Quelle lecture, mais quelle lecture!! Passionnante!!!
Le biologiste que je suis s'est délecté de découvrir, vraiment découvrir tout cet écosystème souterrain dont je n'imaginais pas l'existence et qui révolutionne véritablement ma conception des sols et de la culture.
C'est une lecture longue, parfois difficile, mais toujours passionnante, et toujours présentée de façon très didactique. Médaille d'or de la vulgarisation scientifique mais aussi du complet et du sérieux à la fois. Bravo, bravo.
J'avais commencé ce livre initialement pour monter des expériences de biodiversité du sol à monter en classe de primaire, mais je me suis tellement pris au jeu que je suis à deux doigts de me convertir dans l'agroécologie rien que pour exploiter toutes ces compétences acquises.
Merci docteur Selosse pour cette leçon de vie!!!
Commenter  J’apprécie         120
Un livre sur le sol pour lequel j'aurai pris le temps d'une lecture posée et fragmentée afin d'assimiler au mieux cette multitude d'informations et de connaissances. Au final je n'en ai retenu sans doute qu'une part infime mais cela me conforte dans ma philosophie et ma pratique dans mon modeste jardin.
Un livre qui malheureusement ne sera sans doute lu que par peu de lecteurs !
Amis lecteurs soucieux de notre environnement, prenez le temps de lire cet excellent essai sur le monde qui est sous nos pieds et qui est bien l'origine et l'avenir de notre monde.
Commenter  J’apprécie         30
Livre de vulgarisation scientifique écrit par un scientifique et donc rigoureux, parfois difficile à suivre, en raison des concepts nouveaux qu'il fait découvrir, et qu'il faut assimiler pour poursuivre la lecture.
Mais il offre une vision toute différente du sol, et de son rapport à l'humanité.
Le jardinier amateur que je suis tentera de cultiver son potager en tenant compte des concepts scientifiques expliqués dans le livre.
Commenter  J’apprécie         10
Il m’a fallu du temps pour m’interroger sur ce qu’est le sol, car mes propres études universitaires ne furent guère disertes sur ce sujet : vague cadre de vie de la racine, milieu riche en microbes, site du recyclage de la matière organique… Mais en rien un objet digne d’étude à part entière. Les enseignements universitaires sur le sol étaient alors souvent stéréotypés, peu appliqués et… pas toujours très clairs : une collection de banalités convenues. C’est donc peu de mon cursus initial que provient ma prise de conscience. Alors que les forestiers et les agronomes donnaient plus d’importance au sol, car la production végétale lui doit tout, à l’université, comme à Normale sup où j’étudiais, cela paraissait assez technique et peu important. C’est mon cheminement ultérieur qui a été la source de ma découverte du sol.
Parler de sol amène à recouper des aspects de mes précédents livres, sur les microbes et leurs interactions avec les espèces vivantes, et sur les tannins, ces substances des plantes importantes jusque dans les sols. À force d’explorer la trame de la nature, on recroise certains fils déjà tissés. Je me suis permis des reprises de courtes sections de ces deux livres ici et là. Pardon à mes lecteurs les plus fidèles, peut-être ennuyés d’une redite : du moins reverront-ils les mêmes objets sous un autre angle, que j’espère nouveau et clarificateur. Pour les autres, ils auront avec ce volume un ensemble autonome ; ils ne liront les autres que par envie, et non par incompréhension. Les ambitions de l’ouvrage restent triplement les mêmes que dans mes deux livres précédents.
L'andalousie est parfois surnommée le "jardin de l'Europe" ...L'eau provient des rivières et du sous-sol, dont les civilisations qui se sont succédé là ont progressivement amélioré l'apport aux sols, par ailleurs peu épais. Les romains édifièrent canaux et aqueducs, en un savoir faire de déplacement de l'eau selon la gravité qui perdura, plus ou moins bien conservé par les ordres religieux, jusqu'aux invasions arabes. Entre le VIIIème et le XVème siècle, la domination arabe raffina les pratiques au-delà de l'entretien, par exemple avec l'introduction de la roue à godets, ou noria, qui remonte l'eau grâce à une traction animale.
[...] le plus grand organisme vivant connu est un armillaire d'une forêt de l'Oregon. Il couvre une surface de 965 hectares (soit 1 350 terrains de foot) et son âge est estimé entre 1 900 et 8 700 ans. On évalue son poids entre 7 600 et 35 000 tonnes. [...] Quel paradoxe qu'un microbe (invisible dans ses parties) puisse être... si grand, n'est-ce pas ?
Il verra aussi s'avancer vers vous l'auteur : nu, tout juste vêtu de savoirs compilés, vulnérable dans sa sincérité, limité par sa sujétion aux connaissances acquises et certainement bien peu politique.
Marc-André Selosse vous présente son ouvrage "L'origine du Monde : une histoire naturelle du sol à l'intention de ceux qui le piétinent" aux éditions Actes Sud.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2552140/marc-andre-selosse-l-origine-du-monde-une-histoire-naturelle-du-sol-a-l-intention-de-ceux-qui-le-pietinent
Note de musique : © mollat
Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/
Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux :
Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/
Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts
Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat
Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/
Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat
Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/
Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite