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EAN : 9782896152926
450 pages
Editions Alire (14/11/2019)
3.97/5   161 notes
Résumé :
À l’aube de la cinquantaine, Victor Bettany est psychologue auprès des étudiants du cégep de Drummondville. En excellente forme physique, c’est toujours à pied qu’il se rend au boulot… ou au CHSLD afin de rendre visite à son père, Philippe, aux prises avec l’alzheimer, et de soutenir sa mère, Thérèse, continuellement au chevet de son mari.Or, de voir dépérir son père perturbe Victor, lui qui a vécu il y a deux ans le décès accidentel de Roxanne, son amoureuse, et do... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (27) Voir plus Ajouter une critique
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Je n'ai vu qu'une fois quelqu'un mourir sous mes yeux.
Il s'agissait de mon grand-père maternel, plongé dans un coma artificiel depuis plusieurs jours.
Curieusement ce jour-là ma mère avait décidé de se rendre à l'hôpital de Lille, alors que ça n'était pas du tout prévu initialement. Ma soeur et moi l'avions accompagnée.
Pendant le trajet, son frère avait laissé un message sur le répondeur pour lui demander de venir d'urgence, que la fin était proche. Elle ne l'écoutera que plus tard.
Nous étions tous là depuis dix minutes à peine quand mon papy a exhalé son dernier souffle. Etaient présents sa femme, ses quatre enfants, et deux de ses petits-enfants.
Une belle mort, non, que de mourir entouré par les siens ?
Mais je n'ai rien vu. Il a fallu qu'on me le dise.
L'instant d'avant son coeur battait et une fraction de seconde après il s'était définitivement arrêté.
Sans que ses traits ne se figent davantage, sans dernier soupir, sans filet de fumée visible représentant son âme en partance pour un nouveau voyage, un nouveau commencement.
Aujourd'hui encore je me demande ce qui a provoqué ce besoin pour ma mère de se rendre au chevet de son père précisément ce jour-là.
Je me demande aussi si par delà le coma, mon grand-père était conscient que toute sa famille était à ses côtés, s'il nous avait attendu pour partir.
Si c'était une simple coïncidence, une inexplicable connexion, ou un évènement qui n'avait rien de rationnel.
"Le surnaturel est parfois une explication ben tentante ... mais ça peut être tellement autre chose."
Et où est-il aujourd'hui ? A-t-il rejoint le grand néant ? Ou a-t-il atteint un monde meilleur conforme à l'idée qu'il se faisait de l'au-delà, lui qui était catholique pratiquant ?

Patrick Senécal a eu cinquante-deux ans en octobre dernier, et avec ce roman très personnel, il a souhaité parler de ses peurs les plus profondes.
Ceux de là-bas a été écrit en partie pour exorciser ses démons, comme un exutoire, une catharsis.
Réveillant nos propres terreurs.
C'est un roman qui évoque le temps qui passe à une vitesse foudroyante, la vieillesse et surtout la mort.
Ce n'est pas un scoop, nous allons tous mourir un jour.
Certaines personnes sont en paix avec cette idée, par croyance, par philosophie ou parce que l'âge leur a fait accepter cette inéluctable conclusion.
"- C'est pas pour rien qu'en vieillissant, on devient magané, malade, invalide. Ca rend le grand départ souhaitable."
Pour d'autres c'est une peur primale. Parce qu'ils croient à l'enfer ou à d'autres souffrances éternelles. Parce que retourner au néant, même si on ne sera plus là pour le voir, est un effacement, une désintégration, qui peut accompagner l'impression de n'avoir rien fait de sa vie.
Pour Victor Bettany, le héros du roman, psychologue au collège d'enseignement général et professionnel de Drummondville, l'angoisse réside surtout dans l'incertitude.
A l'instar probablement de l'auteur, ce qui le terrifie, c'est de ne pas savoir. Si le rideau se ferme définitivement ou si la mort n'ouvre qu'une nouvelle porte. Il ne croit pas au paradis, au bon Dieu barbu, aux licornes et aux arcs-en-ciel dans les nuages. Il ne croit pas vraiment au long tunnel de lumière accueillant qui a été relaté par de nombreuses personnes ayant vécu une expérience de mort imminente, étant donné qu'elles peuvent s'expliquer de façon scientifique.
Mais il voudrait qu'il y ait quelque chose, que tout ne soit pas vain. Il a même assisté à une séance de spiritisme, persuadé pourtant qu'il ne s'agissait que d'une supercherie, juste au cas où. Hélas il n'en retirera aucun espoir en un éventuel au-delà.
"Mais plus je vieillis, plus je pense qu'il y a rien, même si une partie de moi espère qu'il y a quelque chose."

La mort, Victor y a déjà été confronté. Notamment avec la perte brutale de sa compagne.
Elle aussi était terrifiée à l'idée de disparaître, convaincue non seulement que seul le néant l'attendait, mais qu'elle y demeurerait consciente, comme perdue dans des limbes éternelles.
Ses parents, âgés de plus de quatre-vingt dix ans, voient tous deux la grande faucheuse se rapprocher. Et plus particulièrement son père, atteint d'Alzheimer, et placé en CHSLD ( Centre d'Hébergement et de Soins de Longue Durée, l'équivalent de nos EHPAD ).
De plus en plus dépendant, de plus en plus rabougri, de plus en plus malade.
La vie vaut-elle encore d'être vécue lorsqu'elle n'est plus qu'un simulacre ?
"C'est comme ça qu'on finit sa vie ? Après l'avoir menée avec honneur et fierté, on finit tout ratatiné comme un vieil insecte, à chercher son souffle inutilement dans cette déchéance physique et mentale complète ?"
Et si Victor est encore jeune par rapport à ses parents, son angoisse de la mort ne fait que grandir quand il regarde derrière lui et qu'il voit à quelle vitesse le temps est passé.
A quelle point la mort, cette grande inconnue, se rapproche.
Que son temps est compté.
"On a toujours l'impression que c'était hier, peu importe le souvenir."

Dès la fin du second chapitre, Victor sera de nouveau confronté à la mort dans des circonstances qu'il serait criminel de raconter.
J'ai quand même relu deux fois ce passage pour m'assurer que j'avais bien compris la première fois. Je n'en croyais pas mes yeux.
Cet auteur est complètement fou ! Et il sait parfaitement comment inciter le lecteur à plonger en plein cauchemar avec lui.
Le roman comprendra alors deux axes principaux : L'un tourné vers le passé afin de comprendre le déroulé des funestes évènements ( "On est pas dans une enquête classique, je sais pas si t'as remarqué !" ), et l'autre dans le présent qui explore cette fois les conséquences.
La paroi séparant les deux mondes semble être fissurée.
Dans une ambiance rappelant tour à tour Sixième sens, Destination finale, Medium ou même The Walking dead.

Depuis Malphas, Patrick Senécal n'avait plus écrit de romans fantastiques.
S'il y a quelques passages difficiles, l'auteur québecois s'est dans l'ensemble plutôt assagi. Cette fois peu de passages trash, et seulement un peu d'horreur ( on ne se refait pas ! ) à vous glacer le sang.
"L'horreur totale, sans aucun signe d'espoir. L'horreur qui se sait éternelle."
C'est davantage un roman rempli d'émotions, de douleur, de doutes, et de tristesse.
On partage avec Victor ses angoisses et ses incertitudes, qui ne font que prendre de l'ampleur au fil des pages.
"Oui, tout s'accélère, même s'il ne comprend pas encore ce que cela signifie exactement."
On accompagne ce héros en pleine perdition, physique et mentale, au fur et à mesure que s'enchaînent les évènements.
Et c'est aussi un roman rempli de réflexions, non dénué d'un fin rayon lumineux au milieu des ténèbres.
Un livre porteur d'un message particulièrement fort.

Mais c'est bien du Senécal, qui ne se répète jamais d'un roman à l'autre.
L'écrivain a toujours ce formidable talent pour captiver son lecteur de la première à la dernière ligne.
Ceux de là-bas se dévore encore une fois, tant la construction est réfléchie et tant le suspense est omniprésent.
Tant l'imagination de l'auteur repousse les limites du genre fantastique et le renouvelle, parvenant à innover en attaquant sous un angle totalement différent la thématique de l'au-delà.
Bien différente de celle de Bernard Werber et de ses thanatonautes.
Avec un final qui est tout simplement grandiose.

Je ne crois pas avoir déjà lu un roman du Canadien avec autant de références musicales, d'Aznavour à Marilyn Manson en passant par Eric Lapointe, les Rolling Stones, Nick Cave, Pink Floyd ou Bon Jovi.
Mais ça n'est peut-être pas un hasard ?
J'ai d'ailleurs encore enrichi mon dictionnaire d'expressions typiquement québecoises, apprenant que des tounes étaient des chansons.

J'ai quelques infimes réserves qui ne me permettent pas d'attribuer la note maximale, même si ça n'empêche pas l'indétrônable Patrick Senécal d'être ni plus ni moins, toutes nationalités et tous genres confondus, mon auteur de prédilection.
Certaines explications m'ont parues un peu tirées par les cheveux pour y adhérer totalement, et il me reste quelques interrogations sur la nature de certaines hallucinations, ou encore sur ce souvenir qu'il avait depuis sa tendre enfance, avec cette silhouette sombre qui semble venir le sauver de la noyade. A moins qu'il ne s'agisse réellement du médecin le mettant au monde et le libérant du liquide amniotique ?
Pas de quoi bouder mon plaisir dans tous les cas.

Et vous, que pensez-vous qu'il y aura après la fin terrestre ?
Quelle que soit votre vision des choses, ce roman pourrait bouleverser vos croyances ou vos théories.
Personnellement, je ne vois pas pourquoi il y aurait quoi que ce soit de l'autre côté.
Il n'y avait rien avant notre naissance. Pourquoi y aurait-il quelque chose après ?
Nous ne sommes qu'une brève parenthèse émergeant du néant pour y retourner ensuite.

Et pourtant, je parle parfois aux morts qui m'étaient proches.
Au cimetière ou ailleurs.
C'est donc qu'un infime partie de moi espère être entendu.
Et espère que quand ça sera mon heure, moi aussi je pourrai entendre.

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La mort, mais pas un silence de mort, un roman noir de mort et de peur. Un texte intense, mais plus psychologique qu'horrible.

Un psychologue dans la cinquantaine a peur de la mort. Ce n'est pas une obsession, il vit sa petite vie, mais il ne peut s'empêcher d'y penser souvent et de faire le décompte des jours qu'ils lui restent.

Son père, atteint d'Alzheimer, pourrit tranquillement dans un CHSLD. Est-ce que c'est ça la vie, l'avenir ? Dans trente ans, il finira comme ça ?

Sa conjointe est décédée il y a deux ans lors d'une randonnée de vacances. En pleine santé, morte, disparue du jour au lendemain. Un moment d'inattention et la mort arrive, comment ? pourquoi ?

Et la voisine qui est morte l'an dernier… et ces serveurs du bar du quartier fauchés en pleine jeunesse… et puis Solange qu'il aimait bien… et puis…

Alors qui aurait pu croire qu'un spectacle d'hypnotisme trash pourrait déclencher des événements tragiques…? Un homme comme lui, sceptique et rationnel, n'est sûrement pas un bon candidat à l'hypnose, non ? Et pourtant…

Un excellent roman des profondeurs de l'âme, d'hallucinations et de fantômes, mais aussi d'interrogations sur le sens de la vie et la peur de la mort.
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Mon choucou !!! Quelque peu déçue par ma précédente lecture de Senécal, j'avoue eu un peu peur en ouvrant ce bouquin.... et si, finalement, cet auteur n'était plus fait pour moi !!! Un soulagement de me rendre compte, que non, le style Senécal fonctionne toujours... Ici, on suit l'histoire de Victor, psychologue dans un CÉGEP. Il se voit offrir des billets pour un show d'hypnose de divertissement... Sceptique, il s'y rend. Et le voilà qui monte sur scène, hypnotisé. Et le réveil, brutal !!!!! Il se sort de son état pour se rendre compte que toute la salle est morte !!! Crainte, peur, angoisse.... et hallucinations !!! Il partira à la recherche de la vérité, pour comprendre ce qui a pu se produire... Tordue à souhait comme histoire !! Et c'est ce qui en fait une lecture qui défile. Je ne peux qu'avoir hâte de me replonger à nouveau dans une histoire écrite par cet auteur que j'adore !!
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Un des plus softs de Patrick Senécal, mais aussi un des plus épeurants, car j'y ai confronté ma grande terreur, celle de mourir. Non… pas de mourir, mais de ce qu'il y a après. Y a-t-il seulement un après ou si tout s'éteint sans qu'on en soit conscient? Si c'est le cas, je ne devrais pas m'en faire, mais ça mon cerveau ne veut pas le comprendre.

Avec ce roman et son protagoniste Victor, l'auteur a voulu creuser au coeur de sa propre peur. Je suis contente de savoir qu'on est au moins deux (et donc sûrement plusieurs, ça me rassure) à faire des calculs, à compter le temps qu'il nous reste en se disant que le temps derrière nous est passé à une vitesse folle et qu'on ne veut pas que celui qui nous reste défile aussi rapidement.

Les romans de Senécal ne sont pas spécialement reconnus pour être larmoyants. Pourtant, la description de la mort du papa de Victor m'a fait pleurer. Trop réaliste peut-être ou matérialisation de ma peur?

On est pas dans l'horreur absolu ou le gore avec plein de sang, de violence et de détails, mais ce n'est pas de tout repos non plus. Avec Victor qui se tient en équilibre précaire entre le monde des vivants et celui des morts, on frôle plus le surnaturel. Bref, c'est un roman assez différent pour mon auteur préféré, mais pour moi, c'est un grand coup de maître.
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J'ai bientôt 50 balais et la mort, difficile de ne pas y penser. Ça ne m'empêche pas de dormir mais c'est là, latent, comme une bête tapie sous un lit... Y penser, simplement parce que c'est un âge, comme Victor, où je vois cette salope se rapprocher mais aussi parce que j'ai vu mes parents décliner et ai même perdu ma maman d'abord psychologiquement puis physiquement. C'est l'âge où tu commences même à perdre des potes et tu te dis que ben voilà quoi, ça s'approche et que t'as pas vraiment pris le temps de t'y préparer. Même si tu sais que de toute façon on s'y prépare jamais vraiment...
Senécal, au travers de ce récit est allé au-delà de tout pour répondre à sa propre peur. J'ai commencé les premières pages en me disant de suite "Là, ça va être dur..." J'ai continué et rencontré le père de Victor et me suis presque demandé si j'allais pouvoir continuer....Certains passages ont réveillé en moi des souvenirs anciens et récents. Des bouts de vie, des bouts de mort et je dois avouer avoir été largement mise à mal par cette lecture. On écrit souvent pour expier ses peurs, ses angoisses. Est-ce qu'on les expie en lisant ?
Victor Bettany, la cinquantaine est veuf depuis 2 ans, psychologue, la mort l'obsède depuis la perte de sa femme. Tout bascule lors du spectacle de Crypto, hypnotiseur de l'extrême.
Au travers de tous les personnages, au travers des événements, Patrick décrit toutes les morts, toutes les formes de croyances y relatives qu'elles soient religieuses ou non. Qu'elles soient liées à l'enfer ou au paradis, qu'elles soient bonnes ou mauvaises. du spiritisme à l'accident, en passant par le suicide, la déchéance, la maladie, la résignation. Il aborde le fait de tuer avec ce que cela peut impliquer face au geste, face à quelqu'un qui devrait de toute façon mourir un jour ou l'autre. Il explore toutes les facettes de la mort dans une sorte de quête. La quête de toute une vie...Celle de comprendre la mort...Une quête sans limites...
Je te préviens de suite. Tu trouveras dans ce récit une once de "surnaturel" et franchement, pour ma part, au début, je me suis dit "Et zut vlà qu'il part dans du fantastique, ça va pas le faire, c'est plus ma tasse de thé". Mais j'ai très vite compris que c'était indispensable. Que ces éléments étaient nécessaires à l'immersion ainsi qu'à la trame. N'y vois donc rien qui puisse empêcher ta lecture. L'utilisation de cette part de surnaturel lui a permis de sonder notre esprit à la recherche de réponses, à parler de ce que l'on ne comprend pas, de ce qui ne s'explique pas et c'est tout simplement brillant.
Difficile d'aborder le sujet de la mort sans parler de Dieu et de la religion. Impossible non plus de ne pas s'attarder sur les EMI, expérience de mort imminente. J'ai lu "la source noire" de Patrice van Eersel il y a fort longtemps, pour ne pas dire à sa sortie en 1987. Un livre qui m'avait terriblement percutée et que je te conseille au passage si tu veux en découvrir plus. Et entre EMI et réalité, Patrick a su trouver une trame qui permet d'explorer, de s'immerger complètement...
Parler de la mort est loin d'être évident. Parler de sa peur de la mort, encore moins. J'ai vu des commentaires qui disaient que ce livre était différent de ce qu'il écrivait d'habitude et pourtant je n'ai pas eu du tout cette impression. Bien au contraire. J'ai plutôt eu la sensation que je me trouvais face à une sorte de suite du "Vide". Comme un écho: ce que l'on a réalisé dans sa vie avant et ce que l'on pourrait vivre après. Un complément qui te donnera largement de quoi réfléchir, tergiverser, ruminer à en devenir neuneu...
Est-ce que ne pas savoir est ce qu'il y a de plus terrifiant ? Peut-on défier la mort ? Qu'est le destin ? Hautement perturbant...Hautement philosophique...
Comme toujours Senécal a l'art de mettre le doigt pile-poil là où ça fait mal mais j'ai eu, cette fois-ci, cette impression de le voir appuyer jusqu'à me traverser de part en part... En ce qui me concerne, me voilà sans doute bonne pour de longues séances psy allongée sur un canapé 😜
Un livre aux sens multiples. Un livre où tu y verras peut-être ta propre mort. Un livre qui conduit peut-être à se dire que la résilience est la seule réponse ?
Quoi qu'il en soit, tu l'as compris j'ai adoré, j'ai surkiffé, j'ai flippé total, me suis mise la tête en pagaille et j'ai trouvé là du très très grand Senécal !
Après avoir lu ces lignes, tes paupières deviendront lourdes et quand j'aurai compté jusqu'à 3 tu pénétreras dans les abysses de "Ceux de là-bas"...
3...
2...
1...
Mais quand j'aurai claqué des doigts, tu auras terminé. Je t'assure, cependant, que tu n'auras rien oublié...
Lien : https://sangpages.com/2019/1..
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critiques presse (1)
LeJournaldeQuebec
25 novembre 2019
Proposant à la fois une réflexion sur la mort et une histoire de peur flirtant avec le fantastique, il tient encore une fois son pari : écrire une bonne histoire, haletante, qui divertit et fait réfléchir. Et il a tablé sur sa plus grande peur pour le faire : celle de la mort.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (5) Ajouter une citation
On a toujours l'impression que c'était hier, peu importe le souvenir.
Commenter  J’apprécie          273
De nouveau, cette idée absurde le frappe de plein fouet : son père est mort. Pour lui, c’est terminé. La vie va se poursuivre, mais sans lui. « Comme elle se poursuivra sans moi », songe-t-il.

(Alire, p.287)
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Oubliez l’hypnotisme conventionnel. Découvrez un monde plus sombre, un univers plus troublant : celui de vos propres ténèbres intérieures.
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… il a vécu une vie sans éclat, mais bonne et heureuse. Et maintenant, il est là, le cerveau en compote, momie figée dans un lit de honte et d’humiliation. Et il va mourir dans cet état abject. Son papa. Son héros. Victor l’a pourtant souvent visualisé vieux, tout ridé, affaibli, mais jamais comme ça. On ne peut pas imaginer dans un tel état ceux qu’on aime.

(Alire, p.22)
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" C'est fou à quel point l'humain s'habitue à tout et qu'il arrive à se convaincre que certains évènements traumatisants appartiennent à une ancienne époque."
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Vidéo de Patrick Senécal
1,2,3 BD ! Chez les libraires ! vous présente les BD coups de coeurs de Mathieu & Julie et la librairie L'Octobulle à Castres. - Speedball de Florian Pige et Etienne Gerin chez Sarbacane - Aliss par Patrick Senécal et Jeik Dion aux éditions Alire - Forgotten Blade ; Scénarios : Toni Fejzula , Tze Chun ; Editeur : ANKAMA 1,2,3 BD c'est le jeudi à 18h30 sur la chaine Youtube et les RS. Trait pour Trait parcourt toujours les librairies de France pour des conseils de lecture. #GALERIE #BD #POPCULTURE #BANDEDESSINEE #COMICBOOKS #9EMEART Retrouvez 1,2,3 BD ! Chez les libraires! sur : https://www.youtube.com/TraitpourtraitBD https://www.facebook.com/TraitpourTraitBD https://www.instagram.com/traitpourtraitbd/ https://twitter.com/TPTBD
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