents, ces deux bougres ! Ils sont un peu la mémoire de ce lieu, attachants mais aussi rouillés que les roues de leurs fauteuils roulants !

Alors, quand ils feront la connaissance de Gab, un petit garçon venu s'assoir sur un banc du jardin des Invalides, qui aime les popcorns et voir sa maman heureuse et voudrait découvrir le secret de Charles, le petit tambour de l'Empereur – parce que c'est plus facile à trouver que les dinosaures – c'est leur quotidien qui va s'en trouver chamboulé, une chasse au trésor à mener et de nouvelles couleurs en perspective dans la monotonie de leur vie d'êtres cabossés…

***

Tout comme Elisabeth Ségard, je ne connaissais des Invalides que son superbe dôme, son hôpital militaire et le tombeau du Petit Caporal qu'il abrite. Avec Si fragiles et si forts, j'y ai rencontré l'Histoire, voyageant du Premier Empire à nos jours, en passant par l'occupation allemande de 40. Avec ses mots, emplis de fraîcheur, de tendresse et d'humour, Elisabeth nous narre un joli conte dans lequel les personnages secondaires sont autant attachants que Maurizio, Abdel et Gab. Gab, qui m'aura d'ailleurs fait penser à certains moments à Momo dans La vie devant soi ou dans Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran.

J'avais déjà beaucoup aimé Les Pépètes du cacatoès, aux éditions City. Il en est de même pour ce troisième roman.

Merci pour la dédicace Elisabeth. Pourvu… Pourvu pourvu que le suivant s'écrive bientôt. :)
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Chasse au trésor dans l'hôtel des Invalides ; mais pas que…

Un Hôtel des Invalides que peu d'entre nous connaissent et dont certains ignorent même l'existence. Tout se passe dans la partie ‘'hôpital militaire'' qui recueille, soigne, voire même héberge jusqu'à leur mort des militaires blessés et/ou handicapés ; mais pas que… car cet hôpital soigne aussi des civils blessés lors d'attentats : c'est le cas de plusieurs victimes de l'attentat du Bataclan qui disent « c'est un lieu doux, un lieu où l'on dispense le plus important, l'affection ».

L'autrice, journaliste, a voulu « raconter cet endroit incroyable, à préserver (…) toute l'humanité y est incarnée. Quel que soit son parcours, son âge, son sexe, sa couleur de peau, on s'y reconstruit grâce à une solidarité qui traverse les générations et les classes sociales. Les Invalides sont la preuve que le temps et le respect pansent les plaies, même les plus horribles » (postface)

Ce roman intergénérationnel (genre qui m'a permis de faire quelques belles découvertes littéraires), riche en émotions, m'a plongée dans le microcosme qu'est cet hôpital ; mais pas que… j'ai revisité certaines pages de l'épopée napoléonienne, du siège de Paris par les prussiens en 1870, de la résistance en 1940, etc…

Plonger dans ce monde où courage, solidarité, partage, respect et dévouement sont le quotidien m'a remonté le moral en m'extrayant provisoirement d'un monde où individualisme, égoïsme et exhibitionnisme sont de plus en plus prégnants. Pour preuve : la lutte perpétuelle et souvent sans résultats du gouverneur des Invalides pour obtenir des budgets pour développer, voire même faire survivre cet hôpital militaire unique au monde.

« Les héros existent même s'ils ont perdu leurs capes... » dit l'un des protagonistes. le lecteur de ce roman en sort convaincu.
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Coup de coeur ! Un livre lumineux bien qu'il se passe à l'Hôtel des Invalides avec des blessés et des handicapés !

Gab a 9 ans et personne n'est disponible pour le garder pendant les vacances alors que sa mère travaille. Elle lui a offert un livre sur Napoléon car c'est un garçon très curieux de tout ! Il découvre dans le livre que le Petit Tambour de Napoléon a caché un trésor près tombeau et décide de le trouver afin de pouvoir offrir à sa mère une vie plus agréable !

Tous les jours il se rend aux Invalides et finit par rencontrer Abdel, un ancien spahi pensionnaire, qui décide de l'aider. Un autre cabossé de la vie se joint à eux dans leur exploration des Invalides et de ses cachettes, entre plaisanterie et tendresse.

Le texte n'est pas exempt de souffrances et de nostalgie mais il est avant tout plein de chaleur, d'humanité et d'espoir !

Des chapitres sur Napoléon, anachroniques et humoristiques, s'intercalent dans l'Histoire des Invalides et dans l'histoire de la recherche du trésor, avec des personnages formidables qui réapprennent à vivre et à s'accepter.

Une lecture qui émeut aussi et réchauffe le coeur en même temps ! Sans oublier la visite de parties cachées ou inaccessibles au public du plus grand hôtel particulier de Paris et hôpital de haut niveau !

Je savais que je ne serais pas déçue par l'écriture d'Elisabeth Segard, son polar régional précédent avait déjà une profondeur humaine qui prend toute sa puissance ici !

Lecture THEMATIQUE juin 2021 : Moins de 100 lecteurs Babelio
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Elisabeth Segard sait raconter les histoires. Pour son troisième roman, elle a choisi le décor des Invalides, dôme doré, majestueux et solennel, le plus méconnu des monuments connus. le défi était de taille. Après l'émouvant « le lambeau » de Philippe Lançon, il fallait oser retourner dans un lieu témoin depuis trois cent cinquante ans de l'Histoire de France et de l'histoire des Français mutilés au combat.
Pari réussi. Avec humour et tendresse, l'auteure nous embarque dans une chasse au trésor menée tambour battant par le petit Gab et ses acolytes, des adultes que la vie a cabossés mais qui n'ont jamais quitté leur enfance.
Il y a quelque chose d'espiègle et de nostalgique dans l'écriture d'Elisabeth Segard. On ne peut s'empêcher de penser au Club des Cinq ou à la manière dont Jules Vernes et les écrivains de l'époque titillaient les lecteurs en titrant leurs chapitres (exemples : 13 « Où les médicaments peuvent se transformer documents » ; 16 « Où l'on apprend que le portrait de Madonna n'est pas accroché aux Invalides » ; 24 » Où l'on rencontre un artisan d'art sans manière »).
La lecture est plaisante. Les personnages sont attachants. L'auteure a déniché de belles curiosités sur les Invalides, Napoléon, Hugo et les coulisses des défilés de mode (entre autres).
Une réserve : des chutes de ton et des anachronismes qui nuisent à la tenue générale de l'ouvrage.
Bilan : 🌹🌹
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« Quand je serai grand, je serai tambour. Ou Napoléon ».

Gab a neuf ans et de nombreux et fluctuants projets d'avenir. Après s'être rêvé archéologue mettant au jour des squelettes de dinosaures, il s'imagine dénicheur de trésors. Cette récente vocation est née d'un cadeau offert par sa mère « La Grande Aventure du petit tambour de Napoléon ». Il est question dans celui-ci d'une médaille que l'Empereur aurait remise à Charles Faugère, jeune tambour, avant son départ en exil en 1815. le garçonnet est persuadé que ce « trésor » est dissimulé quelque part aux Invalides, où se trouve le tombeau de Napoléon.
A coeur vaillant (et naïf) n'est d'impossible. Il met à profit les quinze jours de vacances où il est supposé rester sagement dans l'appartement où il vit avec sa maman, pour se rendre aux Invalides et y mener ses investigations. Là-bas, il fait la connaissance d'Abdel, un vieil homme, harki, rattrapé par ses blessures de guerre et qui réside dorénavant à l'hôpital des Invalides. Ému par la candeur de l'enfant, remué par les questions que celui-ci lui pose comme : « Est-ce que ça fait mal de tuer des gens ? », l'ancien soldat se prend au jeu de cette quête qui le sort de sa routine.
Cette recherche va peu à peu fédérer autour du Vieil Homme et de l'Enfant d'autres résidents des Invalides, Maurizio, le cabotin, Isabelle, la muette, Aurélie et sa mémoire de poisson rouge ainsi que Jules et ses colères dévastatrices. Cette équipe de cabossés de la vie, accueillis aux Invalides après des parcours très différents, mais dont le dénominateur commun est d'avoir été blessé en servant la France ou du fait d'être Français, se lance dans cette aventure. Elle les distrait de leur quotidien, des séances de rééducation, des soins et de la lente réappropriation d'un corps qui ne sera plus jamais comme avant « l'accident ».
Elisabeth Segard nous invite dans le giron de cette vénérable institution, dont la construction fut ordonnée en 1670 par Louis XIX afin d'accueillir les soldats blessés au combat. Nous découvrons cette « cité » dans la ville, ses innombrables bâtiments, certains accessibles au public comme ceux qui abritent le Musée de l'Armée ou le tombeau de Napoléon, d'autres privés, réservés aux résidents permanents et aux blessés le temps de leur rééducation.
Au fur et à mesure de l'avancée des recherches, le lecteur déambule avec Gab et ses compagnons dans les couloirs labyrinthiques des Invalides, furetant à droite et à gauche, des sous-sols où se trouvaient l'atelier de serrurerie et la forge au sommet du dôme qui laisse partir au vent des paillettes de son or. La magie opère, déclenchant l'envie de se rendre sur place pour mettre nos pas dans ceux des personnages. Pénétrer dans cet endroit où les hommes se reconstruisent, croiser peut-être le gouverneur, qui a la lourde charge d'administrer les lieux et d'apporter le meilleur à ceux qui ont souffert dans leurs chairs. La passion de l'auteure pour les Invalides est palpable et elle nous la communique de la meilleure des façons, par le biais d'un récit historico-initiatique, mâtiné pour mon plus grand bonheur d'humour et de bienveillance.
Elisabeth Segard nous offre des retours en arrière extrêmement savoureux où Napoléon n'apparaît pas comme une figure sacralisée, mais comme un homme ordinaire, à l'estomac souvent barbouillé et nostalgique de Joséphine, « son petit canari des îles ». Sous sa plume, l'Empereur, comme les autres personnages, nous est montré si fragile et si fort à la fois. Les titres de chapitres sont aussi de petits morceaux de bravoure, parfois drôles, parfois empreints de poésie et d'humanité.
Je terminerai ma chronique sur cette notion de bienveillance et de nécessaire solidarité de la nation envers les plus faibles. le personnage, pour moi le plus émouvant, est Abdel. Les Invalides seront pour le vieil harki l'endroit où finir dignement son existence. Lorsque j'ai reçu en avant-première le roman d'Elisabeth Segard, j'ai été extrêmement touchée par le bleuet de France qui accompagnait le livre. Cette fleur française du souvenir, qui poussait dans les tranchées, est vendue au profit au profit des anciens combattants, pupilles de la Nation, victimes de guerre et du terrorisme. Merci à la maison d'édition et à l'auteure d'avoir apporté ce petit supplément d'âme à cet envoi. Une fleur pour tous les Abdel, les Maurizio, les Jules sans oublier les Isabelle et Aurélie, une petite graine de bleuet pour faire refleurir l'espoir.
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Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
(Un réalisateur voulant tourner une partie de son film dans l’Hôtel des Invalides rend visite au général Gannat, le gouverneur)

- Le tournage durerait combien de temps ? demanda le général
- Oh, pas longtemps, à peu près dix jours. Et vos malades seraient sûrement ravis d’y participer. Personnellement, je suis à fond pour, cela ajouterait de l’authenticité.
La moustache du général commençait à le démanger. Il recula légèrement sur son siège et redressa ses épaules. Un expert en langage non verbal y aurait tout de suite lu la position du cavalier prêt à charger, mais Alain Rakan n’était pas expert en langage non verbal. Il poursuivit donc :
- Les gens sont toujours contents d’apparaître dans un film. Ce serait très valorisants pour eux.
- Personnellement, je suis à fond contre, pour deux raisons. Premièrement ce ne sont pas ‘’mes’’ malades, comme vous dites. Je suis nommé par le chef de l’Etat pour les protéger, préserver leur qualité de vie, et les soins et l’attention auxquels ils ont droit. Je ne vais certainement pas leur infliger ce genre de choses. Deuxièmement, la grande majorité d’entre eux ne sont pas malades. Certains sont vieux, ce qui n’est pas une maladie, d’autres sont blessés, ce qui n’est pas une maladie non plus. Et, surtout, ils n’ont pas besoin d’être valorisés de cette façon.
Le général se leva.
- Je vais vous faire raccompagner, monsieur.
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(Maurizio, vieux légionnaire arrivé aux Invalides il y a trente-quatre ans, discute avec Jules, chien jaune (*) amputé d’une partie de bras le mois précédent)

Ses premiers mois d’invalide avaient été difficiles. Ensuite, il avait compris. Il ne fallait pas se battre avec la personne qu’on était devenue, c’était aussi simple que ça.
- C’est le secret. Et faire confiance. Tu sais, ragazzo, ici, ils en ont vu de toutes les couleurs. Rien ne leur fait peur. Tu peux tout dire, tout essayer. Si ça peut t’aider, ils te soutiendront.

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(*) un chien jaune est un opérateur guidant les avions manœuvrant sur le pont d'un porte-avions
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Et il avait une bonne nouvelle à fêter : son élection à l’ Académie française. Cerise sur le gâteau, il occuperait le fauteuil 14 , celui de Népomucène Lemercier , un poète à la manque, un dramaturge ringard, qui s’était brouillé avec Napoléon et dont le plus bel exploit avait été le chouchou de Marie-Antoinette! Le vieux Lemercier avait tiré toutes les sonnettes de Paris pour lui interdire, à lui, Victor Hugo, futur pair de France, mais il avait été élu quand même , sur le fil certes, à deux voix près, mais il y était. Enfin. Ce bouffon de Lemercier devait en recracher ses pissenlits. Et il lui préparait un hommage à sa façon; puisque la coutume exigeait qu’il fit l’éloge de son prédécesseur, il allait le soigner.
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Il se demandait encore en quoi pouvait bien servir un quatrième stage à l'étranger quand on possédait déjà trois diplômes. Il considérait cela comme une fuite en avant. Stagiaire, cela n'engage pas. On est dans le monde du travail, sans être vraiment salarié, avec un peu d'argent de poche mais pas trop de responsabilités. Il avait osé le dire à sa fille. Jeanne l'avait considéré avec pitié.
- Papa, tu vis sur une autre planète. On n'est plus dans les années 1980 ! Aujourd'hui, si tu n'as pas deux masters et une VRAI expérience, tu ne trouves de boulot nulle part.
Elle avait insisté sur le mot "Vrai", comme si son père présentait des faiblesses cognitives. Le général avait pensé aux aides-soignantes de l'hôpital, au cuisinier, aux gendarmes qui montaient la garde et qu'il croisait tous les jours. Ces gens semblaient bel et bien avoir un travail, ou bien ils avaient de curieux loisirs. A sa connaissance, aucun d'entre eux ne possédaient de master. Mais il avait avalé sa réflexion.
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- Ici, on ne fait rien. On vit notre vie. Elle est juste différente de ce qu'on avait imaginé ma, c'est la vie. Beethoven n'a pas arrêté de composer quand il est devenu sourd. Te ipsum vincere. C'est la devise de régiment d'un copain qui est arrivé aux Invalides un an après moi. Il est parti, mais j'ai gardé la devise et tu devrais faire pareil.
- Qu'est-ce que ça veut dire ?
- C'est toi-même qu'il faut vaincre. Après, tu as gagné.
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Vidéo de Elisabeth Segard
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