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Iris de Moüy (Illustrateur)
EAN : 9782012011403
288 pages
Hachette Jeunesse (15/03/2006)
3.87/5   777 notes
Résumé :
Cet été-là, il y a toute une compagnie au château de Fleurville : Camille et Madeleine, les fillettes de la maison, Marguerite, Sophie. Et on attend encore Léon et Jean, et aussi le petit Jacques. Tout ce joli monde s'apprête à passer des vacances animées et pleines de surprises. Mais de là à accueillir des vrais naufragés!
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Critiques, Analyses et Avis (56) Voir plus Ajouter une critique
3,87

sur 777 notes
"Les Vacances"et deux autres livres : Les Malheurs de Sophie et les petites filles modèles forment une trilogie .
"Les grandes vacances sont arrivées au château de Fleurville .Camille et Madeleine de Fleurville , accompagnées de leurs amies Sophie Fichini et Marguerite de Rosbourg , accueillent leurs cousins .Les enfants s 'adonnent aux activités estivales : construction de cabane , promenades .Une arrivée inattendue perturbe ces jeux : un marin rescapé d 'un naufrage qui concerne aussi Sophie et Marguerite . Son récit nous fait quitter un instant le château pour des mers furieuses et des contrées sauvages .Il apporte cependant aussi de bonnes nouvelles " .( 4 eme de couverture ) .
La comtesse est reconnue comme une grande narratrice de contes pour la jeunesse et nous autres adultes on peut aussi aimer cette histoire .
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Editions Lci 32 - 193 pages

Je regrette de ne pas avoir relu Les malheurs de Sophie et Les petites filles modèles puisque celui-ci est la fin de la trilogie et que nous en apprenons beaucoup plus sur le destin de Sophie et où tout finit (presque) bien !

Les grandes vacances ont réuni les jeunes amis, ils ont grandi, mûri et l'approche de l'adolescence pour Léon ne se fait pas sans mal !

Au fur et à mesure de la lecture je me rappelais que je les lisais à ma petite soeur qui n'y trouvait pas grand intérêt et préférait jouer avec ses poupées. Ça ne m'empêchait pas de continuer et de me souvenir que j'avais aimé leurs aventures dans le parc mais que depuis j'avais franchement oublié plein de choses si ce n'est les sermons et les remontrances de bonne conduite !

Malgré ces bons sentiments c'est quand même de la littérature enfantine qu'il faut continuer à diffuser et en discuter avec les enfants, leur expliquer l'évolution des comportements et des consciences, l'ouverture d'esprit et l'acceptation de la différence.

Un bon moment de lecture avec des dessins au crayon de la première édition.

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Après Les malheurs de Sophie, la petite fille trop curieuse et gaffeuse, on retrouve dans Les vacances la douceur de Camille et Madeleine dont la pureté des sentiments réussit toujours à vaincre n'importe quel sentiment rebelle, elles sèment l'amour autour d'elles, et l'amour absorbe toute forme de haine. Cette fois-ci elles n'auront pas que à initier Marguerite et Sophie mais aussi leurs cousin, Jacques, Léon et Jean qui viennent en Vacances au château de Fleurville...
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Le point final d'une série que j'aime lire et relire sans aucune modération. Ce dernier volet est très intéressant et même si l'on est triste de quitter ces personnages, on se réjouit de leur bonheur après tant d'épreuves.

J'étais tellement contente de pouvoir enfin mettre la main sur Les vacances, ce titre manquait pour terminer la trilogie autour de Sophie de Réan et de ses amis. En le relisant, je suis toujours aussi émerveillée et captivée par la qualité du récit, par les événements que nous conte la Comtesse de Ségur.

Ce sont effectivement des vacances très animées qui nous sont proposées dans ce roman et pour notre plus grand plaisir, il est impossible de s'ennuyer. Comme pour Les malheurs de Sophie ou les Les petites filles modèles, le roman est subdivisé en plusieurs chapitres et chacun y trouvera son bonheur. Certains de ces chapitres furent repris dans le dessin animé, qui comme vous le savez, est une référence de qualité pour moi. Entre rires et retrouvailles, nous sommes en présence d'un tome plus léger, il clôture joliment la série qui fut longtemps marquée par de difficiles épreuves. Toutes les activités proposées permettent de mettre en valeurs nos chères héroïnes (Camille, Madeleine, Sophie et Marguerite) ainsi que les cousins (Léon, Jean et Jacques).

Quelle surprise de revoir Paul, grand absent du volet précédent ! Je suis très contente de le voir vivant, et surtout, c'est un vrai régal que de suivre ses aventures parmi les « sauvages ». Il ne faut pas s'offusquer du terme, il est d'usage à l'époque ; ce sont par ailleurs, des hommes bons et très sympathiques. Je suis heureuse de voir que la Comtesse de Ségur nous les dépeint humains et non féroces et sans coeur, d'autant plus que Paul conte très bien son histoire. Paul est un garçon que j'affectionne énormément, je l'adorais dans Les malheurs de Sophie, mais il a grandi et il est devenu encore meilleur. C'est un garçon auquel il est très facile de s'attacher.

Je suis encore plus ravie de le voir s'installer avec sa nouvelle famille, les Rosbourg. Il est vrai qu'il est aimé à sa juste valeur, le commandant est un homme extraordinaire, fort et humble, c'est un de mes pères préférés avec M. de Rugès (le père de Jean et Léon). Mme de Rosbourg est égale à elle-même, généreuse et sympathique, quant à Marguerite, elle est devenue moins agaçante.

Jean est mon deuxième garçon préféré, il est tellement gentil avec Sophie plus particulièrement. J'aime beaucoup son frère Léon qui connaît une très belle évolution, c'est un garçon très intéressant dans la personnalité. M. de Rugès est un homme drôle, courageux et très sympathique, j'en suis réellement fan, je m'amuse beaucoup en sa présence.

La famille de Fleurville reste une très belle famille. Madeleine et Camille sont les deux petites filles modèles certes, toutefois, elles ont leurs personnalités, elles ne sont pas irréprochables. Elles sont douces et bienveillantes à l'égard des autres, j'adore ces deux soeurs et encore plus leur mère. Mme de Fleurville est une femme d'une générosité sans pareil, jamais en colère, elle est juste et j'admire sa personne. Sophie poursuis son évolution, elle est bien loin la petite fille de quatre ans qui accumulée les bêtises. Place à une jeune fille raisonnable, forte et admirable, elle s'assagit et devient meilleure. Sophie restera une héroïne inoubliable, elle a vécu tellement de choses, on s'attache si facilement à elle qu'il est un peu dur de la quitter.

Le thème majeur de cette trilogie est l'éducation. Ces trois romans ont pour but d'éduquer les enfants, de leur apprendre à discerner le vrai du faux, à ne pas mentir, à ne pas désobéir... Ce sont des messages intemporels portés par des histoires intemporelles et fortes, et ce, grâce à des protagonistes inoubliables. La religion est omniprésente, elle fait partie intégrante de l'époque de la Comtesse de Ségur et de ses histoires, cependant, de mon point de vue, ça reste abordable et ne porte nullement préjudice à cette série.

En conclusion, j'ai passé de très bons moments de lectures avec ce tome. Il est riche en événements, il termine d'une bien belle manière la trilogie, le style est soigné et fluide, le roman se laisse lire avec simplicité et l'on ne voit pas le temps passer. Les événements contés sont passionnants, les personnages humains et attachants, c'est un réel plaisir d'avoir relu cette magnifique série que je lirais encore et encore.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Les Vacances suite et fin Des malheurs de Sophie et Des petites filles modèle.
Dans Les Vacances on passe un cap,nos chères têtes blondes ont grandi et cela se ressent dans le caractère des personnages,un peu plus adultes dans leur comportement.Les évènements s'enchaînent jusqu'au happy end (je ne dis rien pour ne pas gâcher la surprise à ceux qui ne l'on pas lu).
Ce n'est qu'un au revoir qui laisse quand même un pincement au coeur quand on a aimé ces livres.Plus que culte,à faire découvrir sans modération aux plus jeunes.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
"Je propose une grande promenade au moulin, par les bois, dit M. de Rugès. Nous irons voir la nouvelle mécanique établie par ma sœur de Fleurville, et, pendant que nous examinerons les machines, vous autres enfants vous jouerez sur l'herbe, où on vous préparera un bon goûter de campagne : pain bis, crème fraîche, lait caillé, fromage, beurre et galette de ménage. Que ceux qui m'aiment me suivent !"
Tous l'entourèrent au même instant. "Il paraît que tout le monde m'aime, reprit M. Rugès en riant. Allons, marchons en avant !
- Hé, hé, pas si vite, les petits ! Nous autres, gens sages et essoufflés, nous serions trop humiliés de rester si loin en arrière."
Les enfants, qui étaient partis au galop, revinrent sur leurs pas et se groupèrent autour de leurs parents. La promenade fut charmante, la fraîcheur du bois tempérait la chaleur du soleil ; de temps en temps on s'asseyait, on causait, on cueillait des fleurs, on trouvait quelques fraises.
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Les vacances étaient bien avancées ; un grand mois s’était écoulé depuis l’arrivée des cousins ; mais les enfants avaient encore trois semaines devant eux, et ils ne s’attristaient pas si longtemps d’avance à la pensée de la séparation. Léon s’améliorait de jour en jour ; non seulement il cherchait à vaincre son caractère envieux, emporté et moqueur, mais il essayait encore de se donner du courage. Son nouvel ami Paul avait gagné sa confiance par sa franche bonté et son indulgence ; il avait osé lui avouer sa poltronnerie.
« Ce n’est pas ma faute, lui dit-il tristement ; mon premier mouvement est d’avoir peur et d’éviter le danger ; je ne peux pas m’en empêcher. Je t’assure, Paul, que bien des fois j’en ai été honteux au point d’en pleurer en cachette ; je me suis dit cent fois qu’à la prochaine occasion je serais brave ; pour tâcher de le devenir, je me faisais brave en paroles. J’ai beau faire, je sens que je suis et serai toujours poltron. »
Il avait l’air si triste et si honteux en faisant cet aveu, que Paul en fut touché.
« Mon pauvre ami, lui dit-il (il appuya sur ami), je trouve au contraire qu’il faut un grand courage pour dire, même à un ami, ce que tu viens de me confier. Au fond, tu es tout aussi brave que moi ! »
Léon relève la tête avec surprise.
...
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Tout était en l’air au château de Fleurville. Camille et Madeleine de Fleurville, Marguerite de Rosbourg et Sophie Fichini, leurs amies, allaient et venaient, montaient et descendaient l’escalier, couraient dans les corridors, sautaient, riaient, criaient, se poussaient. Les deux mamans, Mme de Fleurville et Mme de Rosbourg, souriaient à cette agitation, qu’elles ne partageaient pas, mais qu’elles ne cherchaient pas à calmer ; elles étaient assises dans un salon qui donnait sur le chemin d’arrivée. De minute en minute, une des petites filles passait la tête à la porte et demandait :
« Eh bien ! arrivent-ils ?
- Pas encore, chère petite, répondait une des mamans.
- Ah ! tant mieux, nous n’avons pas encore fini. » Et elle repartait comme une flèche. « Mes amies, ils n’arrivent pas encore ; nous avons le temps de tout finir. »
CAMILLE. - Tant mieux ! Sophie, va vite au jardin demander des fleurs...
SOPHIE. - Quelles fleurs faut-il demander ?
MADELEINE. - Des dahlias et du réséda : ce sera facile à arranger et l’odeur en sera agréable et pas trop forte.
MARGUERITE. - Et moi, Camille, que dois-je faire ?
CAMILLE. - Toi, cours avec Madeleine chercher de la mousse pour cacher les queues des fleurs. Moi je vais laver les vases à la cuisine et j’y mettrai de l’eau. Sophie courut au potager et rapporta un grand panier rempli de beaux dahlias et de réséda qui embaumait. Marguerite et Madeleine ramenèrent une brouette de mousse.
Camille apporta quatre vases bien lavés, bien essuyés et pleins d’eau.
Les quatre petites se mirent à l’ouvrage avec une telle activité, qu’un quart d’heure après les vases étaient pleins de fleurs gracieusement arrangées ; les dahlias étaient entremêlés de branches de réséda. Elles en portèrent deux dans la chambre destinée à leurs cousins Léon et Jean de Rugès, et deux dans la chambre du petit cousin Jacques de Traypi.
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Tout en mangeant, ils formaient des projets pour le lendemain.

Léon arrangeait une partie de pêche, Jean arrangeait des lectures à haute voix. Jacques dérangeait tout ; il voulait passer toute la journée avec Marguerite pour attraper des papillons et les piquer dans ses boîtes, ou encore pour jouer aux billes, pour regarder et copier des images. Il voulait avoir Marguerite le matin, l'après-midi, le soir. Elle demandait qu'il lui laissât la matinée jusqu'au déjeuner pour travailler.

JACQUES. : Impossible ! c'est le meilleur temps pour attraper les papillons.

MARGUERITE. : Eh bien ! laisse-moi travailler d'une heure à trois.

JACQUES. : Encore plus impossible ; c'est justement le temps qu'il nous faudra pour arranger nos papillons, étendre leurs ailes, les piquer sur les planches de liège.

MARGUERITE. : Mais, Jacques, tu n'as pas besoin de moi pour arranger tes papillons ?

JACQUES. : Oh ! ma petite Marguerite, tu es si bonne, je t'aime tant ! Je m'amuse tant avec toi et je m'ennuie tant tout seul !

LÉON. : Et pourquoi veux-tu avoir Marguerite pour toi tout seul ? Nous voulons aussi l'avoir ; quand nous pêcherons, elle viendra avec nous.

JACQUES. : Vous êtes déjà cinq ! Laisse-moi ma chère Marguerite pour m'aider à arranger mes papillons...

MARGUERITE. : Écoute, Jacques. Je t'aiderai pendant une heure ; ensuite nous irons pêcher avec Léon.

Jacques grogna un peu. Léon et Jean se moquèrent de lui. Camille et Madeleine l'embrassèrent et lui firent comprendre qu'il ne fallait pas être égoïste, qu'il fallait être bon camarade et sacrifier quelquefois son plaisir à celui des autres. Jacques avoua qu'il avait tort et il promit de faire tout ce que voudrait sa petite amie Marguerite.
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Tout était en l 'air au château de Fleurville .Camille ,et Madeleine de Fleurville ,Marguerite de Rosbourg et Sohie Fichini ,leurs amies , allaient et venaient , montaient et descendaient l 'escalier , couraient dans les corridors ,sautaient riaient , se poussaient .
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