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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
1962, Phoenix, Arizona, JFK est Président, l'embargo des Etats-Unis contre Cuba est mis en place, l'homme n'a pas encore marché sur la lune ; le rêve secret de Scott, adolescent, est d'être cet homme, le premier à poser le pied sur la lune. Tous les matins, Scott court pour arriver à l'arrêt avant que sa mère descende du car qui la ramène à la maison après une nuit de travail aux Urgences de l'hôpital de Phoenix. Ce rendez-vous quotidien c'est leur moment de bonheur, leur secret. Après, elle rentre à la maison, Scott se rend aux cours en compagnie de son cousin Mike dont le père est mort à la guerre de Corée tandis que le père de Scott a survécu au débarquement mais est rentré blessé à la jambe, il boitte, sujet de moquerie des jeunes. Depuis son retour, Jeffrey Hatford boit plus que de raison, bat son fils, est désagréable avec sa femme ... Je ne vais pas raconter l'histoire, à vous de la découvrir.
Premier livre lu de l'auteur, ce ne sera pas le dernier !

Challenge Petits plaisirs - 189 pages
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Début 1960, Scott jeune adolescent vit entouré de sa mère infirmière et de son père blessé de guerre. Son père est violent physiquement et verbalement, et ne semble pas se rendre compte du mal qu'il fait à sa famille. Un jour où il frappe sa mère, Scott le met en joue avec un fusil, mais ne tire pas. Il s'enfuit, l'amour que lui porte sa mère le fait revenir. Tous les deux ont déjà essayé de s'enfuir, mais il les a toujours rattrapé. Jusqu'au jour où sa mère, battue et humiliée une nouvelle fois, décide de s'enfuir. Ils partent tous les deux et lorsqu'ils pensent être sauvés, un grave accident se produit.
Un livre noir et cruel, mais qui décrit bien la douleur de tous ces blessés de guerre, et qui laisse penser que l'être humain ne peut changer que lors d'un drame.
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Région de Phoenix, Fin des années 1960.
En plein coeur de la guerre froide, JFK vient d'être élu, la crise de Cuba secoue les Etats-Unis et c'est dans ce contexte que l'on découvre Scott Hatford.
Jeune homme perdu entre l'amour démesuré de sa mère et la violence de son père,
Jeffrey Hatford, le père, a hérité de la Seconde Guerre Mondiale et du débarquement en Europe un caractère en acier, une jambe boiteuse et sur
tout une violence intérieure incontrolable.
De retour dans sa patrie, il fait régner la terreur dans sa maison en battant sa femme et son fils.
"Mam", la mère de Scott, tente donc de calmer les sautes d'humeur de son mari, tout en travaillant chaque nuit aux Urgences de l'hôpital de la région.
Au milieu de cette opposition, Scott ne rêve que d'une chose : s'enfuir avec sa mère loin de cette misère.
Après plusieurs fugues avortées, il décide de s'opposer à une rixe entre ses parents en braquant sur son père le fusil de chasse familial.
Cet épisode tragique passé, sa mère décide de l'emporter dans sa fuite vers un avenir meilleur, en tout cas espéré.
Et là, le livre change de face autour de l'Accident.

Tout en psychologie et en réflexion, ce récit contient plusieurs atouts dans sa manche.
Le cadre tout d'abord : réalisé d'une main de maître par le français Laurent Seksik, on croit vraiment se retrouver dans les USA des années 1960, balloté entre espoir et tension. Une véritable guerre froide.
Les séquelles de la guerre : Admirablement décrites et construites, les blessures de guerre du père, tant physique que psychologique, nous montre un autre visage des héros de guerre, celui de la douleur et de la souffrance.
Le drame familial : Les difficiles relations entre le père et la mère, du point de vue de Scott, sont à la fois poignantes et intéressantes. Leurs récits sonnent vrai, un peu trop même parfois pour rester insensible.
L'Accident et la perte : Après l'accident, la lente convalescence, le coma et la douleur du réveil. Autant de pages (environ 50) assez touchantes qui changent totalement le ton du roman.

En bref, une réussite sur beaucoup de tableau. Un livre varié, documenté qui touche du doigt des sujets très intéressant.
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Au début des années 60 dans une famille américaine : un fils profondémment attaché à une mère douce, belle et aimante qui lui permet de supporter la folie d'un père revenu de la guerre infirme et brisé psychologiquement. On comprend que la mère a essayé déjà de s'enfuir mais n'a pas réussi. Une violence de trop et c'est l'ultime tentative de fuite...
Cette histoire est poignante. On ne se souciait pas à cette époque des conséquences psychologiques des horreurs de la guerre sur les anciens combattants et les femmes ne pouvaient pas facilement quitter leur mari.
L'écriture très riche est faite de phrases très longues. Ce qui m'a un peu inquiétée dans les premières pages. Mais en fin de compte ne m'a pas lassée.
La redemption des derniers chapitres est peut être un peu convenue ?
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Laurent Seksik, La légende des fils - 2011 -

Médecin français né en 1962, Seksik commence à écrire à l'âge de 18 ans en même temps que ses études en médecine. Surtout connu pour ses exofictions relatant des morceaux de la vie de Stefan Sweig ou encore du fils d'Einstein, il écrit aussi des romans dont son cinquième, La légende des fils.

Scott, adolescent rêveur, voue un amour particulier à sa mère mais déteste son père violent. Qui sait si le rêve et l'espoir viendront changer le cours des choses...

L'oeuvre se passe dans les années soixante aux USA. La reconstruction de l'esprit de ces années-là est parfaite à mon sens. Même si les allusions religieuses m'ont un peu ennuyée, elles étaient sans doute nécessaires à la construction du paysage intérieur des personnages et au respect de l'époque décrite. La trame du récit pourrait sembler banale et le sujet m'intéressait plus ou moins, mais j'ai été happée par le style de l'auteur, un style riche, puissant, émaillé de répétitions et d'énumérations vivantes et évocatrices. On a droit aussi à de longs monologues vibrants qui nous permettent de saisir l'essence de chacun. J'ai particulièrement apprécié le retour, à la fin, de certaines situations qui donnent du poids, de la poésie et de la beauté à l'oeuvre. Cela demeurera pour moi un roman intense, touchant, au dénouement inattendu. Je n'ai pu m'empêcher de penser à Stefan Sweig et je ne suis pas surprise de constater que l'auteur a écrit une exofiction qui en parle et que je lirai. En somme, une oeuvre à lire jusqu'au bout. Moi, je retiens le nom de Seksik.
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Une famille américaine composée de Scott, jeune adolescent un peu rêveur, très fusionnel avec sa mère Mam, une femme douce mariée à Jeffrey. Celui-ci est revenu de la deuxième guerre mondiale avec une jambe boiteuse et beaucoup de violence en lui... La mère et le fils sont très malheureux près de cet homme qui ne sait pas se contrôler et qui les frappe régulièrement Scott et Mam n'ont qu'une envie : fuir le plus loin possible de cette vie pleine de violence, de cris…Après plusieurs tentatives avortées, ils réussissent leur départ. Mais malheureusement un accident de la route mettra fin une fois de plus à leur fuite. Après le coma, les mois de rééducation, Scott découvrira l'autre visage de son père, un père aimant dont toute violence à disparue. Un très beau livre, aux personnages attachants. Beaucoup d'émotions ressenties dans la deuxième partie avec cette question : pourquoi faut-il que quelqu'un meurt pour que la violence disparaisse et que la vie se remplisse d'amour ?
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La Légende des fils/Laurent Seksik
Un amour maternel et filial exclusif et infini et la violence extrême d'un père victime de séquelles d'après-guerre sont le thème de ce roman de Laurent Seksik, sur toile de fond de grands espaces de l'ouest américain emplis de couleurs lumineuses et de parfums sauvages.
Nous sommes à l'époque de la guerre froide parvenue à son paroxysme avec l'affaire des missiles de Cuba. Scott, quatorze ans, garçon rêveur, en définitive admire un père qui ne l'aime pas ; il n'en éprouve pas de haine pourtant. Leur vie va se croiser, diverger et se recroiser. Son besoin de tendresse, il le trouve auprès d'une mère qui le chérit.
le style est poétique avec souvent de longues phrases qui traduisent bien la pensée de Scott en une sorte de monologue intérieur. Une belle écriture.
Cependant, j'ai trouvé quelques longueurs et trop de références inutiles à mon sens à la religion. Il y a peu d'action et par moments on se lasse de ces longs monologues.
Je ne regrette toutefois pas d'avoir lu ce roman, mais je doute que je relirai.
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