Petrograd. 1919. Journal affamé d’une jeune fille, Fénia, dépecée par la misère et les souffrances au lendemain de la révolution. Ses préoccupations – ses obsessions, plutôt : le système du rationnement, la structure économique du pays, certes.
Mais surtout, Fénia consigne avec une infinie minutie les innombrables malédictions (divisions, mesquineries…) que répand la faim sur sa famille. La Faim est le genre de livre qu’on vit… et qui donne la dalle.