Sénèque pense que la colère est une des pires passions humaines, sinon la pire. Elle naît au fond de l'âme et peut faire explosion. Elle coûte cher, abîme tout. Il faut donc absolument la contenir, la maîtriser. Comment ?
En choisissant ses relations, en fréquentant des êtres doux, en modérant l'intempérance de ses discours, en connaissant ses points faibles, en évitant la vengeance inutile et destructrice surtout au vu de la brièveté de l'existence.
La colère est encore plus néfaste chez les dirigeants politiques car elle mène à la tyrannie, à la cruauté par soif de punir.
Peut-être Sénèque confond-il cruauté et colère car la colère peut aussi être source de révolte salvatrice.