AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Au temps de Botchan tome 1 sur 5

Sophie Rèfle (Traducteur)
EAN : 9782020570688
247 pages
Seuil (01/10/2003)
3.33/5   104 notes
Résumé :
Japon 1905. An 37 de l'ère Meiji. Natsume Soseki, l'un des plus grands écrivains japonais modernes, se coupe les ongles au soleil de la véranda de sa maison bucolique, pendant qu'un petit chaton noir se promène entre ses jambes. De retour d'Angleterre et passablement déprimé, Soseki se lance dans l'écriture de son œuvre majeure et jubilatoire : le célébrissime Botchan. C'est le point de départ choisi par le dessinateur Jiro Taniguchi et l'écrivain Natsuo Sekikawa po... >Voir plus
Que lire après Au temps de Botchan, Tome 1Voir plus
Ayako, tome 1 par Tezuka

Ayako

Osamu Tezuka

4.01★ (780)

3 tomes

L'Arbre au Soleil, Tome 1 : par Tezuka

L'Arbre au Soleil

Osamu Tezuka

3.92★ (143)

8 tomes

Black Jack, Tome 0 : Couleur par Tezuka

Black Jack

Osamu Tezuka

4.08★ (443)

18 tomes

Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
3,33

sur 104 notes
5
3 avis
4
6 avis
3
5 avis
2
1 avis
1
2 avis
L'ère Meiji. La guerre russo-japonaise se termine. le 19e siècle vient de refermer ses volets, le nouveau siècle devient un adolescent vindicatif, turbulent, en proie à de multiples questionnements identitaires. Qui lira « Botchan » de Natsume Soseki comprendra le bonheur qu'offre la lecture de cette première manga littéraire (en cinq tomes) de l'histoire de la bande dessinée, crée par Jiro Taniguchi, mangaka , et Natsuo Sekikaw, scénariste
Nous vivons les dernières années de l'ère Meiji. Période troublée politiquement, socialement, période riche, intense et foisonnante intellectuellement , période dans laquelle Soseki a fait le choix de faire évoluer le jeune héros de son roman : « Botchan ». le premier volume de cette série nous permet de découvrir un peu mieux le travail de Soseki, sa vie, ses angoisses, son travail d'écrivain, ainsi que le cercle intellectuel dans lequel il évoluait . C'est l'occasion, pour celles et ceux, qui comme moi, ne connaissent que peu de choses sur cette période de l'histoire littéraire du Japon, d'accéder à une mine d'informations à travers une myriade de portraits regroupant les intellectuels japonais les plus marquants de l'ère Meiji :
Tayama Katai, écrivain, fondateur du le genre littéraire japonais naturaliste appelé roman « je »
Ito Sachio, poète, essayiste
Kindaichi Kyosuke, linguiste, romancier, transcripteur des sagas du peuple des Aïnous
Shirase Nobu, explorateur polaire
Otsuka Kusuoko, écrivain
Tamura Toshiko,écrivaine, féministe
Tokutomi Roka, traducteur, romancier
Ishikawa Takuboku, poète
Kunikida Doppo, poète, romancier
Higuchi Ichiyo, romancière
Yanagita Kunio, fondateur de l'ethnologie du folklore au Japon
Mori Ogai, romancier, traducteur en autres des oeuvres de Calderón, Lessing, Daudet ou Hoffmann, Strindberg, Henrik Ibsen, Andersen .
Shimazaki Toson, poète, romancier, essayiste,
sans oublier bien évidemment Soseki.
Sans hésiter, je plonge déjà dans le 2e tome de cette série… à suivre

Astrid Shriqui Garain
Commenter  J’apprécie          141
Jirô Taniguchi et Natsuo Sekikawa reprennent une période de la vie de Natsume Sôseki, un grand écrivain nippon, notamment lors de l'écriture de son roman "Botchan". Aujourd'hui, il s'agit d'un classique qui est étudié dans toutes les écoles japonaises. Il aura fallu douze ans à Sôseki pour l'écrire intégralement. En parallèle, les auteurs nous décrivent un pays en évolution au début des années 1900. Leur texte a été publié de 1986 à 1987 dans un hebdomadaire.
On y parle de la guerre russo-japonaise ayant abouti à la signature d'un traité très critiqué à l'époque. La vision de la Corée et de la Chine y est évoquée. Puis, surtout, la position du Japon face à l'Occident qui évolue très vite. le pays souhaite s'ouvrir au monde mais les japonais sont encore soucieux de préserver leurs traditions et leur culture.
Au sein de l'oeuvre, on croise la route de nombreuses personnalités et d'intellectuels allant du mouvement féministe, aux poètes et aux hommes politiques qui ont contribué à faire évoluer la pensée japonaise.

Taniguchi et Sekikawa ont mis du coeur à leur ouvrage. Ils ont voulu écrire sur l'ère Meiji : une époque liée aux grands bouleversements mais aussi à la situation de pauvreté dont le pays souffrait. Les dessins expressifs de Taniguchi reflètent l'importance de décrire l'état d'esprit de Sôseki à cette période et de respecter l'histoire japonaise. Ce qui est, à mon avis, une belle réussite.

Lien : http://labibliothequedemarjo..
Commenter  J’apprécie          190
Au temps de Botchan... Bon je suis dans une phase Taniguchi... en gros je range ma bibliothèque et je relis...

Donc " Au temps du Botchan" ou le manga un peu duraille à rentrer dedans, et cela pour plein de raisons.... Mais que quand même c'est chouette, rien que pour le dessin, rien que pour les trucs de la vie de tous les jours que t'apprends à travers cette lecture... si.

Pitch, même si pas vraiment non plus...

Japon milieu de l'ère Meiji (1868/1912).. quand l'occident et le Japon se clashent et se découvrent... Quand le Japon veut faire comme l'occident quitte à tout renier.. quand les japonais sont perdus face à tout ça... avec l'arrivée du capitalisme et donc du socialisme forcement, l'arrivée de la mode et de la culture occidentale.. et puis l'arrivée des cons... si...
Soseki ça vous dit quelque chose? un auteur Japonais, qui a écrit le roman " Botchan"... Il a été étudier en Angleterre, ça c'est pas super bien passé... Il est revenu, et nous allons suivre la construction de son roman, nous allons suivre cet auteur avec ses potes, ses contemporains, et ses questions existentielles... et les question de Sekikawa ( l'auteur du manga) c'est quoi être Japonais?...
Voilà en gros, dans les grandes lignes...

Et c'est duraille, parce qu'il y a pléthore de personnages, et désolée de le dire, mais je ne les connaissais pas... A part Soseki et encore, juste de nom... Mais d'un autre côté ça m'a donné envie de me pencher sur ses écrits, et c'est plutôt une bonne chose ( enfin pour moi, donner envie, se demander, et être curieuse..^^)
Mais quand même malgré toutes les notes en bas de pages, censées aider la lectrice lambda que je suis, je dois avouer tout ça, ça m'est un peu passé au dessus...
Donc à un moment j'ai eu comme un doute, j'avais deux possibilités
1) je lâche l'affaire, je ferme le bouquin et je passe à autre chose, le côté tant pis ça marche pas à chaque coup.
2) Je continue, je prends le truc comme ça vient, et tant pis, j'essaie de trouver mon compte ailleurs...

J'ai fait la 2..^^
Oui j'ai fait la deux, parce que le dessin de Taniguchi est juste génial, drôle, beau, tendre...
Parce que dans ma tête j'avais plein de chose qui cliquaient, j'arrête pas de lire des mangas ere Meiji ( Isabella Bird l'exploratrice, Lady Snowblood) et à chaque fois j'ai appris des choses, sur comment ça se passait à cette époque, essayer de me mettre dans les chaussures de ces gens, face à tous ces changements, face à eux même...

Et avec "Au temps du Botchan", c'est pas la campagne d'Isabella Bird, c'est pas les bas-fonds de Yuki ( Snowblood) c'est la ville, les érudits, et c'est encore autre chose...
Y a des samouraïs ( c'est traduit chevaliers et je me dis que c'est pas très heureux niveau trad) errant étudiant.. Ah bon, ça se peut ça?
Y a des mixes improbables au niveau des fringues...^^
Y a un chat...
Y a les maisons, et l'engawa ( mon rêve, je veux ça dans ma maison...)
Y a des planches que je veux agrandir pour mettre dans mon salon.. les grandes, la première de la brasserie est juste magique..^^
Y a des féministes, y a des désirs de mieux, y a de l'immobilisme..
Et puis y a des Haiku.. là ça, ça m'émeut pas une miette...

Oui y a des tas de choses autres que tous ces auteurs que je connaissais pas...
Et donc j'ai enchaîné avec le deux, je l'avais sous le coude. Pour voir encore, pour apprendre encore, pour découvrir encore...
Commenter  J’apprécie          70
L'histoire se déroule au Japon au début du XXème siècle, correspondant à l'ère Meiji. Natsume Soseki est un professeur de littérature de 38 ans, un peu trop porté sur l'alcool cependant qui décide un beau jour de vivre uniquement de sa plume. Publiant quelques épisodes de de ses précédents écrits dans un journal, celui-ci vit plutôt bien puisque, il cumule cette rentrée d'argent avec son travail de professeur de littérature à l'université impériale de Tokyo et celui de professeur de littérature anglaise pour les premières années de l'université de Tokyo. Cela lui permet d'ailleurs d'accueillir régulièrement chez lui d'anciens étudiants pour qui il s'est pris d'amitié et qui sont à la foisses compagnons de beuverie et ses confidents. Cependant, il entreprend cette fois-ci de se lancer dans l'écriture d'un roman qu'il publiera sous le nom de "Botchan" et espère pouvoir vivre uniquement de ce travail là. Y arrivera-t-il et aura-t-il le courage de sacrifier certains de ses loisirs pour pouvoir se contenter uniquement du salaire de sa plume ?
Premier tome parfois un peu difficile à suivre puisque l'auteur y met en place tout le décor, nous présente à la fois à ses personnages principaux mais aussi aux plus grandes figures de l'époque qui ont marqué la littérature japonaise et nous bouscule aussi un peu en nous parlant un peu de l'histoire du Japon. Cependant, tous ces éléments réunis contribuent à faire de ce dernier non pas un simple manga un ouvrage à multiples étiquettes, ce qui le rend à la fois intructif et agréable à lire !
Commenter  J’apprécie          130
Une lecture intéressante mais que j'ai trouvé un peu difficile.
J'ai trouvé le début embrouillé, j'ai eu souvent du mal à identifier les lieux, les temps, les personnages mais ça s'est amélioré une fois que j'ai compris le concept de l'oeuvre et, parce qu'elle gagne en cohérence et en clarté à mesure qu'on avance (sans doute les bienfaits de la création/parution par épisodes).
Dans ce premier tome, on rencontre l'auteur Natsume Sosêki ainsi que les personnes et les situations qui lui ont inspiré son roman Botchan qui est un classique au Japon. Je l'avais lu juste avant, ce qui m'a permis de comprendre les allusions plus ou moins explicites - sans cela, je serais clairement passée à côté.
Ce qui a également contribué à mon trouble, c'est la volonté des auteurs de montrer le foisonnement culturel de l'époque (ère Meiji, fin XIXème) et introduisant d'autres personnalités artistiques mais sans qu'ils prennent part à l'action. Ainsi, le plus souvent, ils apparaissent dans une case (dans la rue, dans le bar, à la gare où se situe l'action et les personnages principaux), nom et pedigree sont précisés en note et c'est tout. Quelques uns sont évoqués plus longuement et par touche au fil des épisodes, on apprend des petites choses - mais cela laisse sur sa faim, et souvent ouvre à peine l'appétit pour une néophyte comme moi - les spécialistes y prennent sans doute un grand plaisir, connaissant tout le sous-texte.
Je vais lire le tome suivant, qui n'évoquera plus le roman de Soseki puisqu'un sort lui a été fait dans cette première partie, en espérant que les personnalités soient présentées de manière moins anecdotique et disparate.
Cette lecture m'a tout de même permis de mieux approcher les enjeux de l'ère Meiji et la confrontation des civilisations et des valeurs qu'elle introduit, base du Japon d'aujourd'hui. J'espère que la suite me permettra d'approfondir et de construire une compréhension raisonnée de cette période.
Pour ce qui est du dessin de Taniguchi, on ne peut qu'admirer sa précision me semble-t-il.
Commenter  J’apprécie          100


critiques presse (1)
Bedeo
03 septembre 2019
Premier volet d’une fresque inspirée de la vie de l’écrivain Natsumé Sôseki, qui porte la bande dessinée historique au plus haut.
Lire la critique sur le site : Bedeo
Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Autrefois, dans les demeures citadines du Japon, on trouvait une sorte de véranda appelée engawa. La salle de séjour, la pièce la plus importante d'une maison, en possédait nécessairement une. Des panneaux coulissants en verre formaient une limite entre les planches de l’engawa et les tatamis de l'intérieur. Les jours où soufflait un vent frais, on ouvrait en grand ces panneaux pour le laisser passer et, lorsqu'il faisait doux, le chef de famille se coupait les ongles sous cette véranda.
De l'autre côté de l’engawa, il y avait un petit jardin, séparé du monde extérieur par une haie. En général, celle-ci ne dépassait pas la poitrine d'une personne. Elle n'arrêtait pas le regard des passants mais représentait une barrière symbolique. Le séjour était visible de tous, et depuis celui-ci on pouvait apercevoir l'extérieur.
Dans le Japon de cette époque, il était difficile d'avoir des secrets ailleurs que dans son propre cœur. Même les gens très instruits de l'ère Meiji ne surent finalement pas trouver de mots adéquats en japonais pour traduire le terme « vie privée ».
Commenter  J’apprécie          140
Je ne comprends pas du tout où va le Japon. Se contenter d'imiter l'Occident n'est pas une bonne chose. L'Occident est ce qu'il est : insensible et égocentrique. Au train où vont les choses, le Japon va devenir un tigre de papier.
Commenter  J’apprécie          80
p.190-1.
Je suis d'accord avec lui. Les femmes ne doivent pas dépendre des hommes. Pourquoi une épouse devrait-elle être soumise à l'égoïsme de son mari ?
Commenter  J’apprécie          60
Les fleurs du mensonge les plus luxuriantes poussent justement sur des racines solides. (p.48)
Commenter  J’apprécie          90
Je préfère écrire des chrysanthèmes qui vivront dix jours que des iris qui n'en dureront que six.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Jirô Taniguchi (46) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jirô Taniguchi
Dans le 161e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Storyville, l'école du plaisir que l'on doit au scénario de Lauriane Chapeau, au dessin de Loïc Verdier et qui est édité chez Glénat. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du deuxième tome de Madeleine, résistante baptisé L'édredon rouge, titre que l'on doit au scénario conjoint de Jean-David Morvan et Madeleine Riffaud, au dessin de Dominique Bertail et c'est publié chez Dupuis dans la collection Aire libre - La sortie du premier tome sur deux de l'adaptation du roman d'Umberto Eco Le nom de la rose par Milo Manara, un titre édité chez Glénat - La sortie du troisième tome de La fortune des Winczlav, un titre baptisé Danitza 1965 que l'on doit au scénario de Jean Van Hamme, au dessin de Philippe Berthet et c'est édité chez Dupuis - La sortie de l'adaptation en bande dessinée du roman Indiana de George Sand, adaptation que l'on doit au duo Catel Muller et Claire Bouilhac ainsi qu'aux éditions Dargaud - La sortie de l'album Je suis au-delà de la mort ! Que l'on doit L'homme étoilé et aux éditions Le Lombard - La réédition de l'album Elle s'appelait Tomoji que l'on doit à Jirô Taniguchi et aux éditions Rue de Sèvres à l'occasion de leurs 10 ans
+ Lire la suite
autres livres classés : mangaVoir plus
Les plus populaires : Manga Voir plus


Lecteurs (252) Voir plus



Quiz Voir plus

Jirô Taniguchi

Dans quel film le mangaka apparaît-il?

Quartier lointain
L'élégance du hérisson
Stupeur et tremblements

10 questions
65 lecteurs ont répondu
Thème : Jirô TaniguchiCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..