Les sept jours du talion

Pardonnez du peu, ce roman mérite la palme de cuivre du roman le plus nul, que j'ai lu. L'histoire commence extrêmement mal avec ce meurtre de fillette. Mais le père qui veut se venger, va se transformer en Dr Mengele pendant une semaine complète en étant déchiré à l'alcool, et faire subir les pires tortures inhumaines au meurtrier de sa fille. Livre atroce, aucun suspense, violence exagérée et gratuite et immonde de perversité. A éviter et fuir comme la peste. Un homme normal au comble de sa souffrance, un non psychopathe, aurait fumé l'assassin de sa fille pour la venger et puis basta. Mais là c'est vulgaire, cru et malsain. Je regrette cette lecture. Pour démons nazis amateurs de torture.

Deuxième roman de Patrick Sénecal que je lis, le Vide étant le premier. J'avais apprécié le style direct et l'effet page turner même si le dénouement m'avait déçue.

A la lecture de la 4eme de couverture et à la vue de la couverture des sept jours du talion, je me suis dit "Chic, du thriller gore, un page turner en puissance". Je commence ma lecture toute excitée par ce roman dont on entend pas mal parler en ce moment.

30 pages plus tard, je sens comme un petit doute poindre doucement le nez mais je continue bien sur. Les personnages caricaturaux, le manque d'originalité et les expressions québécoises jettent un froid glacial à mon enthousiasme. Je poursuis. Je m'ennuie, c'est long, très long, trop long, plat, réchauffé, attendu, décevant.

A la moitié du roman, j'ai une telle envie d'abandonner que j'ai poursuivi ma lecture "en diagonale", captant les détails importants (bel oxymore !) permettant de suivre à peu près le fil de l'intrigue (une intrigue ? où ça ?). Et là vient l'épisode du chien, d'une absurdité telle que je me demande comment on a pu laisser passer ça à la relecture...
Quant au détail des bières....fatigant !

Une grosse déception que cette lecture, qui jusqu'au bout m'aura ennuyée