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sur 777 notes
"Les Vacances"et deux autres livres : Les Malheurs de Sophie et les petites filles modèles forment une trilogie .
"Les grandes vacances sont arrivées au château de Fleurville .Camille et Madeleine de Fleurville , accompagnées de leurs amies Sophie Fichini et Marguerite de Rosbourg , accueillent leurs cousins .Les enfants s 'adonnent aux activités estivales : construction de cabane , promenades .Une arrivée inattendue perturbe ces jeux : un marin rescapé d 'un naufrage qui concerne aussi Sophie et Marguerite . Son récit nous fait quitter un instant le château pour des mers furieuses et des contrées sauvages .Il apporte cependant aussi de bonnes nouvelles " .( 4 eme de couverture ) .
La comtesse est reconnue comme une grande narratrice de contes pour la jeunesse et nous autres adultes on peut aussi aimer cette histoire .
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Editions Lci 32 - 193 pages

Je regrette de ne pas avoir relu Les malheurs de Sophie et Les petites filles modèles puisque celui-ci est la fin de la trilogie et que nous en apprenons beaucoup plus sur le destin de Sophie et où tout finit (presque) bien !

Les grandes vacances ont réuni les jeunes amis, ils ont grandi, mûri et l'approche de l'adolescence pour Léon ne se fait pas sans mal !

Au fur et à mesure de la lecture je me rappelais que je les lisais à ma petite soeur qui n'y trouvait pas grand intérêt et préférait jouer avec ses poupées. Ça ne m'empêchait pas de continuer et de me souvenir que j'avais aimé leurs aventures dans le parc mais que depuis j'avais franchement oublié plein de choses si ce n'est les sermons et les remontrances de bonne conduite !

Malgré ces bons sentiments c'est quand même de la littérature enfantine qu'il faut continuer à diffuser et en discuter avec les enfants, leur expliquer l'évolution des comportements et des consciences, l'ouverture d'esprit et l'acceptation de la différence.

Un bon moment de lecture avec des dessins au crayon de la première édition.

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Après Les malheurs de Sophie, la petite fille trop curieuse et gaffeuse, on retrouve dans Les vacances la douceur de Camille et Madeleine dont la pureté des sentiments réussit toujours à vaincre n'importe quel sentiment rebelle, elles sèment l'amour autour d'elles, et l'amour absorbe toute forme de haine. Cette fois-ci elles n'auront pas que à initier Marguerite et Sophie mais aussi leurs cousin, Jacques, Léon et Jean qui viennent en Vacances au château de Fleurville...
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Les Vacances suite et fin Des malheurs de Sophie et Des petites filles modèle.
Dans Les Vacances on passe un cap,nos chères têtes blondes ont grandi et cela se ressent dans le caractère des personnages,un peu plus adultes dans leur comportement.Les évènements s'enchaînent jusqu'au happy end (je ne dis rien pour ne pas gâcher la surprise à ceux qui ne l'on pas lu).
Ce n'est qu'un au revoir qui laisse quand même un pincement au coeur quand on a aimé ces livres.Plus que culte,à faire découvrir sans modération aux plus jeunes.
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Le point final d'une série que j'aime lire et relire sans aucune modération. Ce dernier volet est très intéressant et même si l'on est triste de quitter ces personnages, on se réjouit de leur bonheur après tant d'épreuves.

J'étais tellement contente de pouvoir enfin mettre la main sur Les vacances, ce titre manquait pour terminer la trilogie autour de Sophie de Réan et de ses amis. En le relisant, je suis toujours aussi émerveillée et captivée par la qualité du récit, par les événements que nous conte la Comtesse de Ségur.

Ce sont effectivement des vacances très animées qui nous sont proposées dans ce roman et pour notre plus grand plaisir, il est impossible de s'ennuyer. Comme pour Les malheurs de Sophie ou les Les petites filles modèles, le roman est subdivisé en plusieurs chapitres et chacun y trouvera son bonheur. Certains de ces chapitres furent repris dans le dessin animé, qui comme vous le savez, est une référence de qualité pour moi. Entre rires et retrouvailles, nous sommes en présence d'un tome plus léger, il clôture joliment la série qui fut longtemps marquée par de difficiles épreuves. Toutes les activités proposées permettent de mettre en valeurs nos chères héroïnes (Camille, Madeleine, Sophie et Marguerite) ainsi que les cousins (Léon, Jean et Jacques).

Quelle surprise de revoir Paul, grand absent du volet précédent ! Je suis très contente de le voir vivant, et surtout, c'est un vrai régal que de suivre ses aventures parmi les « sauvages ». Il ne faut pas s'offusquer du terme, il est d'usage à l'époque ; ce sont par ailleurs, des hommes bons et très sympathiques. Je suis heureuse de voir que la Comtesse de Ségur nous les dépeint humains et non féroces et sans coeur, d'autant plus que Paul conte très bien son histoire. Paul est un garçon que j'affectionne énormément, je l'adorais dans Les malheurs de Sophie, mais il a grandi et il est devenu encore meilleur. C'est un garçon auquel il est très facile de s'attacher.

Je suis encore plus ravie de le voir s'installer avec sa nouvelle famille, les Rosbourg. Il est vrai qu'il est aimé à sa juste valeur, le commandant est un homme extraordinaire, fort et humble, c'est un de mes pères préférés avec M. de Rugès (le père de Jean et Léon). Mme de Rosbourg est égale à elle-même, généreuse et sympathique, quant à Marguerite, elle est devenue moins agaçante.

Jean est mon deuxième garçon préféré, il est tellement gentil avec Sophie plus particulièrement. J'aime beaucoup son frère Léon qui connaît une très belle évolution, c'est un garçon très intéressant dans la personnalité. M. de Rugès est un homme drôle, courageux et très sympathique, j'en suis réellement fan, je m'amuse beaucoup en sa présence.

La famille de Fleurville reste une très belle famille. Madeleine et Camille sont les deux petites filles modèles certes, toutefois, elles ont leurs personnalités, elles ne sont pas irréprochables. Elles sont douces et bienveillantes à l'égard des autres, j'adore ces deux soeurs et encore plus leur mère. Mme de Fleurville est une femme d'une générosité sans pareil, jamais en colère, elle est juste et j'admire sa personne. Sophie poursuis son évolution, elle est bien loin la petite fille de quatre ans qui accumulée les bêtises. Place à une jeune fille raisonnable, forte et admirable, elle s'assagit et devient meilleure. Sophie restera une héroïne inoubliable, elle a vécu tellement de choses, on s'attache si facilement à elle qu'il est un peu dur de la quitter.

Le thème majeur de cette trilogie est l'éducation. Ces trois romans ont pour but d'éduquer les enfants, de leur apprendre à discerner le vrai du faux, à ne pas mentir, à ne pas désobéir... Ce sont des messages intemporels portés par des histoires intemporelles et fortes, et ce, grâce à des protagonistes inoubliables. La religion est omniprésente, elle fait partie intégrante de l'époque de la Comtesse de Ségur et de ses histoires, cependant, de mon point de vue, ça reste abordable et ne porte nullement préjudice à cette série.

En conclusion, j'ai passé de très bons moments de lectures avec ce tome. Il est riche en événements, il termine d'une bien belle manière la trilogie, le style est soigné et fluide, le roman se laisse lire avec simplicité et l'on ne voit pas le temps passer. Les événements contés sont passionnants, les personnages humains et attachants, c'est un réel plaisir d'avoir relu cette magnifique série que je lirais encore et encore.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
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Troisième et dernier volume de la saga Fleurville, Les vacances est le récit rythmé des aventures de Camille et Madeleine les petites filles modèles, mais également de Sophie et Marguerite, Léon, Jean et Jacques qui se retrouvent le temps d'un été. Un été marqué par le retour tant espéré de Paul, le cousin de Sophie, accompagné de M. de Rosbourg, père de Marguerite, tout deux naufragés du même bateau qui valut à Sophie de perdre ses parents.

C'est un volume bien plus joyeux que les précédents, ici point de malheurs, point de tortures, que de la joie et de riches émotions causées par les retrouvailles. La Comtesse de Ségur entraîne ses lecteurs dans les joies de l'enfance, mais amène aussi ses jeunes héros vers la maturité. Son texte, toujours aussi riche, est aussi message de bienveillance et d'amour, d'amitié, de tendresse, de partage et de pardon. La parole de Dieu y reste importante et pourrait paraître désuette mais elle ne choque pas les enfants d'aujourd'hui, qui tout en se posant des questions, comprennent aussi que l'époque est différente ainsi que ses croyances. Un troisème volume qui clôt la série sur une jolie note positive.

L'oeuvre de la Comtesse de Ségur reste indémodable, intemporelle et inspire toujours les enfants.
Lien : https://sirthisandladythat.w..
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Mes enfants commencent à avoir une bibliothèque bien garnie, surtout que ma mère leur a donné quelques uns de mes anciens livres jeunesse, dévorés, lus et relus quand j'avais leur âge. La plupart de mes livres avaient été donnés à une petite cousine grande lectrice un peu plus jeune, mais certains avaient échappé à cette disparition. Et voilà qu'en rangeant la bibliothèque de ma fille je tombe sur les vacances de la comtesse de Ségur. Après avoir à l'époque lu Les petites filles modèles, j'avais dévoré Les vacances, parce qu'il change du précédent. En effet, des membres de la famille que l'on croyait morts dans un naufrage réapparaissent après avoir passé quelques années aux mains des sauvages sur une île perdue à l'autre bout du monde.
Cela ruissèle de bons sentiments, c'est plein de clichés, le regard de l'adulte que je suis n'est plus le même que le regard de l'enfant.
Il y a trente ans, j'avais été transportée par le récit de Paul, ce cousin de Sophie. Il nous raconte tout ce qu'il a vécu pendant les 5 ans passés chez les sauvages. Ah, ces sauvages ! le mythe du bon sauvage est dans toutes les pages, avec tous les clichés du XVIIIes, ce sauvage qui vénère le blanc presque comme un Dieu, pour le pouvoir de sa machette, de sa hache et pour sa dextérité avec toutes ses armes. L'apport de la civilisation !
La comtesse de Ségur est née en 1799 et est morte en 1874. Elle a commencé à écrire tardivement, à plus de cinquante ans. Louis Hachette recherchait de la littérature pour enfant, et Eugène de S2gur lui aurait parlé des talents de sa femme. Noté que dans un premier temps c'est le mari qui accorde à Louis Hachette le monopole des ventes de littérature jeunesse dans les gares. En 1860, Hachette créé la bibliothèque rose (qui existe toujours) où sont publiés les livres de la comtesse de Ségur. Elle s'est par la suite battue pour que ses droits d'auteur lui soient versés en propre et discute froidement ses droits quand son mari lui coupe les fonds.
Finalement, j'en aurais appris des choses en recherchant simplement à quelle période écrivit la comtesse de Ségur.
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Une très belle façon de clore Les malheurs de Sophie et Les petites filles modèles.
On retrouve tous les personnages vivants évoqués dans les tomes précédents, les enfants et leurs parents.
Ce livre se démarque des autres, car une grande partie est en fait composée de l'aventure vécue par Monsieur de Rosbourg et Paul. Et je dois dire que j'ai un très bon souvenir de ces moments dans la cabane, à écouter les deux protagonistes se renvoyer la balle pour congratuler l'autre de son incroyable courage.
Oui, la Comtesse de Ségur nous conte ici un délicieux Robinson Crusoé pour enfants.

L'épilogue est le petit bonus pour savoir ce qu'il advient des personnages, qui se marie avec qui et comment le mauvais caractère de l'un se transforme au contact de sa lumineuse épouse.
A découvrir !
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J'ai téléchargé gratuitement sur ma liseuse « Les vacances » de la Comtesse de Ségur dans le cadre de challenges sur Babelio mais je dois dire que sa lecture a été une corvée. D'ailleurs, je n'ai pas tout lu trouvant insupportable les propos compatissants sur une société patriarcale, colonialiste et bourgeoise.
C'est l'histoire d'une bande d'enfants : Camille et Madeleine de Fleurville, Marguerite de Rosbourg et Sophie Fichini, leurs amies, et leurs cousins Léon et Jean de Rugès et Jacques de Traypi.
Sophie qui a grandi depuis "Les malheurs de Sophie". On a d'ailleurs droit à l'histoire du naufrage (et hop! un chapitre facile à écrire).
Ils sont en vacances au château de Fleurville où ils ont des préoccupations de petits bourgeois. C'est d'une mièvrerie consternante pour de la littérature enfantine. Mais surtout le mépris des pauvres et de ceux qui sont appelés des sauvages est choquant, ce ne sont pas des valeurs que j'ai envie de transmettre aux enfants.
On a le droit à une critique en règle d'une petite voleuse de leur âge pour laquelle ils n'ont aucune compassion et dont la morale est de dire que ses parents lui ont montré le mauvais exemple. Ils ne se posent pas la question de savoir pourquoi ils volent (ce sont des gens pauvres).
Le pompon, ce sont les sauvages, habitants d'une île sur laquelle certains naufragés se sont réfugiés, en référence à l'histoire de Sophie. Ils enlèvent « des Européens qui leur apprennent beaucoup de choses utiles à leur vie sauvage ». Bien sûr bien sûr… Et je passe sur la servilité des domestiques.
A la fin ces jeunes gens se marient entre eux évidemment mais bref, j'arrête d'en parler car ça n'en vaut pas la peine.

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C'est de loin mon préféré de la Comtesse de Ségur.

Après les Malheurs de Sophie et Les petites filles modèles, les Vacances est la conclusion de cette série.
On y retrouve Paul, cousin de Sophie qu'elle croyait disparu à jamais et tout semble s'arranger pour tout le monde dans le meilleur des mondes.
L'histoire s'achève sur une réunion de tous les personnages alors qu'ils sont adultes, et on y découvre alors une Sophie enfin heureuse et épanouie et ça fait plaisir quand on connait toutes les atrocités de la vie qu'elle a rencontré après la mort de ses parents...

Ce livre est vraiment un bon roman, sauf si on n'aime pas les fins heureuses bien sur!

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