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3,75

sur 300 notes
Le maître québécois de l'horreur fantastique élargit son champ d'activité en signant une série à teneur humoristique.

Quand le personnage principal s'appelle Sarkozy et qu'il s'en va travailler dans le Cégep de Saint-Trailouin, on voit toute de suite qu'on est dans le domaine de la parodie et du jeu de mots. Ce genre d'humour est cependant un peu moins international, car le texte est truffé d'allusions à des personnages du monde médiatique québécois. Politiciens, comédiens ou animateurs télé sont subtilement imités ou explicitement mentionnés pour établir des comparaisons.

La lecture du roman est très amusante, même ceux qui ne sont pas amateurs de fantastique peuvent rigoler à reconnaître des professeurs et collègues de travail parmi les personnalités outrageusement caricaturales. Et que dire de Simon, l'impayable éternel étudiant, reporter pour le journal du cégep, qui s'exprime en phrases ampoulées et redondantes et qui n'a pas peur de « récidiver le recommencement d'une seconde tentative d'essai ».

Coeurs sensibles s'abstenir cependant, car ce Sarkozy est plutôt porté sur le sexe et une certaine vulgarité. de plus, un étudiant déchiqueté dans son casier n'est pas des plus ragoûtant...
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C'est un livre que j'ai depuis longtemps dans ma pal car l'auteur Patrick Senécal est un écrivain québécois que j'apprécie beaucoup. C'est un de mes amis lecteurs Jrm30, qui valorise vraiment cette belle saga, qui me donne le goût. Je me dis comme défi : je vais le lire à mon rythme, un peu chaque jour, je suis très curieuse, je veux le découvrir. C'est réussi, je termine un très bon roman de 337 pages et à ma très grande surprise, j'étais très assidue, je prenais plaisir à retrouver mon protagoniste préféré.

J'aime beaucoup le personnage principal Julien Sarkozy, qui est un professeur et qui s'en va enseigner au Cégep Malphas de Drummondville. C'est une petite ville canadienne, située au Québec. Il pensait retrouver un peu de calme après les épreuves qui venaient de vivre, comme quoi, il ne faut jamais se fier aux apparences… On l'accompagne partout et il nous présente ses rencontres même en dehors de l'école. Il remarque même une odeur toute spéciale et un étrange corbeau qui croise son chemin… C'est un train-train quotidien jusqu'au jour où il arrive un premier meurtre dans l'école. Un élève est retrouvé dans le casier d'une fille, il est découpé de partout. La peur s'installe et c'est un peu la panique pour tout le monde. C'est ainsi que des questions qui se posent, la police fait son apparition. C'est alors que notre professeur Julien avec son élève journaliste Gracq vont faire une enquête ensemble. Qu'est-ce qui se passe donc ? Est-ce qu'il possède une raison d'avoir tué cet étudiant ? Est-ce que c'est le premier meurtre ou est-ce qu'il en aura d'autres ?

«…Où je veux en venir, c'est qu'on est pas des deux de pique à Saint-Trailouin. À c't'heure que je t'ai tout dit sur l'enquête pis que tu constates qu'on fait notre travail, tu vas peut-être arrêter de m'emmerder pis te remettre à écrire tes petits romans policiers humoristiques.»

C'est vraiment un livre qui est écrit avec la signature du maître de Patrick Senécal, on reconnaît bien sa petite touche personnalisée. L'écriture est très fluide, il mélange bien les genres, c'est aussi vraiment typiquement Québécois. La lecture se fait lentement, mais elle change de ton au fur et à mesure qu'on progresse, je m'attache à notre héros local et on découvre aussi son histoire personnelle, attention aux âmes sensibles. Il sait bien capter mon attention, il nous offre une bonne histoire, le livre est bien construit, les sous-titres aiguisent notre curiosité, bref c'est une bonne lecture, qui est sans prise de tête. Et au fait, le nom de Malphas… d'où sort-il ? Est-ce qu'il a vraiment une signification particulière ? Est-ce que les gens qui viennent ici c'est des personnes normales ou est-ce qu'ils ont quelque chose à cacher ? Pourquoi est-ce qu'il y a des corbeaux ? Est-ce que c'est un mauvais présage ?

Je suis très contente de ma lecture c'est super d'avoir un ami lecteur avec qui je discute beaucoup de littérature et je ne regrette pas de m'y être plongé dans Malphas… Je suis très satisfaite dans l'ensemble. Qu'est-ce qui nous réserve la suite ?

Siabelle
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Mon avis ne sera pas objectif. Senécal est mon auteur québécois préféré… je le suis depuis l'adolescence, et je ne rate aucune de ses sorties. Cette série était la seule qu'il me restait à lire de lui. Je la gardais précieusement, en me disant que s'il tardait à sortir d'autres bouquins, j'aurais au moins 4 livres supplémentaires. Mais à un moment, il faut bien se lancer. C'est chose faite ! Un premier tome où il se passe énormément de choses. Malphas, c'est le nom du CEGEP où Julien enseigne le français. Un CEGEP où les profs qui ne trouvent plus de poste ailleurs se voient contraints d'aller y enseigner. Une institution dirigée par des gens étranges. Des murs vers, partout, une odeur particulière y règne. Bref, sentiment de malaise en y pénétrant. Et puis, les morts s'enchainent, et c'est comme si tout était normal. Julien enquêtera, à ses dépens, avec pour acolyte un élève responsable du journal étudiant. Une partie de la lumière sera faite… mais il reste encore plein d'éléments à éclaircir… Trois autres tomes pour le découvrir. J'ai adoré ma lecture. Et j'ai hâte de me plonger dans la suite !
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Quand Patrick Senécal, qui nous avait habitués au très violent, très sombre, parfois difficilement soutenable, se lance dans l'humour, noir certes, mais humour quand même, on saute dessus sans se poser de questions. du moins c'est ce que j'ai fait. J'ai même tout pris d'un coup, tant qu'à faire, d'autant que les couvertures sont magnifiques, que le héros se nomme Julien Sarkozy, et que l'histoire se passe à Saint-Trailouin, autrement dit dans le trou du c** du monde... j'avais déjà le sourire à la lecture de la 4e.
Notre Julien, professeur de littérature, débarque donc dans ce cégep (collège d'enseignement général et professionnel au Québec) au doux nom de Malphas. Il y a des collèges où on "parque" les élèves qui n'entrent pas dans les cases, là c'est l'inverse, ce sont les profs refusés partout qui y sont réunis. Et on entre direct dans le vif du sujet, puisque les élèves ont une fâcheuse tendance à y être assassinés les uns après les autres dès le premier jour. L'ambiance est installée, on sait où on met les pieds.
Dans ce premier tome, on a un joyeux patchwork de fantastique, de surnaturel, d'enquête sur les meurtres horribles, bien évidemment, mais aussi d'un humour décapant. du coup, j'ai bien ri au fil des répliques qui fusent. Ce Julien est aussi cocasse qu'ironique, parfois cassant, et c'est ce que j'aime dans l'humour. Mais les autres personnages du récit sont tout aussi fantasques que lui et l'auteur les décrit avec une affection parfois teintée de vitriol. Juste savoureux.
Un excellent premier tome, donc. J'ai beaucoup apprécié ce ton plus léger qui accompagnait l'horreur prégnante, parce qu'encore une fois, ça reste de l'horreur. Mais tout est dans la façon de la raconter.
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J'avoue qu'au départ, je n'étais pas très convaincu que j'allais apprécier autant que d'habitude avec cet auteur. Son style quelque peu modifié, plus humoristique, plus trash ; son personnage principal impulsif, mal engueulé et lubrique... Puis, dans le dernier quart, avec les événements qui surviennent et la façon dont se dénouent les intrigues, je me suis rendu compte que j'étais totalement accroché et avide de connaître les développements de cette petite ville éloignée et de son cégep de seconde zone, où les circonstances étranges et tragiques font office de normalité. Jusqu'à mes réticences initiales se sont muées en attraits, je dois l'admettre. Ce Sarkozy a fini par me plaire, de même que son amusant acolyte Simon, qui commet un pléonasme à chaque phrase, ou devrait-on parler ici de périssologie (mot aperçu sur la page wikipédia de pléonasme) ? Bref, le magnétisme du tome 2 est à ce stade très fort.
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J'ai mis du temps avant de me lancer dans la lecture de Malphas, quelle erreur!


Je me suis régalée avec ce premier tome, rempli d'humour, des personnages haut en couleur, avec des personnalités très bien travaillées, déjantées, particulières. Il y a cet élève journaliste du cégep qui a une façon de parler à vous faire mourir de rire et Julien Sarkozy, le prof de français qui a de si bonnes réparties, tellement drôles et caustiques. Et toutes ces expressions québécoises, un vrai bonheur! Des meurtres horribles, une histoire prenante, du suspense, et un tueur sanguinaire ou est-ce autre chose qui plane sur malphas? Une écriture que j'adore, j'attaque le tome 2 dans la foulée pour en découvrir un peu plus sur ce cégep et ses personnages
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Inconditionnelle de Patrick Senécal après avoir rencontré cet auteur en novembre 2010 et dévoré quatre de ses romans, j'ai été tentée par son dernier né.
Etant devenue l'heureuse propriétaire d'une liseuse à Noël, j'en ai profité pour télécharger ce roman, qui ne paraitra peut-être jamais chez nous, et pour m'y jeter à coeur perdu. Mais quelle déception !
Qu'est-il arrivé à Patrick Senécal ? Pourquoi avoir radicalement changé de style ainsi ?

Ma première déception vient du fait qu'il y a énormément de dialogues dans ce récit, ce qui n'est pas le cas dans les ouvrages précédents, assez descriptifs. La deuxième vient du vocabulaire vulgaire et salace employé à tout bout de champ par Julien Sarkozy, le « héros » de l'histoire. Je ne m'effarouche pas facilement mais doit-on vraiment savoir que chaque fois que Julien rencontre une nouvelle collègue, sa première pensée est de voir s'il pourrait la fourrer ? Terme châtié comparé à d'autres usités tout au long de l'histoire. D'accord, il est obsédé sexuel et cela lui a coûté son mariage. Mais ne pouvait-on le dire autrement ?
La troisième déception vient du fait que ce Cégep regroupe les bannis et damnés du Québec tout entier, que ce soit des élèves ou des enseignants. Tous ceux qui ont été renvoyés, refusés, rejetés mais qui, en plus, forme une belle brochette de crétins aux défauts aussi nombreux que farfelus. Une caricature loufoque poussée à l'extrême avec un professeur Haïtien juif n'ayant aucun humour et fuyant la compagnie des autres, une autre nymphomane, un directeur passionné de scrapbooking et y passant le plus clair de son temps, sans se soucier le moins du monde des meurtres perpétrés dans son établissement… et j'en passe.

Il y a cependant des points positifs dans ce livre et je m'en voudrais de les passer sous silence. Car Senécal n'est pas n'importe qui et sait écrire. Même si, ici, j'ai détesté son choix littéraire.
Comme à son habitude, il plante le décor petit à petit, semant des indices ça et là qui ont toute leur importance au fur et à mesure du récit.
Il se passe vraiment des choses bizarres à Saint Trailouin et on comprend que Julien – auteur de deux romans policiers - veuille comprendre le dessous des choses. Pourquoi des corbeaux sont-ils présents à chaque fait divers ou événement important ? Comment expliquer les meurtres et les mises en scène macabres ? D'où vient cette odeur pestilentielle qui envahit le collège et que personne ne semble remarquer ?...
A chaque fin de chapitre, il se passe un fait nouveau donnant envie de lire la suite afin de le comprendre. Et je me suis aussi laissé prendre au jeu.
L'intrigue est bien présente et le suspens entier et là, au moins, on retrouve la griffe de l'auteur.
Le héros, bien que vulgaire, cynique et agaçant au possible, est quand même le personnage le plus normal de la ville de Saint Trailouin et on assiste à sa plongée dans cette folie environnante au fur et à mesure de son enquête. Folie qu'il cherche à fuir, se débattant dans ce panier de crabes pour ne pas y disparaître à son tour.

Ce récit fantastico-comique ne m'a vraiment pas plu et je ne lirai pas les deux volets à suivre. Senécal a voulu changer de registre, c'est son droit. Au vu des critiques trouvées sur les blogs, cela plaît outre Atlantique. Moi, je ne suis pas fan du grand guignol et n'ai pas prisé cette loufoquerie déjantée.

http://argali.eklablog.fr
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Relecture de cette série dans mon cas après plusieurs années. J'ai tout lu de Patrick Senécal et depuis la série Malphas, je recherche toujours cette dose d'humour déjantée dans chacun de ses romans mais faut se rendre à l'évidence que c'est vraiment avec cette série qu'il s'est laissé aller. En même temps, avec Senécal, on ne sait jamais où il nous amènera. Gore, fantastique, spirituel, humour noir, journal intime d'une psychopathe, livre de 100 pages écrit à la deuxième personne et constitué d'une seule longue phrase sans ponctuation, c'est une surprise à chaque fois.

Le scénario ne fera pas l'objet de longues analyses littéraires. Julien Sarkozy est un professeur de français au cegep qui après une énorme bourde, se voit obligé d'aller enseigner dans le seul établissement qui veut encore de lui : le cegep Malphas à St-Trailouin, une bourgade de 12000 habitants perdue quelques part au Québec (aucun indice ne laisse supposer où ça peut être). Dès son premier jour, un cadavre bien juteux est découvert dans le casier d'une élève et encore un autre le lendemain. Que se passe-t-il dans cette école où un nuage sombre plane au-dessus de la mezzanine, où une odeur infecte se fait sentir sans arrêt et où une mystérieuse porte en acier est cachée dans le sous-sol lui-même interdit d'accès? Et pourquoi le directeur semble plus intéressé à faire du scrapbooking que de s'occuper des meurtres? Et c'est quoi ce nom, Malphas? Julien s'associera au rédacteur du journal étudiant, Simon Gracq, qui doit bien fréquenter le cegep depuis 8 ans et dont le parler a de quoi donner des maux de tête douloureux au crâne 😏

Malphas fait donc parti de ce "one shot deal" où on sent que l'auteur a voulu s'amuser et pondre un scénario complètement absurde avec des personnages qui le sont autant avec des stéréotypes aussi évident que le soleil qui se lèvera demain. Une anorexique qui a des visions en fumant un joint, un sorcière alcoolique, un policier à gros biceps qui se croit le roi du village, tout y passe et oui, certains pourraient y voir des allusions racistes mais personnellement, tous les personnages sont risibles. Fidèle à lui-même par contre, sa facilité à manipuler la langue française est encore succulente avec nombre de comparaisons et références humoristiques et sans oublier son personnage de Gracq qui est une figure de style à lui-même. Si vous aimez déconnecter de temps à autres avec un scénario de série B et que les références au sexe, drogue et alcool dans un contexte puéril ne vous dérangent pas, cette série est pour vous, et ce n'est pas péjoratif.
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oh put.... mais quel ennui.... c est n importe quoi !!!
Quand je l ai gagné on m a dit tu vas voir c est décalé, ça n a rien à voir avec ses autres livres. Bon ok, j ai pas lu les autres non plus, je vais découvrir. Chic j aime bien les livres décalés et si c est dans la même veine que le livre sans nom, je vais me régaler !!! J attaque donc super contente et la..... j ai ri sur les deux premières pages jusqu à double pénétration et là je me suis dit ok ça va être long, très long. Bingo!!!

Je pense qu on peut écrire un livre avec de l humour, du sexe, des moqueries mais il y a une sorte de limite à ne pas dépasser pour ne pas tomber dans le vulgaire, l'irrespect et la méchanceté. Ici vous devinez de quel côté je place ce livre. C est très vulgaire et souvent sans aucun intérêt, et irrespectueux. On peut ne pas apprécier la politique mais certains amalgames sont plus que déplacés et m,ont fortement gênés.

L écriture est somme toute basique et pas top. Je ne sais pas comment sont les autres écrits mais ici ça casse pas trois pattes à un canards. Je ne parle pas de l écriture avec les mots québécois, ça en soi ça ne m a pas dérange, c est logique, c est surtout la manière, le genre d écriture, tjs vulgaire et grossière.

J ai oublié de vous parler du racisme aussi, assez présent dans le livre... quand en plus votre imaginaire vous fait des tours et que vous imaginez l un des profs entrain de parler comme un marabout vaudou en pleine séance et complètement défoncé, ça fait un truc bizarre.

L histoire en elle même est dans la continuité du livre, je ne l'ai pas trouvé extraordinaire du tout ni même fantastique malgré des faits très étranges et la magie. Non décidément je cherche mais je ne trouve rien de positif à cet ouvrage. Ça m arrive très rarement mais là non je trouve pas. A vrai dire, je l'ai fini je ne sais pas par quel miracle, j espérais peut être une révélation, un choc mais bon ça se termine comme ça commence et ça ne me donne pas du tout envie de lire la suite.

Certains vont peut être me dire que je n ai pas vu le second degré et que c était super rigolo, peut être.... ou pas. Parce que là j ai même cherché dans le troisième, le quatrième, le cinquième degré et je suis surtout tombée au fin fond du trou. Bon tant pis, ça arrive. Mais va falloir que je lise un bon bouquin derrière parce que là..... dur!!!
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J'attendais impatiemment la sortie en pocket chez Alire de ce roman d'horreur de Senécal. Et je ne fut pas déçu...

Au début je trouvais l'humour un peu gros. L'auteur ne m'avait pas habitué à un tel humour. Bon OK il a souvent utilisé l'humour noir. Mais ce coup-ci il va plus loin...

Les noms des personnages sont farfelu. On croirait lire un Astérix! J'exagère mais à peine. le personnage principal porte le nom de famille de Sarkozy. La joke c'est qu'il s'attend à ce qu'on rit de son nom alors que partout il y a des noms bizarres. La ville de St-Traislouin (creux je vous dit), Archlax le directeur pédagogique du Cégep, Zoé Zazz une enseignante...

À part l'humour ben c'est un gros épisode de Buffy the Vampire Slayer. On se dirait à Sunnydale et il y a du surnaturel présent presque partout en ville. Et les habitants ne semblent pas vraiment y porter attention.

Rigolo...et macabre!

Du bon Senécal!
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