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Critique de Woland


Woland
03 septembre 2008
C'est notre ami Yugcib qui est responsable de ce livre étrange, incongru, où il nous découvre un côté tout à fait inattendu de sa personnalité volontiers portée vers l'utopie et la poésie, j'entends par là son côté noir et grinçant. J'ajouterai bien "iconoclaste" mais de cela, on peut s'en rendre compte dans nombre de ses écrits habituels. Simplement, dans "Grand Hôtel ...", il laisse se déchaîner cette partie de lui-même qui écrit aussi.

Et qui écrit de façon vraiment étonnante. On savait Yugcib grand lecteur et il lui est arrivé de nous confier certaines de ses amours en littérature : Kafka tout récemment, "La Terre" de Zola ... Je ne l'ai pourtant jamais entendu évoquer - en tous cas ni sur Nota Bene, ni sur Alexandrie - ni Rabelais, ni le Boris Vian qui se cachait sous Vernon Sullivan, encore moins Selby Jr ou William Burroughs.

C'est pourtant à eux que j'ai songé en découvrant cet essai tant la jouissance du mot sans fard éclate à chaque phrase - ou presque. Certains le trouveront sans doute outrancier mais évidemment, c'est voulu et un écrivain, quel qu'il soit, peut bien "se lâcher" de temps en temps pourvu qu'il le fasse avec talent.

Or, c'est ici le cas.

Quant à l'histoire, elle est des plus difficiles à résumer. Disons en gros que trois très affreux jojos - dont l'un porte le nom révélateur de "Pou" - partent en dérive et s'en donnent à coeur joie. Cela fait des taches partout - sauf sur le lecteur. A la limite, on pourrait y voir une parabole.

A télécharger gratuitement sur Alexandrie :

http://www.alexandrie.org/

et aussi sur le site de l'auteur :

http://www.e-monsite.com/yugcib/

(Prix Alexandrie 2007 - Catégorie Mixte.)
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