Les BD Blake et Mortimer version E.P. Jacobs sont inusables, car devenues quasi intemporelles. Elles étaient à l'avant-garde à une époque où les bons et les méchants étaient biens marqués.
La nouvelle série lancée avec L'affaire Francis Blake reste sur ce créneau. Elle s'est poursuivie par cet album La machination Voronov, qui respecte en tous points la graphie de Jacobs, en recréant un contexte très années cinquante et guerre froide.
Le méchant est comme d'habitude Olrik, passé cette fois au service de l'URSS et devenu complice d'un scientifique nostalgique du temps de Staline. Ce dernier a a trouvé dans les restes d'une fusée un virus foudroyant. Reste à le diffuser partout dans le monde. Mais les réseaux du MI6 vont être alertés.
Sente et Juillard déroulent une intrigue d'espionnage très classique avec secrétaires d'ambassade - agents secrets, boites aux lettres mortes, réseau d'agents dormants... Rien de neuf en soi, mais l'histoire est bien construite.
Les dessins sont très respectueux de l’œuvre originelle et poursuivent le plaisir des grands Blake et Mortimer.
Une recréation réussie.
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Dans la réalisation de mon défi, j'ai loupé un album de la série. Je rattrape donc mon erreur sans plus attendre. Un album très politique avec les tensions est/ouest, mais aussi d'actualité avec la propagation d'un virus et la conception contre la montre de son vaccin. J'ai aimé l'intrigue mais je ne comprends toujours pas le besoin de mettre le colonel Olrik à toutes les sauces.
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Une très grande réussite.
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