AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Sublutetia tome 1 sur 3
EAN : 9782278059232
288 pages
Didier Jeunesse (19/10/2011)
3.65/5   140 notes
Résumé :
Un roman pour ceux qui veulent savoir ce qu'il y a sous leurs pieds.

Avant cette sortie de classe, Keren et Nathan ne se connaissaient pas vraiment. Séparés de leur groupe, ils se retrouvent seuls dans le métro. Perdus puis traqués, ils s'enfoncent dans les profondeurs de Paris, au cœur d'un monde qu'ils n'auraient jamais dû découvrir...

Le premier tome d'une aventure haletante.
Un roman dans lequel l'univers de Jules Verne renc... >Voir plus
Que lire après Sublutetia, Tome 1 : La révolte de HutanVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
3,65

sur 140 notes
5
5 avis
4
19 avis
3
10 avis
2
2 avis
1
0 avis
Nathan et Keren ont onze ans. Au cours d'une sortie scolaire, ils perdent leurs classes en ratant une rame de métro. Ils décident de rester ensemble et de prendre le train suivant. Mais celui-ci les conduit dans une station désaffectée. Perdus puis traqués, c'est à ce moment-là que les évènements vont les précipiter dans un monde insoupçonnable, celui de Sublutétia (sub pour en-dessous et Lutecia pour Lutèce, le nom de Paris à l'époque des Gaulois). En effet, ils se trouvent dans le même wagon qu'un promoteur qui met en danger ce monde souterrain où vivent d'une part un groupe d'orangs-outangs et d'autres part des humains qui ont décidé de quitter la surface à un moment de leur vie où ils ne se sentaient plus en phase avec la société et ses travers et qui sont prêts à se battre pour ne pas devoir y retourner. Les deux enfants, pris dans la tourmente, vont se découvrir, se rapprocher, s'entraider mais aussi faire des choix et en assumer les conséquences.
Mon avis : Je connaissais déjà très bien les éditions Didier Jeunesse pour ses albums, ses contes et ses ouvrages sur les comptines. Visiblement, il faudra également compter sur elles pour les romans : en choisissant "Sublutetia", premier livre d'Eric Senabre, elles ne se sont pas trompées. En le lisant, on ne peut s'empêcher de penser à l'univers de Jules Verne. Les descriptions montrent un véritable souci du détail, il y a beaucoup de scènes d'action qui nous entraînent comme dans un tourbillon, les dialogues entre les enfants sont pleins d'humour mais aussi parfois de sensibilité, au moment des confidences sur leur vie. Petite cerise sur le gâteau, l'amitié, l'entraide et le courage sont des valeurs mises à l'honneur.
Un plus aussi, l'auteur tient à jour un blog très complet et, par là-même, très intéressant qui ne peut que séduire les jeunes lecteurs (et peut-être étonner les adultes).
Public : à partir de onze - douze ans mais peut tenir en haleine les adultes.
Si vous voulez vous rendre sur le blog de l'auteur, Eric Senabre, vous pouvez suivre cette adresse :
http://www.sublutetia.com/blog/
Commenter  J’apprécie          200
"Les Sublutetiens étaient habitués à vivre de peu, se consacrant au bien de la communauté plutôt qu'à leur propriété personnelle ; ce qu'ils laissaient derrière eux était, de fait, bien plus précieux que des objets. C'était une certaine idée de l'harmonie, du partage, de la vie en communauté qui, là-haut, n'existait que dans les livres."

Eric Senabre est vraiment un conteur de talent !

Après avoir succombé à l'ambiance nimbée de surnaturel du Dernier songe de Lord Scriven, j'ai poursuivi ma découverte de cet auteur avec son premier roman, Sublutetia. Autre lieu, autre époque, immersion immédiate dans le sous-sol de Paris, claustrophobes s'abstenir !

Tout commence par une banale sortie scolaire. Banale jusqu'à ce que deux élèves, Nathan et Keren, ratent leur rame de métro. S'ils prennent tout simplement la suivante, tout va se compliquer quand ils vont se retrouver là où ils n'auraient jamais dû aller…

De couloirs de métro désaffectés en tunnels aussi sombres qu'angoissants, ils aboutissent encore plus profondément, au-delà même des catacombes, dans une cité secrète, une ville sous la ville, la bien nommée Sublutetia.

Mais leur périple va être semé d'embuches. de la conduite d'une locomotive d'un autre âge, à la rencontre des habitants qui peuplent cette cité, qu'ils comptent bien garder secrètes, en passant par la confrontation avec une tribu d'orang-outan, bien décidée à défendre son territoire, les rebondissements sont nombreux et l'histoire vraiment prenante.

Une écriture accrocheuse, de belles valeurs mises en avant et un imaginaire fabuleux sont au centre de ce premier tome. La découverte de cette ville et de la vie sous terraine est intrigante et dépaysante. Si on pense bien évidemment à des auteurs comme Jules Verne, ce monde m'a rappelé celui décrit dans la série américaine des années 80 La Belle et La Bête avec cette confrontation entre le monde d'en haut et le monde d'en bas, Surfaciens et Sublutetiens ici.

Hâte de me plonger dans le tome 2 voir si la magie opère à nouveau…

"Nous savons ce que sont internet, les téléphones portables, mais nous ne les utilisons pas. Et pourquoi ? Parce que nous sommes libres ! Libres ! Vous autres, Surfaciens être devenus esclaves de vos techniques."

Lien : http://bouquins-de-poches-en..
Commenter  J’apprécie          230
Lu à voix haute en décembre 2018

Sublutetia fait partie de ces romans qui forcent l'admiration ! L'histoire de Nathan et de Keren est des plus improbables – disons qu'elle implique le métro de Paris, un monde souterrain insoupçonné, aussi utopique que vulnérable, une disparition inexplicable, un certain nombre de prouesses technologiques, une horde d'orangs-outans et une course contre la montre effrénée… Et pourtant, aussi incongrue que cette association d'éléments puisse paraître, chaque parcelle du roman d'Eric Senabre est crédible. Ce livre nous a happés et, pendant cette lecture, nous avons vécu au rythme des aventures palpitantes de Nathan et de Keren…

Il faut bien admettre qu'en ce mois de décembre, nous venons de découvrir in extremis ce qui nous restera en mémoire comme l'une de nos lectures les plus marquantes de l'année. Il s'agit-là d'un excellent roman d'aventures dont les rebondissements incroyables nous ont fait tour à tour trembler et vibrer. Mais ce n'est pas que ça. L'univers steampunk de Sublutetia est fascinant et animé de débats politiques passionnants. L'auteur a fait un travail impressionnant (digne du meilleur Jules Verne !) pour le rendre crédible et intelligible. le résultat a beaucoup inspiré mes garçons qui ont pris un plaisir fou à imaginer Sublutetia, par exemple en s'efforçant de calculer à quelle distance elle se trouve de la surface de la terre ou en se prenant au jeu de l'inventif Eric Senabre en imaginant des machines à air comprimé. Les protagonistes sont travaillés, aux prises avec de vrais dilemmes, ce qui rend l'intrigue plus intéressante encore… À travers Sublutetia, Eric Senabre évoque avec beaucoup d'intelligence l'histoire de Paris, la modernité, les dérives de la technique et de la consommation, la quête de sens, mais aussi les relations entre humains et animaux. Ce roman nous a beaucoup donné à réfléchir et a suscité de multiples discussions en famille. Que demander de plus ?

Le tome 2 a été réclamé à peine ce premier volet refermé… Comme nous ne l'avons pas sous la main, nous nous sommes jetés sur le dernier songe de Lord Scriven pour patienter !
Lien : https://ileauxtresors.blog/2..
Commenter  J’apprécie          150
Une agréable découverte, mais pas assez « punchy » pour pouvoir me pousser à lire la suite. Les idées sont géniales, il y a de très bons ingrédients, la plume est très agréable à lire et les personnages sont plutôt intéressants. Ce qui pêche, c'est l'absence de punch, j'avais souvent l'impression qu'il ne se passait pas grand-chose alors qu'en analysant bien, il s'en déroule des événements en moins de 300 pages.

L'univers est fascinant. Disons qu'il part d'une question intelligente et qui appelle tellement de réponses possibles. Qui n'a pas rêvé d'un monde en dessous de la surface ? Et ce monde, quels en seraient ses moeurs, sa forme, son mode de vie ? Ici, le monde sous terrain présente de très bonnes bases de steampunk – un genre rare en jeunesse – avec une pointe d'anticipation. Ce roman a des côtés Jules Verne en soi, de l'aventure, des machines, un monde inexploré... J'ai beaucoup apprécié l'intervention du métro et toutes ces explications absolument passionnantes autour du métro parisien et des dérivés. Sincèrement, j'ai bien aimé cette ambiance développée au cours du roman, on est réellement pris dans un autre monde, c'est prenant.

L'histoire en elle-même est très sympathique à lire, mais elle sonne trop premier tome. Il y a quelques premiers tomes qui parviennent à être très haletants et d'autres qui apparaissent comme une introduction. La révolte de Hutan va dans la deuxième catégorie. Même si l'univers est doté de bons éléments, l'intrigue est souvent « plate » et très longue à se mettre en place. Il y a pourtant du mystère, de la tension et de l'action, mais ces phases retombent automatiquement lorsque nous abordons les explications et les descriptions. La plume est certes fluide et agréable, malheureusement, il me manquait du rythme pour rester accroché au roman. J'ai beaucoup aimé cette révolte de Hutan, le double jeu de Bartoli et encore bien d'autres rebondissements, notamment la fin – magistrale et belle.

Le style d'Eric Senabre est très beau à lire. C'est une plume soignée, qui sait de quoi elle parle lorsqu'elle évoque ces vieux métros ou son histoire. Les mots sont également bien choisis pour décrire cet univers de Sublutetia, ses coutumes ou sa science, ce fut très captivant à découvrir. le style est fluide, propre, recherché et agréable à lire. D'emblée, les lieux sont imaginés, les émotions des personnages nous parlent, on se sent bercée par l'enchaînement des mots.

Les personnages sont très sympathiques à suivre est loin d'être manichéen. Nos deux héros sont deux jeunes enfants attachants, Nathan est féru de métros et semble être à la recherche de son père disparu – peut-être – à Sublutetia. Il est très intelligent et courageux, prudent et sage, c'est un de mes protagonistes préférés. Keren est une jeune fille très intrépide et volontaire, j'ai adoré sa personnalité, mais je l'ai trouvée parfois effacée. Fulgence et Bartoli sont deux adultes très différents l'un de l'autre, toutefois, je les ai trouvé très intéressants, parce qu'ils ne sont ni bons ni mauvais, même Bartoli qui cherche le pouvoir de manière peu reluisante. Fulgence a aussi des défauts, notamment sa facilité à s'emporter le rendant quelque peu effrayant. Ils apportent tous quelque chose au récit et c'est pour cela que j'ai pensé qu'ils sont l'atout majeur du roman.

En conclusion, ce n'est pas un coup de coeur, le récit fut trop en dent de scie pour réellement m'emporter. Néanmoins, il est à découvrir, parce qu'il peut créer une très belle surprise. le genre qu'il aborde est peu vu en jeunesse, le steampunk est d'ailleurs bien abordé. Les protagonistes sont captivants et la plume est très jolie ; j'ai beaucoup aimé certaines trouvailles dans l'univers ou dans les rebondissements présentés, mais le rythme a cassé mon engouement. C'est dommage, parce qu'il mérite d'être lu. Je verrais plus tard pour la suite.
Lien : http://la-citadelle-des-livr..
Commenter  J’apprécie          40
Pour être honnête, je ressors déçue de ma lecture. Je m'attendais à mieux.

Sublutetia est une ville surprenante, une peinture à vrai dire, révélée par une belle description. Si, visuellement, elle a l'air superbe, elle se révèle plutôt vide : on parle toujours, surtout sur la fin, des « Sublutetiens », des « gens », de la « foule »... D'où l'impression de creux, d'une magnifique vitrine derrière laquelle se cache un magasin vide. le concept de la ville est pourtant super intéressant, mais on dirait une brochure. Rien ne vient étayer la réalité de cette ville dans laquelle viennent vivre nombre de « gens » souhaitant vivre différemment. Certes. Mais alors, qu'on nous donne davantage de matière pour que nous puissions, nous aussi, appartenir à cette ville ! L'histoire d'Auguste Fulgence (tout du moins ce qui l'a poussé à rejoindre Sublutetia) n'est pas franchement représentative ni parlante.

Parlons du titre (La Révolte de Hutan) qui met l'accent sur le roi des orang-outans alors qu'il n'est pas le point de mire du roman. Il est presque embarqué par hasard dans cette révolte : quand bien même les singes nourrissent des sentiments belliqueux envers les humains, ils ne sont pas à l'origine de toute cette débandade. Ils se greffent dessus, d'autant plus que Bartoli se sert d'eux. Celui-ci tourne à la caricature, dans un mélange d'hystérie et de mégalomanie incompréhensible. Quel dommage que le personnage bouleversant fondamentalement l'univers de Sublutetia soit réduit à cela ! Autre personnage manquant de profondeur, changeant d'avis comme de chemise, M. Kerizouet, qui paraissait bien plus intéressant au début qu'à la fin. Par ailleurs, je ne sais trop que penser de cette histoire de singe. J'ai l'impression qu'elle a été survolée ; il me paraît plus complexe d'entrer dans la tête d'un singe que ne le laisse paraître le narrateur. En tout cas, à moi, ça m'a paru trop simpliste, voire simplet.

Je regrette également le recours à quelques ficelles narratives un peu faciles comme l'inexorable catastrophe qui laisse place au miracle ; ou encore la fin téléphonée.

Côté Steampunk, j'ai apprécié l'aventure dans les souterrains, le Métro, le Pneumopolitain et la magnifique Martha. Mais de là à dire que « l'univers de Jules Verne rencontre le XXIe siècle » comme le prétend la 4e de couverture... Pour faire simple, l'ensemble se laisse lire mais manque de profondeur et de style.
Je jetterai un coup d'oeil aux tomes suivants, car je suis malgré tout curieuse de savoir ce qu'il advient de Keren et Nathan. En revanche, je ne conseillerai pas ce livre aux adultes, comme j'ai pu le faire pour d'autres livres jeunesse, excellents quant à eux.
Commenter  J’apprécie          00


critiques presse (1)
LeFigaro
25 novembre 2011
Éric Senabre a pris plaisir à mêler les genres dans ce premier roman qui n'est pas sans rappeler les ouvrages de Jules Verne. Délaissant le fantastique à la mode, l'auteur imagine un monde parallèle rendu possible grâce au développement des technologies.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
" Nous avons exploré tellement de souterrains, découvert tellement de choses enfouies sous terre... qu'un jour, nous sommes tombés sur un passage qui donnait directement sous le célèbre Opéra Garnier. Et ce passage mène à une remise où sont rangés les costumes qui ne servent plus. Nous avons décidé d'y puiser, afin que chacun puisse devenir ce qu'il a toujours voulu être. Un général, un mousquetaire, une princesse asiatique, un prêtre... "
Commenter  J’apprécie          90
- Les pères des copains, à l'école, ils ont tous des beaux métiers, poursuivit Nathan. Enfin, presque tous.
- De beaux métiers ? C'est quoi un beau métier, pour toi ? interrogea Keren.
- Ah, tu sais bien. Le père de Nicolas, il travaille à la télé et puis il y a tous les autres... Le genre de métier qui te permet d’acheter une grosse voiture.
- Mon père n'a pas une grosse voiture, dit Keren.
- Il fait quoi ?
- J'ai pas bien compris exactement, mais... je crois qu'il est directeur d'une école où les gens deviennent acteurs. Et il a une toute petite voiture, toute basse, avec juste deux places et le toit qui s'enlève. "
Nathan sourit et reprit :
" Enfin, ce que je voulais dire, c'est que je n'ai jamais eu honte que mon père ne soit pas aussi riche que les autres, qu'il n'ait pas une aussi jolie voiture, tout ça, parce que moi, grâce à lui, je pouvais monter dans une voiture encore plus grande que celle des copains.
- Laquelle ?
- Le métro, bien sûr !
[son père était conducteur de métro]
Commenter  J’apprécie          30
Les Sublutetiens étaient habitués à vivre de peu, se consacrant au bien de la communauté plutôt qu'à leur propriété personnelle ; ce qu'ils laissaient derrière eux était, de fait, bien plus précieux que des objets. C'était une certaine idée de l'harmonie, du partage, de la vie en communauté qui, là-haut, n'existait que dans les livres.
Commenter  J’apprécie          90
La lame avait beau être passablement émoussée par les ans, elle mordit la chair avec appétit, comme si après des siècles d'inactivité, elle réclamait à nouveau son tribut de sang.
Commenter  J’apprécie          140
Jacquant était jeune et très idéaliste. Il s'est imaginé que ce coin de monde souterrain était peut-être l'endroit rêvé pour bâtir une société différente de celle de la surface. Une société fondamentalement non-violente, où il n'y aurait pas d'argent, et où chacun pourrait, à un moment de sa vie, occuper un rôle important. Vous comprenez ? Balayeur un jour, ministre le lendemain ! C'est ça l'idée ! Une utopie, parfaitement réalisable.
Commenter  J’apprécie          50

Videos de Éric Senabre (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Éric Senabre
A l'occasion du festival Etonnants Voyageurs, Eric Senabre vous présente son ouvrage "Katsuro le titan" aux éditions Didier jeunesse.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2605529/eric-senabre-katsuro-le-titan
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Linkedin : https://www.linkedin.com/in/votre-libraire-mollat/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Vimeo : https://vimeo.com/mollat
+ Lire la suite
autres livres classés : métroVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (293) Voir plus



Quiz Voir plus

Le dernier songe de lord scriven

Quel est le nom du premier client de M.Carandinie et M.Banerjee ?

M.Smith
Lord de Scriven
M.Cardiff
M.Buckingham

10 questions
15 lecteurs ont répondu
Thème : Le dernier songe de Lord Scriven de Éric SenabreCréer un quiz sur ce livre

{* *}