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EAN : 9782280809023
451 pages
Harlequin (01/08/2009)
3.24/5   40 notes
Résumé :
Dure, dure, la vie d'une célibataire à New York... La mienne menace de virer carrément au désastre ! Voilà trois ans que je travaille à la Posh, une maison d'édition new-yorkaise, où je passe mes journées à travailler sur les biographies de pseudo- stars qui se croient tout permis. Ma vie sentimentale ? A presque trente ans, pas le moindre prince charmant en vue ! Enfin, il y a bien J-le- tombeur, accessoirement mon chef direct. Mais dès qu'il pointe son nez à moins... >Voir plus
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Avec un résumé pareil, en théorie, Célibataire à New York n'était pas pour moi. Mais, il y a un an, je me laissais plus facilement tenter par ce qui sortait de ma zone de confort... surtout à 5€, il faut bien l'avouer. Ce bouquin serait-il celui de ma réconciliation avec la chick-lit ? … Potentiellement, mais pas complètement.

En général, il y a une chose que je reproche au genre : le côté superficiel à outrance, aussi bien dans les personnages que le ton du récit, comme si le lectorat était parfaitement neuneu et ne se souciait, lui aussi, que de la couleur de son vernis à ongles. Et voilà que tu te retrouves noyé sous des noms de marque dont tu n'as jamais entendu parler de ta vie (en même temps, toi, tu t'habilles en friperie une fois l'an), en compagnie de protagonistes dont la vie se résume à sortir entre copines en sifflant des cocktails.

Eh bien ici, bonne nouvelle, on n'a pas ça. du moins pas à outrance. Un peu, certes, mais pas au point que ça devienne gonflant. Oui, il y a bien quelques noms de marques ou de « célébrités » (tellement célèbres que seuls quelques noms te parlent), mais l'accent est plutôt mis sur la double intrigue.

D'une part, il y a les péripéties de Jane pour se trouver un cavalier à amener au mariage ultrachic de sa cousine. La voilà à s'embarquer dans une série de blind dates complètement foireux avec les premiers mâles que ses amis ont pu trouver, dans l'espoir, peut-être, que l'un d'entre eux devienne son petit ami. Ça vous semble absurde ? Rassurez-vous, à moi aussi. Mais l'on comprend rapidement que dans le New York un peu friqué, les apparences comptent avant tout, surtout quand tout le monde vous rabâche que votre date de péremption approche à grands pas. Dans le fond, Jane veut juste avoir la paix... enfin, elle aimerait bien trouver l'amour aussi, et c'est précisément ce qui lui complique la tâche.

A côté des réunions pour le mariage de Dana et des rendez-vous arrangés qui font ressortir le pire de Jane, son travail occupe une place centrale dans le récit et le rend particulièrement intéressant. Chargée de superviser la rédaction de l'autobiographie à scandale d'une demi-célébrité, Jane effectue un boulot d'éditeur à part entière, même si son statut et son salaire ne sont que ceux « d'assistante ». Ayant elle-même été éditrice avant d'être autrice, Melissa Senate nous dévoile la genèse d'un manuscrit « sur commande », marketé auprès des médias avant même que le premier chapitre ne soit bouclé. Réécriture, annotations, on suit les nombreux allers-retours du manuscrit jusqu'à ce qu'il soit bon pour la publication, tandis que Jane apprend à mieux connaître celle qu'elle n'a jamais apprécié et dont elle devient, involontairement et contre son gré, la confidente.

Car autant le dire tout de suite, Jane n'est pas une héroïne sympathique, pouvant même à l'occasion se révéler franchement irritante et d'un égoïsme crasse. Alors oui, le contexte socioculturel dans lequel elle vit n'y est pas pour rien, et parfois, les reproches de son entourage, à peine moins nombriliste, sont totalement infondés. Mais, globalement, Jane ne se soucie pas du tout des autres, non seulement prompte à les juger aussi vite qu'eux-mêmes le font à son égard, mais surtout focalisée sur ses problèmes à elle. Et hypocrite : au lieu de dire franchement que ce mariage la fait chier, elle serre les dents et tire la tronche, assistant à des préparatifs dont elle n'a rien à faire, quitte à pourrir l'ambiance. Certes, sa tante et sa grand-mère ne sont pas des gens que l'on contrarie facilement et n'ont en outre pas un mauvais fond, mais bon...
D'un bout à l'autre du récit, on ne sait donc pas trop quoi penser d'elle, la comprenant à certains moments, ayant envie de la baffer dans d'autres. Mais, au final, n'est-ce pas ce côté perfectible, voire détestable, qui la rend crédible ? N'avons-nous pas, tous, nos petits moments d'égoïsme ? Jane est certes superficielle et ultra-égocentrique, parfois par maladresse ou inconscience, la plupart du temps tout à fait volontairement, mais peut-on vraiment le lui reprocher, à elle qui vit dans une boîte à chaussures dont le loyer coûte un rein, tout en subissant une pression sociale de dingue ? Peut-être, peut-être pas. Une chose est sûre, la vie à New York ne fait franchement pas rêver, malgré les bagels et le pastrami à foison.

Au final, si la personnalité de Jane gâche un peu l'ambiance, son parcours se suit malgré tout avec plaisir, entre rendez-vous calamiteux, progression de la biographie et galères de sa copine Eloïse. Petits mensonges, agenda surchargé, problèmes de tabagisme, amitié naissante... Les chapitres, alternant entre la quête d'amour de Jane et son travail, s'enchaînent avec fluidité. Alors non, on n'échappe pas au shopping. Ni aux clichés (surtout pas aux clichés). Mais, quelque part, la plume de Melissa Senate a un petit quelque chose d'accrocheur. de poétique, même, à l'occasion. En tout cas, on échappe à la fausse légèreté si agaçante dans le genre : ici, les personnages sont plus pathétiques et paumés qu'autre chose. L'humour n'a pas vraiment sa place, contrairement à la misère affective. Et c'est ce qui rend Célibataire à New York efficace. Même (surtout ?) quand on n'aime pas la chick-lit.
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« Dure, dure, la vie d'une célibataire à New York... La mienne menace de virer carrément au désastre ! Voilà trois ans que je travaille à la Posh, une maison d'éditions new-yorkaise, où je passe mes journées à travailler sur les biographies de pseudo-stars qui se croient tout permis. Ma vie sentimentale ? A presque trente ans, pas le moindre prince charmant en vue ! Enfin, il y a bien J-le-tombeur, accessoirement mon chef direct. Mais dès qu'il pointe son nez à moins de dix mètres de moi, je deviens rose-framboise ! Et je ne vous ai pas encore dit que ma famille a les yeux braqués sur ma chère cousine Dana, une peste invétérée qui, elle, s'apprête à épouser (on se demande par quel miracle!) l'homme le plus beau et le plus riche de la terre... Au Plaza, s'il vous plaît. Pas facile d'être célibataire à New York ! Et encore, là ce n'est que le début de l'histoire... »

L'histoire commence avec une conversation entre Jane et sa tante. Cette charmante dame essaie de convaincre sa nièce d'emmener le charmant voisin de la grand-mère au mariage de sa cousine, car venir seule à un mariage à 28 ans, ça ne se fait pas... Notre jolie Jane ne voit pas le drame puisqu'elle a 28 ans et non 32 - véridique, mesdames si vous allez seule à un mariage à plus de 30 ans, portez une burka, c'est trop la honte - Après ce début peu flatteur pour la gent féminine atteinte de trentaine, notre héroïne fait une quête en son for intérieur afin de déterminer les trois choses qui comptent le plus dans sa vie. Premièrement : décrocher une promotion - notre donzelle travaille comme secrétaire d'édition, original. Deuxièmement : séduire l'homme de sa vie – là encore supra original, elle louche sur son patron qui ressemble à Pierce Brosnan. Soit. - Troisièmement : se débarrasser de son ennemie jurée - là ça va être un peu difficile puisque c'est une écrivain avec qui elle travaille, et accessoirement ancienne camarade d'école.

Après une super soirée avec sa meilleure amie Eloïse, qui a dépassé le cap Fatidique des 30 ans – oui c'est écrit comme ça – Jane s'attaque à son premier objectif, la promotion. Elle a donc rendez-vous avec le grand patron, et c'est pile poil le moment que choisit le fantasme de Jane pour faire une apparition :

« Tout à coup, tout se passe comme dans un ralenti, dans une ambiance à la Matrix... le soleil qui entre par les baies vitrées fait danser la lumière sur son épaisse chevelure brune légèrement ondulée, et rend ses yeux bleu marine encore plus... bleu marine. Jamais depuis que le monde est monde, on n'a vu un homme aussi beau. Une beauté insolente, comme au cinéma. James Bond dans toute sa splendeur. »

Merveilleux, non ? Bien entendu elle revient vite à la réalité avec son patron qui lui annonce qu'elle aura sa promotion si le livre de Natasha Nutley – l'ennemie, dite la Tache – fait un carton. Elle invite donc la demoiselle - sosie de Nicole Kidman – à déjeuner pour parler boulot, et là horreur ! La cousine de Jane arrive, et notre héroïne, pour ne pas se chopper la honte s'invente un petit ami super génial, que la cousine invite bien entendu au mariage... Réunion de crise avec les copines qui lui organisent des rendez-vous qui vont s'avérer foireux, bien entendu : un gros macho égoïste, un fils à maman qui l'invite chez sa mère pour fêter l'anniversaire de son ado de neveu entouré de ses copains boutonneux, un pseudo-intello qui pète plus haut que son arrière train... Bizarrement ces charmants hommes ne reprochent qu'une chose à Jane : le fait qu'elle fume – c'est d'ailleurs récurent et énervant la façon dont l'auteur pointe les fumeurs du doigt. Puis elle va rencontrer Timothy – après avoir arrêté de fumer pour pouvoir le chopper - l'homme parfait avec qui elle a plein de points communs, gentil, drôle... Et en deux rendez-vous elle est amoureuse – elle a 12 ans ou quoi ? - Bien entendu c'est un salaud de première qui sort avec d'autres femmes en même temps, sinon c'est trop facile.

Parallèlement, elle va découvrir que la Tache n'est pas aussi mauvaise qu'elle le croyait, et bien sûr elles vont finir par devenir amies, le livre – sur comment Natasha a réussi à coucher avec une acteur super célèbre mais dont elle n'a pas le droit de divulguer le nom - fera un carton et Jane aura sa promotion, youpi !!

Arrive le jour du mariage, bien entendu Jane s'y rend seule, et devinez quoi ? Elle fait une rencontre, un homme super-beau comme elle le qualifie, drôle... Et, méga révélation : il s'agit en fait du voisin de la grand-mère. Petite morale : écoutez toujours vos aînés. Si votre grand-mère, votre mère ou votre tante veut vous refiler au premier homme charmant qu'elle croise, foncez, parce que, je cite : « passé trente ans, on a plus de chances d'être tuée par un terroriste que de se marier... »

C'est ainsi que se termine l'histoire de Jane, fan de Fran Fine d'une nounou d'enfer, avec son chéri tout nouveau tout beau. Si l'histoire vous donne tout de même envie, il existe un téléfilm... Encore plus nul à chier que le livre, c'est dire
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Tout d'abord, un petit récap est nécessaire : Jane Gregg, la trentaine, habite à New York et est célibataire.
Elle nous raconte donc ses déboires amoureux ainsi que sa petite vie en tant que travailleuse à la Posh depuis trois ans. D'ailleurs, une occasion se présente à elle et pourrait bien bouleverser sa vie !
Elle est également entourée de 2 meilleures amies : Amanda et Éloïse avec lesquelles elle partage une soirée hebdomadaire : la Nuit du Flirt !
Cependant le tableau s'obscurcit entre sa tante Ina et sa cousine Dana qui prépare son mariage. Autant dire que tout cela est une source de stress pour la jolie new-yorkaise.

J'ai beaucoup aimé ce livre, beaucoup de péripéties notamment sur le plan amoureux qui m'a bien plu.
Une bonne idée d'avoir créer la NDF : cela rajoute quelques chose de sympa à l'histoire.
De plus, on perçoit une belle évolution morale de la part de Jane, la faisant grandir et lui faisant prendre conscience de certaines choses.
L'auteure a également mis en avant les critères sociaux qui pèsent sur la société : le travail et son rôle dans une société (comme la Posh), les apparences, le tabagisme (assez mal vu à ce que j'ai pu comprendre) et bien d'autres encore.
La fin du livre se termine comme il faut et comme j'apprécie !

Pourquoi pas 5 étoiles ? Car cela reste un roman assez basique, revisité, vu plusieurs fois, un peu "cliché" je dirais même. Il ne faut pas non plus s'attendre à sortir des chemins battus.
Cela n'en reste pas moins un bon roman, auquel j'ai accroché, surtout au bout d'un speed dating en particulier. Je ne dirai rien; si vous voulez savoir, je vous laisse le soin de le lire :-)
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Une célibataire à New York est une lecture que j'ai beaucoup apprécié lire, bien que l'héroïne puisse paraitre agaçante par moments, elle n'en reste pas moins agréable à découvrir. Jane est une jeune femme de presque 30 ans qui travaille dans une maison d'éditions, si son travail lui plaît, elle espère néanmoins obtenir bientôt une promotion et être enfin reconnue par ses collègues pour le travail qu'elle effectue. Sa promotion ne tient qu'à un fil ou du moins qu'à une personne, Natasha, une ancienne camarde de lycée devenue aujourd'hui célèbre. Son aventure secrète avec une star du cinéma l'aura fait monter sur le devant de la scène et c'est impatient que ses fans attendent son autobiographie. C'est Jane qui sera chargée de mener ce projet livresque à bien, alors qu'elle ne garde aucun bon souvenir de Natasha qu'elle a toujours détesté. Autant dire que cette mission ne l'enchante pas, mais elle mettra de côté ses aprioris et rancoeurs envers elle pour s'investir à fond dans ce livre afin que tout se déroule sans encombre.

En parallèle de sa vie professionnelle, Jane a une vie assez tranquille, elle s'apprête à être une des demoiselles d'honneur de sa cousine qui aura le mariage dont Jane a toujours voulu, à l'endroit qu'elle a toujours convoité, afin de réaliser le rêve de son père aujourd'hui décédé. Elle sera tannée par sa tante et sa grand-mère pour rencontrer Ethan, un jeune homme qui lui vient souvent en aide, mais que celle-ci se refuse à rencontrer au grand désespoir des membres féminins de sa famille. Car Jane est sous le charme de Jeremy, un collègue de bureau qui la fait rougir à chaque fois qu'elle le croise. de plus elle va devoir affronter l'annonce du mariage de son ex petit ami qu'elle n'arrive pas à oublier et qui lui a brisé le coeur. Pour se sortir de toutes ses émotions qui la submergeront et du mensonge qu'elle a inventé pour qu'on la laisse tranquille, les amis de Jane vont lui organiser des rancards aussi surprenants que dérangeants. Jusqu'à ce qu'elle tombe sur Timothy, qui lui semble bien être celui qui lui faut et son potentiel cavalier pour le mariage de sa cousine.

C'est dans un tourbillon de sentiments et d'émotions qu'elle se laissera porter par ces rendez-vous aussi bien professionnels que personnels, nous entrainant avec elle dans des moments de gêne mais aussi d'euphorie. Célibataire à New York est une lecture agréable et assez prenante, idéale pour passer un bon moment. Malgré quelques points négatif,s moments de longueurs, cela n'en reste pas moins une lecture détente, sans chichi, un roman feel good à la fois drôle et touchant. Il va se passer beaucoup de chose en peu de temps et les personnages mêmes secondaires auront une place importante, apportant ce qu'il faut de gaité mais aussi d'amitié et de sentiment pour embellir l'histoire. Il me semble que ce livre a été adapter à la télévision avec l'actrice qui joue Cordelia dans Buffy contre les vampires, c'est avec curiosité et envie que je me ferai bien une petite aprèm canapé pour revivre ce moment de lecture avec image et son.

En bref, c'est une lecture très sympathique avec certes quelques défauts mais qui permet de s'évader et de vivre les émotions des premier rendez-vous, des moments touchants d'incertitude, de remise en question et de prise de confiance en soi où l'âge vient parfois nous complexer surtout vis-à-vis du regard des autres et des jugements de certains.
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(JENNI) : -Déception-

Rendez-vous à New York avec une bientôt trentenaire bien décidée à briller professionnellement et à trouver chaussure à son pied...

Ma lecture a été compliquée. J'ai persévéré pour aller jusqu'au bout afin de connaître le fin mot de cette histoire, du moins comprendre son sens mais je reste déçue car l'ensemble est sans grand intérêt pour ma part. Je m'attendais vraiment à retrouver une sorte de similitude avec Sex and the city et donc à m'éclater dans des pages pleines d'humour mais ce ne fut pas le cas. Je pense que j'en attendais trop de cette lecture après avoir lu le résumé.


L'amour ne se trouve-t-il pas à portée de main, si ce n'est au bout du chemin ? Et souvent même devant soi ? Pour Jane en tout cas ça ne fonctionne pas comme ça. À 28 ans elle recherche désespérément sa moitié...

On a beau lui dire et répéter qu'elle n'a pas besoin d'un petit ami pour être heureuse... ou alors l'amour c'est quand on ne le cherche plus qu'on le trouve.... Certes, on peut être heureuse seule, mais à deux c'est mieux quand même. Et puis si on ne se bouge pas, il ne va pas pour autant se manifester devant nos yeux tel un miracle… Si ? Finalement se tourne-t-elle vraiment vers les bonnes personnes ?


Une histoire dans laquelle j'ai eu du mal à rentrer. Beaucoup de longueurs m'ont fait perdre de mon engouement pourtant sur le fond l'histoire aurait pu être sympathique mais j'ai eu un gros problème avec les passages répétitifs qui parlent de cigarettes. Ça va à petite dose mais là l'héroïne nous parle de sa consommation de clopes dans toutes les pages. C'est barbant à force ! Et puis elle ne cesse de se plaindre, critiquer et juger sans pour autant creuser... Derrière sa jalousie on constate bien son manque de confiance en elle mais son jugement à toujours avoir quelque chose à dire sur tout ce qui l'entoure plombe l'atmosphère.

Une héroïne envieuse du bonheur des autres où l'auteure va axer son récit sur le paraître. Jane cherche un homme qui pourrait l'accompagner au mariage de sa cousine, se faisant dans deux mois. Elle a donc peu de temps devant elle pour enchaîner les rencontres afin de construire un semblant d'histoire qui pourrait tenir la route et être crédible aux yeux de tous. le tout sous l'oeil critique des proches et amies, dont une où elle s'apercevra qu'à être trop centré sur soi-même il est fort probable de passer à côté de quelque chose d'intéressant. À savoir une amitié avec une femme qu'elle a rangé dans la catégorie à détester depuis sa scolarité… Puisqu'elle se sent prise en grippe alors qu'elles sont très bien placées pour bien se comprendre toutes les deux.

En quelques mots : amitié – échanges – rencards – jalousie – manipulation – apitoiement – malaise - remise en question... On suit ici l'histoire de Jane en quête d'épanouissement pour se fortifier et lever ses différents blocages.

Mais je suis loin d'être emballée... Impossible de m'identifier à l'héroïne, elle m'agace beaucoup trop et je n'arrive pas à comprendre ses réactions... La lecture est très lente, de nombreuses répétitions, de monologues larmoyants et de descriptions qui veulent dire exactement la même chose à chaque fois, nous lassent au fur et à mesure des lignes. J'avoue avoir lu en diagonale pour alléger la chose. Les personnages ne sont pas attachants, je me suis ennuyée alors que je pensais m'amuser, du moins rire mais ce ne fut pas le cas.


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Il y a aussi une demi-douzaine de jolies femmes, la trentaine. Elles sont éparpillées dans le wagon et tiennent leur sac à main Prada bien serré sur leur poitrine. Certaines parcourent des rapports, d'autres lisent un livre ou jettent un regard vide par la fenêtre obscure.
Les regarder me déprime. Elles sont comme moi. Comme moi, elles ont passé quelques heures avec des amis après le travail. Certaines ont peut-être eu un rendez-vous galant... et maintenant elles rentrent chez elles.
Seules.
Seules un vendredi à 22h30. Elles vont ouvrir leur courrier, fouiller dans le frigo, feuilleter un numéro de Vogue, rêver de promotions, de fiancés, de demandes en mariage. Et déprimer jusqu'à ce que le sommeil finisse par les engloutir.
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Je jette un coup d'œil dans la glace. Que puis-je faire de plus pour que Jeremy Black me trouve séduisante ? Gwen m'a dit un jour que je ressemble à la fille de That Girl. Le seul souvenir que j'ai de ce sitcom — j'étais toute petite — c'est que maman était complètement accro. Elle n'en ratait pas un épisode. Je suppose qu'il devait y avoir une ressemblance entre moi et la jeune actrice Mario Thomas. J'avais les mêmes yeux bruns pétillants. Les mêmes cheveux châtain foncé brillants, qui descendaient jusqu'à mes épaules. Le même teint pâle. Mais de là à dire que j'étais That Girl... Plutôt la Femme Invisible, oui. Du moins pour Jeremy Black.
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L'un des hommes les plus sexy, selon le magazine People, est dans mon lit. Le lit d’une petite actrice obscure, à qui on n’a jamais fait le moindre cadeau. Moi, Natasha Nutley, originaire du Queens, à New York, qui n’ai jamais eu de véritable ami. Qui ai toujours été une source de désillusions pour mes parents. Une fille qui n’a réussi à décrocher un rôle minable de deux lignes dans un feuilleton de prime-time qu’en couchant avec l’assistant de l’assistant du directeur de casting…
Qui suis-je donc pour refuser ma signature ? Pour ne pas me sentir la plus heureuse des femmes parce que l’Acteur est en train de me faire l’amour ?…
Lui, me faire l’amour ?… Quelle rigolade ! Il est en train de foutre ma vie en l’air, oui !
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Je commence quand même à me persuader d’une chose : il est impossible d’affirmer qu’on connaît quelqu’un dès le premier rendez-vous. On a seulement une vague idée. C'est vrai pour l’homme comme pour la femme, d’ailleurs. Je ne tiens pas à ce qu’on me colle une étiquette de fumeuse, et qu’on ne retienne que ça de moi ! Le problème, c’est que les non-fumeurs ne comprennent absolument pas que les fumeurs ont passé leur vie d’adulte à tirer cigarette sur cigarette, que fumer fait partie intégrante de chacune de leurs émotions, est associé à chaque événement, bon ou mauvais. Envisager de s’arrêter définitivement, c’est l’horreur ! Que vais-je devenir sans mes cigarettes ?
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On peut s’arrêter de fumer, cela n’a rien d’impossible. Vous en êtes capables. Je l’ai fait, et des tas d’autres gens intoxiqués par la cigarette l’ont fait aussi. Je tiens à préciser que je n’ai pas pris dix kilos ! Je n’ai pas non plus assassiné ma belle-mère. Je n’ai pratiquement pas eu de crises de larmes au bureau, peut-être une ou deux… Je vais vous dire ce qui est arrivé quand j’ai cessé de fumer. J’ai gagné le respect de moi-même, mes dents sont plus blanches, et j’ai économisé à peu près deux mille dollars… Je ne fume plus depuis deux ans, huit mois et quatre jours.
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