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sur 5785 notes
Un petit livre tout mignon, idéal à lire avec des enfants autour de soi.

Chaque chapitre est une petite histoire de la vie de Sophie quatre ans, souvent accompagnée de son gentil cousin Paul, six ans.
Le sacré caractère de Sophie, ainsi que ses mauvaises idées la mènent très souvent à être punie. Mais chaque petite histoire à sa morale et c'est ce qui donne du charme à ce livre.
Bien que très souvent on devine le déroulement des situations, cela n'en reste pas moins un réel plaisir de les découvrir. On sent tout de même que l'écriture, le contexte et les personnages sont d'un autre siècle.
J'étais d'ailleurs surprise de lire qu'une enfant de quatre ans possède un petit couteau. Était-ce la mode à l'époque?

Entre les animaux, la gourmandise et toutes les tentations qui se présentent autour d'elle, on en voit de toutes les couleurs avec cette chère enfant attendrissante.
Une écriture très simple qui permettra aux plus jeunes de comprendre sans difficultés.
Pour les plus âgés, c'est un petit livre très agréable pour retomber en enfance.
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Nous avons souvent au fond de notre mémoire et de notre coeur, une douce amie, de celles qui ne nous déçoivent jamais, non qu'elle soit parfaite car nous la trouverions vite ennuyeuse.
Non, je veux parler d'une petite fille espiègle, joyeuse, intelligente, envieuse, colérique, menteuse, cruelle parfois. C'est Sophie qui est dans ma mémoire, depuis qu'enfant je l'ai découverte dans la bibliothèque de ma grand-mère.
Je me souviens que j'adorais lire ses bêtises. Je l'enviais un peu d'être aussi téméraire, moi enfant craintive et sage.
Je lui enviais son cousin Paul tellement gentil qu'il n'hésitait jamais à s'accuser des fautes qu'il n'avait pas commises pour lui éviter des punitions.

Les années ont passées, quelques dizaines trop vite écoulées.
La relecture de ce délicieux petit roman me laisse un goût de nostalgie en cette veille de Noël.
Je repense à ma grand-mère, mais le jour n'est pas à la tristesse, alors je vais m'empresser de retrouver ma petite-fille et peut-être qu'elle aussi aimera Sophie. Je ferai tout pour celà, en tout cas.
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Alors je n'ai pas idée du nombre de fois où j'ai pu lire "Les malheurs de Sophie" mais ça doit être un paquet. Plus de 30 ans plus tard, je me replonge dans les malheurs de Sophie et surprise, tout me revient par vagues nostalgiques.
Les petits poissons, l'âne, les fruits confits, la fameuse séance de thé, la poupée, les cheveux mouillés et surtout l'abeille...

Nostalgie, mélancolie mais aussi tristesse. J'aimais Sophie cette petite fille de 4 ans qui semblait désobéissante, un rien turbulente, gourmande et un brin cruelle. Je la trouvais touchante. Chaque bêtise se soldait par une leçon de morale, les repentirs de la petite et bien souvent une punition. Qu'est ce que je la trouve dure cette maman !!! Déjà petite, certaines punitions me faisaient frémir d'horreur. Aurait-on l'idée de faire porter un collier avec des morceaux d'abeilles au cou d'une petite de 4 ans pendant une semaine? Ou la laisser dans ses habits mouillés parce que la pauvre petite voulait juste être un peu plus jolie avec des cheveux frisés?

Pauvre petite Sophie.
Inoubliable petite fille.
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Quand j'étais petite fille, on m'avait vendu ce livre comme un livre amusant et drôle. Mais à l'époque les malheurs de la petite Sophie m'affectaient et je trouvais l'histoire plutôt triste. Je trouvais qu'elle était toujours punie trop sévèrement ( bon, je n'avais pas encore lu la suite à l'époque ) . Ce qui faisait que je n'ai pas beaucoup relu ce livre dans ma jeunesse, contrairement à d'autres oeuvres de la Comtesse de Ségur.
Avec un regard d'adulte pour cette relecture, cette histoire ne me fait cependant pas plus sourire qu'avant. J'éprouve encore plus de sympathie et de pitié envers cette petite fille ( qui parle comme une adulte, incroyable !) vive, certes un peu trop , mais terriblement attachante.
L'histoire fleure bon les bons sentiments ainsi que la morale de l'époque , mais j'avoue avoir trouvé du plaisir à me replonger dans cette histoire.
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J'ai lu ce livre plusieurs fois en étant enfant. Et j'en ai encore de doux souvenirs. Les pâtes d'amande, la poupée, les cheveux, les ronces, le cousin Paul. Cette vie, bien que pleine de malheurs, faisait rêver. Ca se complique malheureusement par la suite pour cette pauvre Sophie :/
Une merveilleuse lecture de mon enfance !
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Ce livre est un beau cadeau de l'avent offert par Babelio et les éditions Hervé Chopin dans le cadre de la masse critique de décembre. Je les remercie chaleureusement.
Ce bel album illustré par Fabienne Delacroix dans lequel on retrouve les aventures et mésaventures de la petite Sophie est une belle plongée dans le monde de l'enfance.
Les illustrations colorées des scènes peintes sous forme d'aquarelles, à l'ancienne sont en harmonie avec le récit datant du second empire et ponctuent chaque chapitre du livre.
Dans ce texte on retrouve avec bonheur la petite Sophie pleine de vie, n'écoutant que ses désirs et impulsions pour saisir pleinement les instants heureux et fugaces de l'enfance ainsi que son besoin d'expérimentation et sa soif de découvertes en bravant les interdits. A travers le jeu, la petite fille souhaite reproduire la réalité mais comme tous les apprentis sorciers, ces expériences ne réussissent pas toujours, ce qui va lui causer de nombreux désagréments, ses malheurs.
Mais la petite apprend, la réalité la rattrape, c'est une poupée qu'elle dégrade et enterre, ce sont ses vêtements brûlés par la chaux et bien d'autres déconvenues dues à sa désobéissance et son désir d'explorer les choses et le monde par elle-même, sans écouter les avertissements de sa mère, sans conscience des conséquences de ses actes, les regrets et les pleurs qu'ils suscitent après les réprimandes, la morale qu'elle en tire en fin de chaque chapitre. L'enfance dans toute sa splendeur !
On retrouve également les autres joyeux drilles accompagnant Sophie dans ses expérimentations, son cousin Paul notamment et les petites filles modèles, les sages Camille et Madeleine de Fleurville, qui sont le pendant de Sophie, que l'on retrouvera par la suite dans les deux autres volumes de la trilogie.
Le récit n'est pas dénué d'humour lorsque Sophie devient son propre objet d'expérimentations, elle se coupe les sourcils pour les faire pousser (comme pour les cheveux pense-t-elle ! SIC) ou désire avoir les mêmes cheveux frisés que Camille en sortant sous la pluie, elle ne s'attire que moqueries, humiliations et la foudre de Dieu pour le péché de gourmandise !
On retrouve aussi l'amour dans ce roman, celui de « la bonne » pour Sophie qui devient sa complice et en est sévèrement punie, l'amour de sa mère et celui de son père, peu présent cependant.
L'écriture belle, limpide, simple rend la lecture fluide et agréable, d'autant plus qu'elle est entrecoupée par des scènes peintes. le récit en lui-même évoque des images très agréables. On y trouve également une belle fraicheur et une certaine poésie de l'enfance.
Ce livre peut faire l'objet d'un joli cadeau de Noël et peut être lu facilement par les enfants car le découpage par chapitres du livre le permet, chaque histoire peut fonctionner de manière autonome selon le procédé du schéma narratif classique.
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Quand j'étais petite, ma soeur avait ce livre, une version abrégée pour jeunes enfants. J'adorais Sophie et ses inventions, sa poupée qui fondait, son thé à l'eau du chien… Plus tard, j'ai regardé le dessin animé et là aussi, j'ai adhérer. Alors, quand j'ai trouvé ce livre à une bourse aux livres, je n'ai pas hésité une seule seconde. J'avais vraiment envie de lire les malheurs de Sophie, sans compter que c'est un classique de la littérature jeunesse !

Quel plaisir de se replonger dans ces histoires qui ont bercé mon enfance ! J'ai retrouvé Sophie, Paul, Camille et Madeleine avec délice. Je souris en revoyant la poupée de cire fondre au soleil, en entendant Paul recracher son thé imbuvable. Ces histoires, ce sont celles des bétises que fait Sophie, une petite fille de 4 ans qui est loin d'être sage et obéissante. Et qui, finalement, nous ressemble beaucoup ! Qui n'a pas bravé l'interdit pour s'amuser ?

Par contre, j'avoue avoir été légèrement déconcertée face à l'écriture de la comtesse de Ségur. Je ne sais pas pourquoi, je m'attendais à ce qu'elle ait une belle écriture, un peu plus compliquée que celle face à laquelle je me suis retrouvée. La comtesse de Ségur mélange la prose et le théâtre, le passé et le présent. C'est assez déstabilisant au départ. Et puis sa plume est simple, très simple, on sent bien que ce livre est destiné aux plus jeunes. L'avantage, c'est que ça se lit vite, très vite, et qu'il n'y a aucune prise de tête !

Sincèrement, mis à part le style qui est assez particulier, c'est un très bon livre, une histoire vraiment sympa, et très rigolote avec ses petites morales à la fin de chaque chapitre. C'est désuet et c'est aussi ce qui en fait son charme. Alors plus d'hésitation, foncez ! Et moi, je fonce sur les petites filles modèles.
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De très bons souvenirs de cette lecture d'enfance ! On fait des bêtises et on se rend compte qu'on n'est pas seule à en faire : c'est comme si on avait une grande soeur qui légitimitait cela. Et le tout écrit par une comtesse, ça fait rêver quand même, quand on est une petite fille à la campagne, qui rêve de visiter un jour un château (c'était mon cas) !
Le film avec Muriel Robin repasse sur FR3 le 30/12/20 !
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Sophie de Réan est une petite fille de cinq ans qui vit dans un château en Normandie avec sa maman, parfois son papa fort occupé à Paris et, qui sait, entretenant peut-être une demi-mondaine ?, et son cousin Paul.

Les "malheurs" de Sophie n'aurait pu être qu'une succession de bêtises à la "Poil-de-carotte" si ses expérimentations d'apprentissage ne se soldaient pas deux fois sur trois par la mort cruelle d'un animal innocent : poissons, tortue, poulet, chat, âne, oiseau, écureuil... ils sont nombreux ces innocents à être (tré)passés par les mains de l'ingénue. Aussi, la comtesse de Ségur aurait-elle été bien inspirée de titrer son roman "Les malheureux de Sophie" !

Evidemment, je n'ai pas de mal à imaginer que pour des parents d'aujourd'hui, ce roman a de quoi donner des boutons ou faire se dresser leurs cheveux sur la tête mais pour moi il garde le charme de l'enfance, des premières lectures et du film de Brialy, sans doute le premier que j'ai vu ou dont je me souvienne.

La comtesse de Ségur et ses romans moraux pour enfants sont sans doute quelque peu surannés mais ils restent divertissants, pour les petits comme pour les grands.


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Challenge PLUMES FEMININES 2021
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Challenge XIXème siècle 2021
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Challenge des 50 objets 2020 - 2021
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Les malheurs de Sophie m'ont beaucoup amusée et l'avantage, c'est qu'on retrouvait cette affreuse gamine dans les autres livres en compagnie de ses cousines.
A 8,9 ans, en 1965, c'était un régal. En plus, on se transportait à une autre époque, au 19ème siècle.
Je le passerai à ma petite-fille mais je crains fort que cela ne passe pas. On verra!
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