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EAN : 9782211019651
42 pages
L'Ecole des loisirs (30/11/1999)
4.15/5   529 notes
Résumé :
À force de faire bêtise sur bêtise dans son terrible costume de loup, Max s est retrouvé puni et enfermé dans sa chambre. Mais pas seulement. Voilà qu'il se retrouve aussi roi d une armée de bêtes immondes, les Maximonstres. Max le maudit les a domptés. Ils sont griffus, dentus, poilus, vivent sur une île et ne savent rien faire que des sarabandes, des fêtes horribles où il n y a rien à manger. Max a la nostalgie de son chez-lui, des bonnes odeurs de cuisine et de l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (58) Voir plus Ajouter une critique
4,15

sur 529 notes
Est-il besoin de présenter Max Et Les Maximonstres ? Sans doute, toutes époques confondues, l'un des plus gros succès éditoriaux de la littérature jeunesse dans la catégorie albums. On en voit traîner un exemplaire dans presque toutes les chambres d'enfant, dans la quasi totalité des bibliothèques de maternelle et autres structures dédiées à la prime enfance. Je ne m’appesantirai donc nullement dans la présentation de cet album mais m'en vient plutôt taper la discute autour de ce phénoménal succès.

Pourquoi Max Et Les Maximonstres marche-t-il si fort auprès des enfants ? J'en ai vu, littéralement captivés par l'histoire à laquelle, manifestement, il ne comprenaient goutte.

Point fort n° 1 : le magnétisme des illustrations.
Eh oui, si l'on y regarde de près, le texte importe peu. Il est peu présent et s'efface même carrément en plein milieu d'album, probablement au passage où les enfants sont le plus aimantés au livre.

Maurice Sendak a réussi avec cet album à trouver le juste dosage entre la couleur : pas trop éclatante mais tout de même bien présente ; le trait des personnages : suffisant pour que les enfants estiment qu'il s'agit de monstres repoussants sans toutefois être effrayés par eux. Ça ce n'était pas évident et le véritable tour de force de l'illustrateur me semble résider sur ce point précis. Ses monstres sont assez comparables aux Brigands de Tomi Ungerer : ils sont inquiétants mais pas effrayants. La nuance est subtile mais elle est essentielle.

Donc l'alchimie monstres-couleurs à profusion-image dense fourmillant de nombreux détails fonctionne à merveille en milieu d'album. Le crescendo de l'épouvante est d'ailleurs tout à fait couplé au crescendo de la couleur et de la densité de l'image du début de l'album jusqu'à la moitié puis les deux sont à nouveau couplées en décrescendo du milieu jusqu'à la fin de l'album. Si bien que les enfants de restent pas sur le stade d'excitation maximal produit au milieu du livre mais regagnent un état d'apaisement très rassurant à la fin.

Point fort n° 2 : la personnalité du héros.
Celle-ci joue indéniablement, elle aussi, un rôle majeur dans le succès de l'album auprès des enfants : Max est un enfant turbulent qui n'écoute pas sa maman mais qui l'aime beaucoup quand même. Il ne l'écoute tellement pas qu'il se retrouve puni dans sa chambre. Un épisode vécu par l'immense majorité de nos bambins.

Autre trait essentiel lié au héros : Max ne redoute pas les monstres et vient même à faire partie de leur confrérie sans que cela prête à conséquence. On peut y percevoir comme une sorte de chèque en blanc, une autorisation spéciale et temporaire à passer " du côté obscur " tout en ayant la possibilité de faire machine arrière. Ça aussi c'est un élément particulièrement alléchant pour les enfants et qui suscite une forte identification et un sentiment d'adhésion au parcours du héros.

Troisième trait essentiel imputable au héros : le déguisement. Quel enfant n'aime pas se déguiser ? Et, tout au long de l'histoire, le héros arbore son étrange déguisement de loup blanc, preuve que l'enfant " méchant ", n'est pas lui-même. C'est juste un passage transitoire et c'est l'une des symbolique qu'intuitivement les enfants perçoivent à la lecture. L'allégorie du rêve et de l'endormissement leur passe au-dessus de la tête, par contre, celle du déguisement, du " Max n'est pas comme dans la vraie vie ", ils la ressentent tout à fait et d'autant mieux qu'à la dernière image, Max commence à retirer son déguisement.

Ainsi, contrairement à l'album Grosse Colère de Mireille d'Allancé où la colère est symbolisée par un gros monstre rouge extérieur à l'enfant et qui ravage tout, à l'insu même de l'enfant, ici, la colère est comme une seconde peau, pas quelque chose extérieur à nous même mais un vêtement, qu'on peut mettre et retirer. Et ça, je crois, c'est une image qui parle bien aux enfants.

Enfin, dernier élément visuel qui ravit nos petits lecteurs : la transformation progressive de la chambre de Max. Encore une expérience qu'ont pu faire nombre d'enfant, juste avant de s'endormir, quand la lumière s'éteint, que les objets familiers prennent des formes fantomatiques et quelque peu inquiétantes.

Point fort n° 3 : les mots.
Le tout ne serait sans doute pas complet si l'on omettait de parler de la superbe allitération du titre et qui revient de nombreuses fois dans l'album. Les enfants auxquels se destinent le livre ne maîtrisent pas tous l'ensemble de la phonologie et ils adorent s'emmêler les crayons à prononcer ce titre à rallonge avec des " KS — KS " qui restent collés sur la langue...

En somme, une vraie réussite graphique, scénique et symbolique pour les enfants et déchiffrable par eux. Ceux-ci ne se lassent pas de se faire lire, lire et relire cette histoire où pourtant, il ne se passe pas grand-chose. Preuve s'il en était besoin que les petits ne sont pas forcément demandeurs d'action à gogo comme ce qu'on leur propose de plus en plus et de plus en plus tôt.

Prenons le temps, prenez le temps et laissons leur prendre le temps de savourer des histoires, de revenir en arrière, de laisser l'œil gambader dans les illustrations, plutôt que cette course à la performance, la seule véritable maximonstre de notre temps. Mais ce n'est là que mon maximonstre d'avis, c'est-à-dire bien peu de chose à l'heure du réveil.
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Maurice Sendak, je connais - ou plutôt je pensais connaître - depuis mon enfance, avec le premier album de la série Petit-Ours. Bizarrement, alors que j'ai lu d'autres albums de Petit-Ours adulte, et que j'ai découvert Qu'est-ce qu'on fait ? grâce à Babelio, je n'avais pourtant jamais lu jusqu'à l'hiver dernier Max et les Maximonstres, qui est considéré comme un classique incontournable. Je gage que la couverture et la colorisation y sont pour quelque chose, car elles ne m'ont jamais attirée.


Que dire de l'histoire ? Un enfant qui enchaîne les "bêtises", sans qu'on sache vraiment quelles sont les bêtises en question (bon, oui, il plante un clou dans un mur, sans qu'on voie l'étendue des dégâts, et surtout il fait peur au chien de la maison, ce qui est loin d'être sympa). Et là, sa mère le traite de monstre (ce qui ne me paraît pas très malin, ni même le genre de truc qu'on dirait dans ce genre de situation), ce à quoi Max répond qu'il va la manger (on ne peut nier qu'il a de la répartie, cet enfant). Tombe la punition : au lit sans manger. Ce qu'on saura plus tard, c'est que la mère de Max n'a pas réellement l'intention de le priver de dîner ; il semble qu'elle veuille plutôt qu'il se calme un chouïa en restant dans sa chambre (il a l'air d'être vraiment très excité).


C'est là qu'on passe à l'aspect onirique de l'album. Max rêve d'une forêt dans sa chambre, puis d'un bateau qui l'emmène très loin, au pays des Maximonstres. Et là, je suis désolée d'être complètement à l'opposé de tout le monde, mais je trouve que ça ne raconte pas grand-chose. Oui, Max s'imagine en roi des Maximonstres, s'amusant avec eux puis les punissant comme il a été puni (il est vachard, quand même, ce Max ; c'est pas sympa pour ces pauvres Maximonstres de se venger sur eux). Une fois calmé, il a envie de retrouver sa vie de tous les jours, il reprend le bateau, ne joue plus les tyrans avec les Maximonstres mais leur dit juste au revoir, et le revoilà dans sa chambre (avec son dîner qui l'attend).


Est-ce que c'est un album qu'il faut découvrir enfant et qui marche moins bien plus tard ? Ce qui est certain, c'est que je n'ai pas tellement aimé les dessins, pas la colorisation tout en tons pastels non plus (alors que je suis loin d'être une adepte des albums saturés de couleurs vives), et pas non plus l'histoire. Ça fait pas grand-chose que j'ai aimé, en gros, à part quelques pages avec les Maximonstres (dont j'aime bien l'aspect, en revanche). J'avoue que pour le côté "Max fait des bêtises", j'avais trouvé beaucoup plus sympa l'album Gaspard et Lisa s'ennuient ; et pourtant je ne suis pas une fan de la série Gaspard et Lisa. Sur l'aspect onirique, j'ai lu des albums récents qui allaient bien plus loin, dont le jardin invisible qui est pour moi un modèle du genre. Je regrette que les moments passés avec les Maximonstres soient si peu développés. Oui, Max et ses sujets chantent et dansent, oui, ils se balancent aux arbres, et après ? Et si je veux prendre un autre exemple d'album qui traite des rêves d'enfants et qui est peu ou prou de la même époque que Max et les Maximonstres, eh bien il se trouve que Petit-Ours, justement, avec la courte histoire "Le souhait de Petit-Ours", traite bien mieux du sujet à mon sens. J'imagine qu'avoir lu Petit-Ours enfant, et pas Max et les Maximonstres, doit jouer sur mon ressenti ; cela dit, j'ai quand même retenté Max et les Maximonstres six mois après ma première lecture, au cas où j'aurais été de trop méchante humeur la première fois pour l'apprécier. Mais rien n'y a fait.


Donc c'est une déception, et c'est pas fini, parce qu'après Max et les Maximonstres, j'ai lu Cuisine de nuit, du même Maurice Sendak... Il faut dire que je me suis aperçu que je ne connaissais auparavant Maurice Sendak que comme illustrateur (et dont les styles de dessin sont très variés), et pas comme scénariste. Sur ce point, je le trouve bien moins inventif que ses collaboratrices, ou d'autres auteurs d'albums pour enfants.
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Si je veux poursuivre ma quête des monstres et des ombres afin de travailler avec ma classe de GS / CP au sein de ma médiathèque, il était inévitable, voire même indispensable que je découvre à mon tour cet album dont on n'arrête pas de me parler, même plus de vingt ans après sa sortie qu'est Max et les Maximonstres. Comme pour tout album publié à "l'école des loisirs", je remarque tout d'abord et admire les dessins extrêmement bien travaillés, toujours aux couleurs pastel.

Max est un jeune garçon qui ne tient pas en place. Il enchaîne bêtise sur bêtise, au point d'exaspérer sa mère (je tiens à préciser que l'on ne voit pas cette dernière, on entend (ou plutôt on lit) les paroles qu'elle adresse à Max en l'envoyer dans sa chambre et en le privant de souper. Pire que tout, elle le traite de "Monstre". Effectivement, pour notre petit Max, déguisé en loup, il n'en faut pas plus pour qu'il se laisse emporter par son imagination et s'embarque pour un long périple à bord de son bateau afin d'arriver, au bout d'un périlleux et interminable voyage, sur l'île des Maximonstres.

Une histoire très vite lue mais qui je crois, passionne autant les tous petits que leurs parents, voire les grandes personnes tout court. En effet, qui n'a jamais fait de bêtises dans sa vie et il en arriverait parfois qu'étant adulte, on en arriverait presque, afin de laver ces dernières, d'être uniquement privés de dessert ou de repas et de s'embarquer vers un autre univers, peuplé de monstres s'il faut en passer par là, afin de voir ses erreurs effacées et que tout rentre dans l'ordre. Max est un sacré veinard et je crois que bon nombre d'entre nous, si nous ne l'avons pas déjà été, rêverions de redevenir comme lui, ne serait-ce que l'espace d'un instant.

Ouvrage sélectionné d'office pour mon travail avec ma classe comme je le disait en débutant cette critique car en plus d'être enchanteur, il est moralisateur tout en étant rempli d'une grande sagesse pour qui veut pousser l'interprétation de cette lecture un peu plus loin. Un incontournable de la littérature jeunesse à lire mais surtout à faire lire et découvrir !
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Certains ouvrages de littérature enfantine ne prennent pas une ride avec les ans et deviennent ainsi des CLASSIQUES. C'est le cas de Max et les Maximonstres de Maurice Sendak.

Traduit dans le monde entier, ce livre a non seulement conquis des générations d'enfants (il figure au nombre des ouvrages préférés de Barack Obama), mais a révolutionné l'image que l'on se faisait des livres pour enfants.
C'est que ce coquin de Max en partant sur son petit bateau ouvre grand la porte à l'imagination et aux fantasmes enfantins.

Max s'amuse beaucoup, et en partant loin de sa mère, à la rencontre des Maximonstres, ne joue-t-il pas un peu avec Sigmund Freud ? Il est très satisfait d'avoir fait apparaître ces bêtes atroces, ces visons épouvantables à vous donner le frisson, ces créatures cauchemardesques munies de crocs et de griffes dominant la jungle de l'île tels d'épouvantables King Kong féroces. On peut se demander alors si leur empressement à recevoir des ordres d'un roi miniature agressif ne constitue pas pour le petit garçon la réalisation de son rêve le plus cher : être puissant et adulé.

Max contrôle la situation avec un aplomb désinvolte, et les enfants-lecteurs-écouteurs d'histoire peuvent s'emparer de sa confiance, voguer avec lui sur les flots de cette aventure en y prenant la même assurance, le même plaisir.
Les dessins (parfois sans texte) sont sublimes, et nous donnent envie de sortir nos propres crayons. Tout n'est pas dit dans le texte, laissant ainsi de l'espace pour revenir à l'histoire avec l'enfant.

La popularité de ce genre de livres est la preuve que l'on n'en a pas fini avec les tergiversations autour des peurs de l'enfance, et de ce que l'on peut en faire. Ce qui intéressait Maurice Sendak, c'est ce que font les enfants dans les moments particuliers de leur vie où il n'y a ni règles ni lois… c'est plutôt réussi.

Lien : http://justelire.fr/max-et-l..
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Max et les Maximonstres c'est l'histoire d'un petit garçon qui fait des bêtises. Trop de bêtises. Alors il est puni par maman. Qui l'envoie dans sa chambre. Et là, une gigantesque forêt envahit la pièce familière pour la transformer en jungle. C'est le début d'une grande aventure au pays des monstres…

Il y a au moins trois choses qui font de cet album un objet fantastique.

D'abord, une construction particulière

19 doubles pages. Sur les premières le texte est à gauche et l'image à droite au milieu de la page. Puis au fur et à mesure que l'on tourne les pages et que l'excitation de Max grandit, l'image envahit la page de droite, déborde sur celle de gauche, et finit par “écraser” le texte en ne lui laissant qu'un bandeau de plus en plus fin en bas de la double page (3 lignes / 2 lignes / 1 ligne). Au sommet de l'excitation, pendant la fête “épouvantable” que Max et les monstres organisent, le texte disparaît au profit de l'image (3 doubles pages).

Puis Max décrète que ça suffit. le bandeau revient, de plus en plus large, avec un texte de plus en plus fourni (3 lignes / 4 lignes ). Et finalement le texte finit par avoir le dessus total sur l'image en deux doubles pages. (Bien plus vite donc que quand il avait disparu.) Sur la dernière double page il n'y a que deux mots entre tirets ” – tout chaud- ” et plus aucune illustration.

Cette construction narrative n'est pas gratuite. C'est la bataille que mène Max contre ses monstres.

Une symbolique forte

Le texte ici, c'est la raison. L'image, la pulsion enfantine. Une pulsion sauvage (le titre original, tellement beau, y fait d'ailleurs allusion : Where the Wild Things Are), incontrôlable. Qui pousse nos tout petits à courir partout, à crier, à tempêter, à hurler, à désobéir. Toutes ces choses normales tant qu'un cerveau humain est immature. D'ailleurs tout le monde le sait. L'âge de raison c'est 7 ans. Quand on comprend le bien, le mal et la conséquence de ses actes. Avant ça l'enfance, c'est le Far West.

Et bien l'histoire de Maurice Sendak, c'est exactement ça. En direct et pour toujours. C'est ce moment-là, précisément, qui est fixé sur le papier, quand un jeune enfant, encore innocent mais déjà sauvage (disons un loup blanc 😉 ) fait cet effort pour la première fois. Quand tout seul, sans l'aide d'un adulte, pour la première fois, il se dit stop. Quand pour la toute première fois, il se raisonne, se calme. Et qu'il fait un pas vers la société des Hommes. Et ce premier pas (si grand pour lui, si petit pour nous), nous l'avons tous fait.

Il résulte d'un choix. D'un renoncement. C'est renoncer à la toute-puissance (les Maximonstres ont reconnu Max comme leur roi, rappelons-le) pour grandir enfin et sortir du territoire furieux de la petite enfance.

Je crois honnêtement que personne d'autre que Maurice Sendak n'a su capter ce moment aussi justement dans un album jeunesse. (Peut-être faut-il me détromper à ce sujet...)

Un texte magnifique

Et puis bien sûr, Max et les Maximonstres ne serait pas ce qu'il est sans cette écriture. Au plus près des enfants, avec une économie de mots, et une telle justesse dans le sentiment enfantin, Maurice Sendak leur parle de ce qu'ils sont, de ce qu'est la petite enfance, ce temps où il est normal de manger sa mère (littéralement, avant de se tourner vers un autre type de nourriture). Où il est normal qu'un voyage prenne quelques heures et quelques années en même temps et où la terreur, l'épouvante et les monstres côtoient les joies, les bonheurs et les figures aimantes.
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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
"Max, roi des Maximonstres, resta seul.
Une envie lui vint d'être aimé,
d'être aimé terriblement.
De loin, très loin, du bout du monde,
lui venaient des odeurs de bonnes choses à manger.
Max renonça à être roi des Maximonstres."
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Les Maximonstres roulaient des yeux terribles, ils poussaient de terribles cris, ils faisaient grincer leurs terribles crocs et dressaient vers Max leurs terribles griffes.
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«Ne nous abandonnez pas. Nous vous aimons terriblement, nous vous mangerons ».
« Non » dit seulement Max.
Les Maximonstres roulaient des yeux terribles, ils poussaient de terribles cris, ils faisaient grincer leurs terribles crocs et dressaient vers Max leurs terribles griffes. Du bateau qui portait son nom, Max leur fit un petit salut.
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Ce soir là, une forêt poussa dans la chambre de Max. D'abord un arbre, puis deux, puis trois, des lianes qui pendaient du plafond, et au lieu des murs, des arbres à perte de vue.
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De loin, très loin, du bout du monde, lui venaient des odeurs des choses bonnes à manger.
Max renonça à être roi des Maximonstres
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