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sur 203 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Cette BD est l'adaptation du roman éponyme de Laurent Seksik qui raconte les derniers six mois de l'écrivain réfugié au Brésil avec Lotte, sa jeune secrétaire devenue sa deuxième femme.
Le récit nous fait partager la lente dépression dans laquelle Stefan Zweig s'enfonce au fur et à mesure des événements tragiques qui secouent cette Europe dont il se faisait une idée si idéale, jusqu'à la décision de se donner la mort le 22 février 1942. Parallèlement, les auteurs esquissent un portrait de Lotte, passionnément amoureuse, dévouée, mais affaiblie par de terribles crises d'asthmes. Lotte tente d'éclairer la vie de Stefan par un indéfectible optimisme, l'organisation de sorties, d'une fête amicale pour les soixante ans de son mari, mais impuissante à sauver l'homme qu'elle aime, de trente ans son aîné, fatigué de vivre, elle choisit de le suivre dans la mort, comme elle l'a toujours accompagné dans la vie.
Cette BD m'a semblée déséquilibrée. Autant les dessins, les aquarelles de Guillaume Sorel, sont très beaux, aux couleurs délavées et nostalgiques, autant le scénario et les dialogues m'ont semblé pêcher par un manque de naturel. Les personnages citent plus qu'ils ne parlent. Les auteurs veulent nous donner une leçon d'histoire, et étouffent le récit par un trop grand nombre d'informations, comme s'ils avaient la volonté de dire le maximum de la vie et l'oeuvre de Stefan Zweig, d'une façon bien trop didactique. Visiblement, la priorité a été donnée à la pédagogie, au détriment d'un récit cohérent et vivant.
Les moments les plus réussis pour moi sont les moments où les personnages se taisent, où l'on ne nous explique rien mais où l'on nous laisse l'espace d'imaginer et de ressentir un état d'esprit. Ainsi, lorsque Lotte va s'acheter une magnifique robe rouge, pour raviver la flamme, célébrer la vie, quand Stefan évoque Vienne et qu'apparaissent la grande roue du Prater ou « le Baiser » de Klimt. Il aurait fallu que le dessinateur s'affranchisse davantage de l'écrivain, car trop souvent le sentiment que les dialogues sont des extraits in extenso du roman tue l'émotion. Par ailleurs, sur un plan exclusivement visuel, les bulles empiètent bien trop sur les dessins, ce qui à la longue m'a agacée et gâché mon plaisir.

Lien : http://parures-de-petitebijo..
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(...)
Mais ce personnage n'est pas seul, il est accompagné par une jeune et belle femme, Lotte, son épouse et secrétaire particulière. Tout au long de ce récit, le lecteur observe le rapport entre ces deux personnages. Elle, jeune, solaire, sociable mais malade d'un asthme sévère; lui, sexagénaire, lunaire, solitaire, écrivain au sommet de la reconnaissance mais empreint d'un spleen inguérissable. le moteur du récit est à la fois, dans la complexité de leur relation mais aussi dans ce rapport de force inconscient qu'ils entretiennent entre eux et les autres. Rapport complexe et plutôt bien rendu.

Mais je trouve pourtant qu'il manque un certaine fluidité dans le récit. J'ai parfois eu l'impression de franchir abruptement des étapes psychologiques par pallier. On voit diverses scènes étalées sur plusieurs mois, des moments précis que l'on sent primordiaux dans l'évolution du personnage. Mais cette construction rend le récit bizarre, fait de multiples ruptures successives. Il serait presque facile de diviser ce récit en chapitre comme on peut le faire dans un DVD par exemple. Nous sommes ici, je pense, dans la limite du genre biographique en bande dessinée. le temps de ce média, forcément plus rapide car plus dense qu'un roman demande beaucoup de subtilité pour ne pas donner l'effet d'une suite de passages obligés afin de respecter la chronologie. Visiblement, l'écriture d'un roman et d'une bande dessinée n'est pas le même travail. Je n'ai malheureusement pas lu le roman original paru en 2010. Mais j'imagine que ces étapes sont moins visibles.
(...)
Lien : http://www.iddbd.com/2012/08..
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Une déception. Ni le scénario ni le dessin ne m'ont convaincue. Je n'ai pas eu le sentiment de retrouver l'auteur du Monde d'hier.
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