AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782845636514
350 pages
XO Editions (24/09/2015)
3.42/5   38 notes
Résumé :
Elle est une violoncelliste virtuose. Il est un chercheur islandais de renom, spécialisé dans l’étude du cerveau. Laura et Erik vivent à Paris. Un couple uni, passionné, admiré.

Jusqu’à cette fête, pour les quarante ans d’Erik. Il est retrouvé inconscient, pendu à un fil barbelé. Suicide ? Tentative de meurtre ? Tout réussissait à Erik qui venait d’isoler une molécule révolutionnaire agissant sur le cerveau.

Pour Laura, le monde s’écro... >Voir plus
Que lire après Surtout ne mens pasVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (18) Voir plus Ajouter une critique
3,42

sur 38 notes
5
3 avis
4
7 avis
3
3 avis
2
3 avis
1
0 avis
Un homme brillant, ce Erik Hilgarson. Emigré d'Islande à douze ans avec son frère et leurs parents, il est devenu un chercheur renommé spécialisé dans l'étude du cerveau. Tout semble lui sourire : il est depuis trois ans l'époux comblé de la violoncelliste virtuose Laura Katz, ils s'adorent, ils sont beaux, ils envisagent de faire un bébé. Un tel succès se doit d'être tapageur : Erik fête ses quarante ans en grande pompe, plus de deux-cents invités sont de la partie. Musique, alcool, coke, petits coups entre deux portes. Fiesta à tous les étages... enfin presque...

L'auteur, spécialiste des neurosciences pour le magazine 'Sciences et Avenir', nous fait profiter de ses connaissances - sur le cerveau, en l'occurrence. Voilà le bon point du thriller, qui m'a rappelé quelques romans de Franck Thilliez et de JC Grangé. Pour le reste : ingrédients rebattus (mélange de problèmes conjugaux et d'embrouille scientifico-commerciale, flic raide dingue d'un des témoins), grosses ficelles, intrigue improbable et dénouement rocambolesque qu'on voit venir.

J'ai aimé ce genre de thriller, je n'aime plus...

♪♫ I don't care if it hurts
I wanna have control
I want a perfect body
I want a perfect soul ♪♫
► https://www.youtube.com/watch?v=XFkzRNyygfk
Commenter  J’apprécie          220
Sur le papier, l'univers littéraire d'Elena Sender a tout pour me faire passer un bon moment, sur la base de thématiques captivantes. J'aime cette idée de mélanger thriller et thèmes scientifiques (l'auteure n'est pas n'importe qui, puisque journaliste au magazine Sciences et Avenir).

J'avais bien apprécié son premier roman, Intrusion, et trouvé de belles qualités au second, le sang des dauphins noirs.

Las, mon enthousiasme de départ a très vite été douché, dès la scène introductive que j'ai trouvé racoleuse et gratuite. Un départ raté que j'espérais n'être qu'une faute de goût.

Le titre de ce nouveau roman donne le ton, Surtout ne mens pas. On dirait une resucée d'un roman d'Harlan Coben, qui le classe d'emblée dans ce style littéraire, fait de rebondissements et de pages qui se tournent vite.

Page-turner, sans doute oui, les ingrédients sont bien là. Chapitre courts, rythme soutenu…

Oui, mais voilà… Rien n'aura fonctionné avec moi, rien. le sujet scientifique qui sert de trame est vraiment intéressant, mais tellement englué dans les poncifs du genre qu'il en a très vite perdu de son intérêt. Un sujet qui d'ailleurs n'est qu'ébauché, ce qui me plonge dans un océan de perplexité vu le bagage de l'auteure et ses connaissances pointues dans le domaine.

Le traitement de l'intrigue est simplifié à l'extrême, ce qui décidément ne me contente plus. J'aurais tant apprécié que l'histoire et les protagonistes soient davantage fouillés, sans se contenter de ces 350 pages standardisées qu'on a l'impression de voir sortir d'un cahier des charges. Surtout que les chapitres sont courts (très, très courts), remplis de dialogues minimalistes, de personnages stéréotypés au possible et proposés dans un style dont ne ressort aucune personnalité.

Je ne vais pas m'étendre davantage, ce roman pourra plaire à ceux qui veulent lire un récit sans prise de tête, un livre détente.

Quant à moi, je vais m'extirper de ma totale perplexité concernant le traitement de ce roman et je vais passer à autre chose. Il y avait tant de matière pour proposer un roman d'une autre profondeur, à mon sens.

Je reste en tout cas convaincu qu'Elena Sender a toutes les qualités pour proposer des romans d'une autre facture à l'avenir.

Merci à Babelio et aux éditions XO pour cet envoi.

Lien : https://gruznamur.wordpress...
Commenter  J’apprécie          223
Merci aux éditions XO et à Babelio, car un bon petit page-turner français, ma foi, ça ne se refuse pas !

Parlons peu mais parlons clair : ce roman privilégie l'action avant tout. ça n'arrête pas une minute ! La police d'impression est grosse en plus, ce qui fait que les 347 pages sont très vite lues. Le style est moderne, plutôt vif, sans complexité inutile malgré le fond scientifique de l'affaire. Les flash-backs sont bien faits, et la clarté de l'ensemble est très appréciable, même les novices en génétique (je n'en suis pas j'ai fait mes fort longues études dans ce domaine, lol) pourront apprécier. Le personnage de Raphaël (le flic) est le plus creusé, du coup le plus sympathique également.
Voilà pour les côtés positifs.
SI on regarde un peu plus en détail, il m'a manqué un peu de profondeur psychologique des personnages, c'est très "entier" tout ça, trop entier. L'ensemble est parfois "trop gros sabots" (j'ai vu venir le truc de loin), et c'est dommage car il y a quelques remarques bien senties mais pas approfondies sur les relations humaines, les relations de couples, la superficialité etc. Bref, ça manque un brin de finesse. Bien dommage en vérité, car on aurait pu avoir là un coup de maître dans le domaine alors qu'on a juste un bon thriller. Mais ça fait le boulot, j'ai apprécié et pas lâché hier soir avant la fin, donc ce bon petit thriller mérite les 4 étoiles quand même !
Commenter  J’apprécie          82
Ce polar est ma première lecture d'un roman d'Elena Sender, et je dois lui reconnaître une qualité initiale : il est particulièrement efficace. Plus l'on progresse dans sa lecture, plus l'on a envie d'en savoir davantage sur les mobiles et sur les conséquences de ce qui s'est passé en ce beau soir de juillet.
En effet, l'intrigue n'appartient pas tant que cela au genre policier puis la victime, qui a survécu, n'a eu d'autres bourreaux qu'elle même en tentant de mettre fin à ses jours. Dans une société rationnelle, il faut pourtant des certitudes : deux enquêteurs sont dépêchés sur place et au lieu de clore le dossier, Raphaël et Marie (prénoms à forte connotation religieuse) découvrent des éléments qui orientent leur enquête vers une direction inattendue.
« Quoi qu'il advienne, fais-moi toujours confiance », avait dit Erik à sa femme, peu de temps avant d'être découvert pendu. Avant d'être un polar, ce livre est une histoire d'amour, une histoire de couples. Couple improbable et passionné comme celui formé par Erik et Elena : il est un scientifique islandais passionné de génétique, ses recherches sont couronnées de succès, elle est une musicienne, technicienne accomplie, qui a consacré des heures et des heures à parfaire son jeu. Couple où la tendresse et la raison ont fait place à la passion, comme Raphaël et Fabienne, parents de jumeaux turbulents. Couple rêvé aussi – ou quand le souvenir d'une histoire ancienne empêche d'en construire une nouvelle, parce que l'amour éprouvé est toujours là, parce que la confiance en l'autre a disparu. Surtout ne mens pas parle d'histoire de couples dans la durée et cette dimension m'a véritablement intéressée, parce que l'auteur joue vraiment avec l'espace-temps.
La durée de l'action semble très brève – trois jours. Pourtant, les nombreux retours en arrière, très facilement repérable, et l'épilogue, inscrivent l'intrigue dans une autre dimension. Ils éclaircissent des points de l'intrigue, tissent des liens entre les personnages principaux et les personnages secondaires. Quant à l'épilogue, elle ne sert pas seulement à montrer ce que sont devenus les protagonistes…. D'ailleurs, elle n'est pas le seul point du récit à être tournée vers le futur. Erik est un scientifique – et les scientifiques ne sont pas seuls, ils ont une équipe, dont la loyauté se doit d'être à toute épreuve – et des concurrents. Jusqu'où peut-on aller pour guérir l'homme, ou pour ne pas le guérir ? Nous ne sommes pas dans un univers où seule la science compte, l'argent, le pouvoir dominent, et ouvrent des perspectives inquiétantes.
Surtout ne mens pas est un thriller contemporain et futuriste à la fois.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          70
Tout d'abord, je souhaite remercier le site Livraddict et XO éditions, qui m'ont permis de découvrir cette pépite !

En effet grâce à cette maison d'éditions j'avais découvert en 2010 Cyril Massarotto, lors d'un partenariat, qui est aujourd'hui mon auteur fétiche de tous les temps. Alors quand j'ai lu le résumé de ce roman-ci et qu'il m'a tout de suite emballée je me suis précipité pour postuler pour ce livre.

Et j'ai bien fait car ce fut un merveilleux moment de lecture.

Dès les premières pages j'ai été plongé dans l'histoire, on découvre très vite les personnages principaux : Laura et Erik. Erik qui fête son anniversaire entouré de tout ses amis est retrouvé pendu accroché à une poutre avec un fil de barbelé. C'est Laura qui va le découvrir. Elle ne comprends pas comment son mari a pu en arriver là, alors qu'en apparence tout aller bien chez lui. Nous suivons donc son épouse Laura dans son enquête pour essayer de comprendre ce qui a pu se passer.

Ce roman est bien ficelé, plein de suspens. L'auteur nous laisse des indices petit à petit et nous tient en haleine. Elle a su mêler deux univers à savoir le coté enquête policière traditionnelle et un genre différent un peu futuriste avec les nouvelles technologies. En effet au fil de notre lecture nous allons découvrir un domaine qui n'avais pas été mentionné dans le synopsis et autour duquel tout le roman va découler. Alors bien sur, je ne vais pas vous révéler dans ma chronique ce qu'il en est car j'aimerais que vous le découvriez vous même mais sachez une chose : Elena Sender a su m'envoûter.

Je ne connaissais pas sa plume mais j'ai été séduite très rapidement. Elle a su donner une réelle profondeur aux personnages et à leur histoire. On vit avec Laura, l'angoisse des découvertes successives et tous ses événements qui se déroule sous nos yeux sans que ne puissions y faire grand chose.

La lecture est fluide et l'écriture est efficace. Les chapitres se succèdent en alternant présent et passé, afin que l'on comprenne complètement l'historique de vie du couple. Elena Sender ne mâche pas ses mots, elle va à l'essentiel et l'on tourne les pages de manière frénétique. Et pour tout vous avouer, une fois ma lecture commencée je n'ai plus réussis à quitter ce roman. Il me tardais de découvrir ce qu'Erik cachait et surtout savoir pourquoi sa femme l'avait retrouvé pendu.

Je ne pourrais malheureusement pas vous en dire beaucoup plus dans ma chronique et c'est d'ailleurs assez frustrant. Mais je ne souhaite pas vous dévoiler une partie de l'intrigue. Toutefois si vous voulez un conseil : Allez vous procurer ce livre de tout urgence ! Vous ne le regretterez pas !

Coup de coeur
Lien : https://lecturesdepau.wordpr..
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
"Il y a un sens caché, une signification à tout cela, disait son père quand ils avaient enterré leur mère qui avait enjambé la barrière du pont. Il faut du temps pour la comprendre, mais un jour nous y parviendrons." Peut-être. Mais pour le moment elle ne saisissait toujours pas le pourquoi de tant de souffrances. La douleur lui nouait le corps, pinçait les nerfs au creux de son estomac.
Commenter  J’apprécie          90
Elle ne détestait pas Grégoire, mais ne comprenait pas les fondements d'une telle amitié. A l'opposé d'Erik, ce quadra était un célibataire fêtard, qui dépensait tout son fric dans les parties les plus folles, étalant sa vie sur les réseaux sociaux, partouzeur et désabusé, imprévisible et excessif, accro à bon nombre de substances. Elle avait du mal à saisir ce qu'Erik lui trouvait de tellement extraordinaire. Mais comme toute relation avec un copain d'enfance, c'était probablement plus nostalgique que rationnel.
Commenter  J’apprécie          50
Laura plaça son instrument sous son menton, entrouvrit légèrement les lèvres pour inspirer un filet d'air et tira l'archet. Le son pur sortit du Guarnérius vivant. La harpe entra en résonance avec elle. Ce soir, la soliste était Shéhérazade, la conteuse des Mille et Une Nuits qui narrait au maharadja l'histoire de Simbad le marin voguant sur l'eau. Les arpèges en noires, les triolets de croches racontèrent la formidable épopée.
Laura pénétra dans l'histoire de toute son âme, oubliant d'un coup les événements tragiques des dernières heures et la menace qui pesait sur elle. Son archet faisait vibrer les cordes, son Guarnérius répondait à toutes ses sollicitations, comme l'ami le plus cher au monde. Les doigts de sa main gauche pressaient les cordes, l'archet les caressait, l'instrument exprimait par sa voix tout ce qu'elle n'avait jamais su dire, et l'histoire se déroulait. Les violons s'assemblèrent, l'harmonie envoûtante de l'orchestre monta vers le ciel telle une volute bleue. Le chef d'orchestre arrondit les bras et baissa les mains. Le premier mouvement s'acheva sur un accord des instruments à vent et des pizzicati.
La soliste posa son instrument sur son genou gauche et respira profondément. Un vif élancement dans l'avant-bras la tira un instant de sa transe, la ramenant à la réalité. Elle serra les mâchoires et son regard s'égara vers le public. C'est alors qu'elle vit l'homme au premier rang, qui ne la quittait pas des yeux.
Commenter  J’apprécie          00
- Comme quoi, ma belle, on peut avoir un super cerveau et être super con.
(Raphaël Ruis à sa femme à propos d'Hilgarson)
Commenter  J’apprécie          100
Erik avait disparu de son champ de vision depuis un bon quart d'heure. Elle tourna sur elle-même pour élargir son cercle d'investigation, ne le vit toujours pas. Tout en chantant, les amis regardèrent également autour d'eux. La bande des cousins islandais se mit à hurler "Erik !", avec leur accent guttural. Et tous les invités reprirent en choeur, martelant son prénom dans un rythme joyeux. Mais il ne fendit pas la foule.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Elena Sender (8) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elena Sender
Le festival Quais du Polar a été pour nous l'occasion de rencontrer de nombreux auteurs dont Elena Sender, l'autrice du brillant "RePlay" lu par Céline Melloul qui paraît le 24 août 2022 chez Audiolib.
Pour écouter un extrait, rendez-vous sur notre site : https://www.audiolib.fr/livre/replay-9791035411077/
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (87) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2860 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..