Lors d'évènements, il arrive à la comtesse de décrire des scènes sordides de son époque mais elle le fait avec indifférence pour vite retourner à ses sujets favoris, ses c...., humm, ses bêtises pour rester correct, bien que le mot "bêtises" soit trop faible et ne convienne pas. Si elle veut seulement rester dans un seul domaine, celui des banalités domestiques, des gamineries, des jeux d'enfants et détails insignifiants de personnages à noms à particules, alors pourquoi fait t-elle certaines remarques et descriptions macabres ? Pourquoi plante t-elle le clou où ça fait mal, pour ensuite passer à autre chose sans importance et ridicule ? C'est comme une insulte qu'elle fait aux évènements tragiques.
Et toujours cette obsession face aux animaux dont elle aime décrire la souffrance. Quand elle a bien décrit des horreurs pendant un paragraphe, elle termine en disant : ce n'est pas bien de faire ça ou pauvre animal, il n'a pas eu de chance... mais elle a décrit des tortures pendant des pages. Cette constations concerne "
Les malheurs de Sophie" mais il y a aussi des passages dans "
Les petites filles modèles". Soit, elle ne savait pas quoi inventer pour remplir les pages et elle avait trouvé cette tournure d'écriture ou elle avait vraiment un problème mental. Je penche pour la seconde solution.
J'aimerai ne jamais avoir lu de livres de la comtesse mais je ne peux malheureusement pas revenir dans le passé. Enfant, on me les a offert et je les ai lu. Je les ai détesté, je les déteste, tout comme je déteste la comtesse de Ségur !