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Le roi Cerf tome 1 sur 2

Taro Sekiguchi (Autre)
EAN : 9782203245143
304 pages
Casterman (04/05/2022)
3.96/5   65 notes
Résumé :
Van était autrefois un valeureux guerrier du clan des Rameaux solitaires. Défait par l’empire de Zol, il est depuis leur prisonnier et vit en esclave dans une mine de sel. Une nuit, la mine est attaquée par une meute de loups enragés, porteurs d’une mystérieuse peste. Seuls rescapés du massacre, Van et une fillette, Yuna, parviennent à s’enfuir. L'Empire de Zol ne tardant pas à découvrir leur existence, Il mandate Hohsalle, un prodige de la médecine, pour les traque... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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J'ai beaucoup aimé ce premier tome du Roi Cerf qui nous entraîne à Aquafa, contrée imaginaire, sur les traces de Van, esclave qui parvient à prendre la fuite avec une fillette après qu'une attaque de loups ait décimé tout le monde.

L'intrigue est assez touffue, avec une situation politique tendue qu'une mystérieuse épidémie vient encore envenimer, des personnages ambivalents, un héros mystérieux... Tout est là pour attiser notre curiosité : il y a tellement de réponses à obtenir sur cette étrange maladie et on a vraiment envie de savoir ce vont devenir van et Yuna, sa petite protégée qu'il finit par considérer comme sa fille.

Les dessins de Taro Sekiguchi m'ont beaucoup plu aussi : les paysages sont travaillés, les personnages expressifs, tout comme les animaux d'ailleurs...

J'ai donc passé un excellent moment avec le Roi Cerf et j'ai hâte de découvrir la suite (et fin) de l'histoire, demain...
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Quand j'ai vu passer l'annonce du Roi Cerf, je me suis dit : "Encore un titre de fantasy, ça n'arrête pas." et sachant que la série serait courte, je suis passée à autre chose. Puis j'ai vu au cinéma la bande-annonce du film dont il est adapté et alors les grosses références à Princesse Mononoke m'ont terriblement donné envie de le découvrir. Ai-je eu raison ? Totalement car j'ai adoré ma lecture !

Gros pavé de plus de 300 pages, ce premier tome sur deux du Roi Cerf, nous est présenté par Casterman dans une bien belle édition à la jaquette sur papier canson et avec les pages couleur du début conservées ainsi que le cahier de croquis final. Ça fait déjà plaisir à voir !

Puis quand on ouvre, nous y faisons la rencontre d'une histoire, comme je le disais, fortement inspirée d'une mythologie semblable à celle de Princesse Mononoke, la dimension écologique en moins et politique en plus, qui me rappelle énormément des romans de fantasy que j'adore lire. L'auteur nous plonge dans un univers où deux peuples peinent à cohabiter suite à l'invasion de l'un chez l'autre et à la fausse entente cordiale qui y règne depuis. Comme pour symboliser ce mal qui ronge les relations entre les deux peuples, une mystérieuse maladie s'abat uniquement sur l'un d'entre eux, portée par d'étranges loups noirs.

L'immersion dans l'univers est totale. J'ai beaucoup aimé être d'emblée totalement dépayser et rester en permanence dans cette ambiance entre mystère fantastique et déchirement politique qui vient impacter sur les peuples. Les deux dimensions se marient très bien autour de l'aventure qui nous est proposée, qui démarre dès les premières pages et ne faiblit jamais ensuite, alliant étrangeté, mythologie, politique et relations humaines sous couvert d'une sorte de malédiction qu'un médecin tente cependant de combattre.

Tout commence dans les tréfonds d'une mine, aux côtés d'un prisonnier différent des autres : Van, ancien chef de guerre, enfin plus précisément chef du clan des Rameaux solitaires, des hommes qui étaient les seuls à monter des cerfs pour combattre l'ennemi Zolien. Il va être témoin de l'attaque de cette mystérieuse maladie portée tel un nuage vengeur par des loups noirs venant mordre et contaminer les Zoliens et laissant les Aquaféens tranquille. Il sera lui aussi mordu mais ne mourra pas suite à cela contrairement aux autres, et il pourra ainsi se sauver, avec la jeune Yuna, qu'il prend sous son aile, rejoignant ainsi sa forêt chérie.

L'aventure nous saisit de suite avec cette aspiration de Van, apparemment, à retrouver sa tranquillité d'avant, mais pourchassé par une traqueuse à la solde de l'Empire Zol car un médecin voit en lui la réponse au Mittsual, la Fièvre du loup noir qui ronge les Zoldiens juqu'aux plus hautes sphère. Nous allons donc suivre van dans sa fuite, mais également les Zoldiens dans sa poursuite et les troubles qui éclatent au sein de leur Empire dans les plus hauts niveaux. C'est un mélange assez passionnant.

J'ai beaucoup aimé découvrir les personnages des deux côtés de cette histoire tout sauf manichéenne. Certes Zol est l'attaquant au départ mais on le voit aussi en position de victimes involontaires et c'est parmi ses membres qu'on cherche une solution à cet étrange Mittsual. le docteur est ainsi un personnage qui me plaît beaucoup, car il se contrefiche de la politique, lui il veut juste trouver un remède pour soigner le plus de gens possible. Quant à Aquafa, c'est peut-être le pays qui a été attaqué, mais il ourdit désormais un complot pour prendre sa revanche et dans tout ça demande peu aux petites gens ce qu'ils en pensent. van semble d'ailleurs très détaché de cela, aussi dans le présent que par le passé, et cela interroge sur la politique de ce pays.

Mais au-delà de cette dimension politique importante et de cette maladie brutale, effrayante et mystérieuse dans sa manifestation quasi mystique rappelant le mal de Princesse Mononoke, il y a ici de bien belles relations qui sont portées à notre regard. Tout d'abord, revenons sur le titre : Roi Cerf, il en dit long sur la relation de van avec les pyuika, sortes de cerfs, et la nature. C'est très beau et sincère de le voir évoluer avec eux. Puis, il y a également la jeune Yuna, avec qui il va se comporter tel un père, la protégeant et l'élevant pour qu'elle grandisse et sache sa débrouiller. Enfin, sa rencontre avec des éleveurs de puika va aussi donner naissance à de belles scènes d'amitié dans ce coin du monde tranquille où chacun a le coeur sur la main. C'est reposant. La série est donc très humaine également.

Je suis un peu plus réservée pour l'aspect visuel, que je trouve un peu pauvre par moment. Il se dégage vraiment quelque chose de l'ambiance des décors, des costumes, de la mise en scène du déploiement de cette Fièvre du loup noir, mais après le dessin des personnages n'a rien d'extraordinaire et est assez plat et convenu, avec peu de trait et de profondeur. Les personnages sont tous très lisses graphiquement parlant et je m'attendais à quelque chose de plus fort. On sent que le dessinateur n'a pas cherché à imposer sa patte et est resté proche du film d'animation, qui est lui-même assez lisse et rappelle parfois un style datant des années 70-80... C'est dommage, il y avait matière et possibilité, il suffit de voir quand il est en mode "conte noir", c'est superbe !

Envie d'être dépaysé le temps d'une histoire de malédiction dans un monde de magie proche de la nature où un pays envahisseur se fait punir par des loups vengeant les assiégés, venez lire cette histoire terriblement humaine qu'est le Roi Cerf où les méchants et les gentils se confondent dans un monde plein de gris mais plein d'amour aussi avec ce héros taiseux pour rassurant et solide. Aventure garantie.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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« le Roi Cerf » m'a immédiatement fait envie que ce soit le film d'animation ou le manga. le manga a réussi à parvenir jusqu'à moi avec un petit décalage, ce n'est pas très grave surtout que nous aurons la suite et fin en octobre (le mois de mon anniversaire d'ailleurs, mais pas du tout dans les même dates). Quant au film, je croise fort les doigts de le voir un de ces jours.
La couverture est magnifique, elle sait attirer, ainsi que le titre. Regardez bien, il y a des loups en arrière plan. Ces couvertures qui vous révèlent milles et une chose et surtout des détails si on prend le temps de vraiment bien les regarder. Ainsi d'autres choses y sont cachées peut être, d'ailleurs n'hésitez pas à la regarder encore une fois après la lecture, qui sait, peut être y verrez vous encore d'autres choses, c'est même un conseil général.
Je viens de regarder en relisant et préparant les détails de la chronique, ce coup-ci on n'a pas du tout la même couverture qu'en vo, mais je préfère la notre cette fois-ci, elle dégage vraiment quelque chose de plus fort.

S'il est un peu plus cher que la moyenne, il faut aussi voir que son nombre de pages est plus conséquent, près de 300 pages, qui se laissent en tout cas très bien tournées.
L'univers a vraiment quelque chose qui nous attire dans ses filets, certains paysages sont très beaux, il y a aussi de jolis effets double page. de plus, les Pyuika (sorte/race de cerf cf photos attention au craquage) sont trop mignons et attachants. Ne me dites pas que quand vous voyez van à dos de Pyuika, vous ne rêveriez pas de pouvoir faire la même chose que lui ? Oui, lui, il peut les monter.
Il y a également deux moments particulièrement touchant, le premier c'est quand on entend la référence au roi cerf, le deuxième c'est quand à la fin on nous dit qu'ici il n'y pas de véritables ennemis, juste des différences : « Il n'y a pas de « méchants » dans cette histoire. Elle met simplement en scène des individus qui, chacun avec leurs motivations, font de leur mieux pour survivre. Une histoire ambivalente, qui raconte la vie et la mort, le hasard et la détermination, les rencontres et les adieux. » (Taro Sekiguchi)

Nous commençons également pour notre plus grand plaisir avec quelques pages couleurs. Quant au format papier, il est plutôt bien agréable au toucher.
Plongés au coeur d'une séquence triste où l'esclavage règne, c'est la première fois que nous verrons Van, mais également les loups.
Certains parlent d'un étrange mal que serait le mittsual, aussi appelé la fièvre du loup noir.

Tout ce qui a trait aux royaumes, aux situations, nous le découvrirons tout au long de l'histoire. Toute la dimension politique que je vous laisse découvrir pour votre plus grand plaisir et intérêt.
Mais c'est compliqué, comme malheureusement bien souvent, entre les différents peuples.

Van va se retrouver avec une fillette Yuna, un lien complice semble naître entre eux.
Il survit étrangement à une morsure de loup, il est ainsi recherché car peut être porte il en lui le moyen de vaincre cette terrible maladie.
Il vient aussi du peuple des Rameaux et s'y connaît fort bien en Pyuika, il sait quoi faire, ne pas faire, comment les élever, prendre soin d'eux, les monter.
Au cours du voyage, il croisera des Pyuika mais également des gens qui ne savent pas du tout y faire et font tout de travers alors qu'ils sont censés les élever.

A la base, il est adapté du roman de Nahoko Uehashi, qui n'est autre que la scénariste de Elin, la charmeuse de bêtes. En bref, elle gère pour nous créer de beaux et intéressants mondes de fantasy ainsi que le bestiaire.

J'ai beaucoup aimé l'ambiance, l'univers, des gens qui apprennent à se connaître, les Pyuika, certains plans superbes, certaines scènes magnifiques.
Une belle découverte, vivement la suite et fin.
Quelle belle lecture, différente aussi, j'aime aussi cette façon d'un peu toucher leurs différences, l'ouverture d'esprit.
Pour son univers, l'ambiance et les Pyuika, je vous le conseille fortement.
Si comme moi, vous êtes touchés par ce genre d'univers, vous craquez en voyant un Pyuika, vous aimez les belles réflexions et mettre en avant le respect de la nature, allez le découvrir 🙂
Je m'attends à ce que le tome 2 m'emporte encore plus.

Il m'a manqué le truc en plus, mais ça s'est joué à très peu, et j'ai passé un très bon moment.
Une relecture sera sans doute la bienvenue quand le tome 2 sortira 😉

Au passage (et si vous en avez l'occasion), si ce n'est pas déjà fait, lisez Elin ❤

Tout le monde vous parle de plein de choses, moi je dis si les Pyuika, sorte de cerf, vous font craquer, ça vaut le coup 🙂

Et vous, il vous intéresse ? Les Pyuika vous font craquer ? Vous avez vu le film ? Vous avez lu Elin, la charmeuse de bêtes ?
Lien : https://lesvoyagesdely.wordp..
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J'ai été totalement charmée par ce manga, le scénario est très prenant bien que classique dans l'heroïc fantasy.
La partie reliée aux animaux est intéressante, j'ai hâte d'en savoir plus.
Je ne suis pas une lectrice habituée aux mangas, du coup c'est sûrement dû à mes lacunes dans ce genre mais j'ai trouvé que les scènes de combat s'enchaînent très vite sans une lisibilité très claire.

J'ai aimé l'histoire, la relation entre van et Yuna, les dessins. le trait de crayon est doux et met en valeur la profondeur des personnages notamment de Van.
Une super découverte, maintenant il me faut la suite pour en savoir plus sur van et son pouvoir.
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Merci à Babelio et aux éditions Sakka pour la proposition de lecture. le Roi Cerf, qui a récemment été diffusé au cinéma est ici dans sa version manga. Lorsqu'il est évoqué, immanquablement le parallèle avec Princesse Mononoké est fait. Et il faut dire que si pour moi, il ne l'égale pas, il n'en est pas loin. En effet, ce manga est absolument magnifique, tant par ses graphismes que par son scénario.

Tout commence avec l'histoire d'un royaume, tombé sous la domination de l'ennemi. Si des poches de résistance ont longtemps lutté, celles-ci sont quasiment désormais éteintes. Certains prisonniers sont ainsi tombés en esclavage, dont Van. Une nuit, la mine est attaquée par des loups, porteurs d'une maladie mortelle, dont on ignore tout. Or Van, mordu, survit. Avec Yuna, une petite fille, ils parviennent à s'enfuir. Mais l'Empire a appris leur existence et envoie son médecin le plus réputé sur ses traces, dans l'espoir de trouver un remède à cette maladie qui pourrait bien décimer tout le pays si elle n'est pas arrêtée.

Je n'ai pas encore vu le film mais cette version manga m'a donné très envie de le découvrir. L'histoire est prenante, bien rythmée et nous promet bien des révélations à venir. Ce premier tome consiste surtout en une mise en place, les bases de l'intrigue étant ici posée. À commencer par la relation entre van et Yuna. van fait partie d'un ancien clan réputé pour avoir longuement résisté à l'envahisseur, les Rameaux Solitaires, mais qu'en est-il de la mystérieuse fillette qui l'accompagne ? Lors de l'attaque des loups dans la mine, l'un d'eux s'est saisi de la petite fille pour l'emmener. Parvenant à la sauver in extremis, van a été mordu et fait montre de capacités particulières depuis. Pourquoi tenter d'enlever Yuna ? Et comment cela se fait-il que van ait survécu à la morsure alors que tant d'autres en meurent ? Que signifie la soudaine réapparition de la maladie ? Punition divine ? Malédiction contre l'envahisseur ? Complot ? Au milieu de cette guerre de pouvoir entre un royaume envahisseur et un royaume à genoux, Van, lui, ne pense qu'à une chose : protéger Yuna. Mais en aura-t-il seulement l'occasion ?

Conclusion
Ce premier tome du Roi Cerf nous emmène au coeur d'un royaume déchiré par la guerre et dont les rapports de force vont à nouveau vaciller suite à la réapparition d'un mystérieux mal. Alors même que la population est décimée jour après jour par la maladie, un espoir se fait jour en la personne de Van, seul homme ayant survécu à la maladie connu. Mais derrière les conflits de pouvoir et la propagation de la maladie mortelle, une autre vérité est sur le point d'émerger. van et Hohsalle sont-ils prêts à l'entendre ? Seule la suite nous le dira !
Lien : https://flowerpanda04.wixsit..
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Il est vrai que j'y ai survécu, médecin. Mais je ne suis pas venu à bout de la maladie. Disons plutôt qu'elle vit en moi. J'ai même parfois l'impression que c'est elle qui me maintient en vie.
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- En voyant un tel symbole de puissance, qui pourrait croire que Zol n'est pas maître en ces lieux ? Quel affront... Mais je suis et je reste le roi d'Aquafa. Il m'incombe de rendre aux aquaféens les clés de leur avenir et ce, quels que soient les sacrifices nécessaires. Ainsi soit-il.
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