L'insaisissable logique de ma vie

Après mon coup de coeur absolu pour "Aristote et Dante découvrent les mystères de l'univers", je me suis jetée sur "l'insaisissable logique de ma vie". Et j'ai été très surprise.

Je n'ai pas eu de mal à rentrer dans l'histoire, mais j'ai eu un peu de mal à comprendre où l'auteur voulait en venir. Rien d'extraordinaire ne se produisait, aucune révélation hors du commun ne jaillissait et le personnage principal n'avait rien d'exceptionnel.

C'est ce qui m'a le plus surpris et au fond, c'est ce qui m'a le plus plu.

Dans les romans YA nous avons l'habitude de lire des livres dont les héros/héroïnes sont des êtres d'exceptions, ils leur arrivent toujours des choses complètement insensées et inexplicables qui font que leurs vies changent du tout au tout-en-un instant.

Dans "L'insaisissable logique de ma vie", ça n'a rien à voir. Nous suivons l'histoire de Salavdor, un jeune lycéen qui va bientôt aller à l'université, qui a des amis et qui a un petit souci avec la violence.

Mais rien de plus. Nous suivons juste son évolution, son histoire, ses doutes, ses questions, ses joies et ses pleurs. Comme une vie normale. Comme une vie que nous pourrions avoir.

Et ben, c'est franchement génial de lire une histoire comme cela.

Car une fois que le livre est terminé, on ne retombe pas dans notre vie avec regret et amertume. On est juste impatient de voir ce que la vie nous réserve, le bon comme le mauvais. On va accepter de ne pas toujours être en phase, de ne pas toujours savoir ce que l'on veut, d'être indécis, triste et terriblement en colère.

Salvador reste quand même un jeune garçon très gentil. Même s'il a une tendance à balancer des coups de poing de plus en plus souvent, il se préoccupe vraiment des autres et il veut défendre ceux qui comptent pour lui. L'université l'effraie, l'avenir l'effraie, il s'effraie lui-même. Il ne comprend pas certaine juste à propos de lui, de ce qu'il ressent. Comme la plupart des adolescents, on ne va pas se le cacher.

J'ai dit plus haut que rien d'extraordinaire n'arrivait à Salvador. C'est à la fois vrai et faux. Des choses affreuses et terribles vont se produire autour de lui. Étant déjà perdu au départ, toutes ses expériences traumatisantes vont le perturber encore plus. Mais elles vont également lui apporter d'autres choses dont il a grandement besoin.

Son amitié avec Sam est magnifique. J'adorais voir les deux ensemble, s'échanger des textos tous les jours, les fameux "mots du jour". Ils sont liés pour la vie, comme frère et soeur. Prêts à tout l'un pour l'autre. Sans ambiguïté (ce que j'ai beaucoup apprécié aussi, ça sort du cliché !).

Un roman absolument merveilleux que je vous invite à découvrir.

Il ne faut pas faire de comparaison avec "Aristote et Dante", ces deux livres n'ont rien à voir. Cependant, ils sont aussi puissants tous les deux, dans leur catégorie.

Je n'ai qu'une hâte, c'est de découvrir les prochains livres de Benjamin Alire Salvarez.

Décidément, je pense que Saenz va devenir un de mes auteurs préférés. Après avoir adoré son précédent livre « Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers », il revient avec cette petite pépite qui fait parti de mes coup de coeur du mois d'octobre.

L'histoire tourne autour de Salvator, surnommé Sal ou Sally, ainsi que ses proches : Vincente, son père adoptif et homosexuel qui l'a pris sous son aile après la mort de sa mère et en l'absence de son géniteur, et avec qui Salvator a une relation privilégiée. Sa meilleure amie Sam, une jeune fille au fort caractère et au franc-parler, mais dont la mère semble se soucier peu d'elle. Et puis Fito, un ami de Sal qui a une vie familiale des plus compliquées.

Jusqu'à lors, Sal était quelqu'un de calme et pacifique, mais le jour où il se met à frapper un type après que celui-ci ait insulté son père, quelque chose change en lui. Il commence à voir le monde d'une autre façon. A cela s'ajoute plusieurs événements tragiques : Salvator apprend que le cancer de sa grand-mère « Mima », dont il est très proche, est revenu. Par la suite, un événement bouleversant va également survenir dans la vie de Sam et Fido, mais je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler.

En plus de la peur de perdre sa grand mère qu'il aime tant, et le fait qu'il ne se reconnaisse pas suite à cette violence soudaine qui va se manifester plusieurs fois et dont il n'arrive pas à se contrôler, Sal va commencer à se poser des questions sur ses parents dont il ne sait rien. Il va même venir à se demander si cette violence soudaine n'est pas héritée de son vrai père, et cela va beaucoup le perturber.

Sal va aussi s'interroger sur son passé, sur lui-même, il va également se remémorer ses doux souvenirs avec sa grand-mère qui est une vieille femme très attachante. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les passages où il était avec sa Mima. C'était selon moi les plus touchants et Mima m'a rappelé ma propre grand-mère. Au cours de l'histoire, Salvator va devoir traverser des épreuves, il va devoir consoler et être consolé, découvrir une vérité qu'il redoute, et également être confronté à un changement qu'il craint.

L'histoire en elle-même n'est pas très originale, mais je trouve qu'elle traite très bien le passage à l'âge adulte, les liens familiaux, l'amour, la maladie, le deuil, l'amitié. Toutes ces choses vont faire grandir nos protagonistes et nous faire ressentir une bonne grosse dose d'émotions, surtout lorsque l'on se reconnait dans certains passages. L'amitié qui lie Salvator, Sam et Fido est extraordinaire, et la relation entre Sal et son père adoptif est magnifique. « C'est l'amour qui tisse les liens familiaux, pas le sang », cette citation de Guillaume Musso s'applique parfaitement à Sal et Vincente.

Sal est un personnage touchant, je me suis tellement reconnue en lui, notamment en ce qui concerne le passage à l'âge adulte et le deuil.

Saenz a une très belle écriture, poétique et pleine d'émotions. Comme je l'ai dis, l'histoire n'est pas très originale mais on peut y tirer de nombreuses leçons. Vous pouvez prendre un sujet banal, à partir du moment où il est bien traité, cela peut être une belle surprise. Et ça a été le cas pour moi.

Je termine la lecture de ce livre en larmes. C'est une merveille. Si vous aimez les récits de vie vous allez adoré « l'insaisissable logique de ma vie ». La plume de Benjamin Alire Saenz nous berce et nous enchante avec une facilité déconcertante.


Bien plus qu'une simple histoire, c'est une quête identitaire remarquablement bien menée d'un adolescent qui ne sait pas réellement qui il est ni qui il est en train de devenir.
Sal est un garçon qui a été adopté, qui ne connaît pas ses origines, qui essai, à cette période charnière de la vie de découvrir qui il est et qui il a envie d'être. Il est très attachant. On a très vite envie de le prendre sous notre aile et de le protéger coûte que coute. J'ai été vraiment ravie de me replonger dans une histoire de cet auteur tant sa plume me donne des frissons. Elle est à la fois incisive, poétique et mature. Comment expliquer aux personnes qui nous entourent que l'image qu'ils ont de nous peut évoluer ? Comment devenir l'adulte que nous sommes sensé devenir sans blesser les autres ? On aborde avec beaucoup de tendresse ce passage parfois complexe de l'enfant à l'adulte.


On aborde encore une fois le thème de de la perte d'un être cher, de la maladie, de l'homosexualité. Mais aussi et surtout de la famille. Celle qui est présente coûte que coûte dans les moments de doutes et d'incertitude, celle qui est absente et qui blessent, celle qui ne laisse rien passer, celles qui n'arrive pas à aimer. Et encore une fois ce fut réussi et absolument époustouflant.
Ce bouquin est arrivé au bon moment. Je ne saurais comment expliquer le bien qu'il m'a fait. J'avais moi aussi ce besoin de lire et d'entendre les messages que transmets l'auteur. J'ai trouvé cette histoire magnifique. Elle m'a brisé le coeur de nombreuse fois, mais l'a aussi aidé à se reconstruire et à guérir. On découvre ces personnages si lumineux et si profondément bons à qui la vie ne fait pas de cadeaux et on ne peut que tomber amoureux de ce livre.


L'auteur s'attarde énormément sur la psychologie des personnages.
J'ai vibré avec eux. J'ai pleuré avec eux. J'ai ri avec eux. Ne lisez pas ce bouquin pour l'intrigue et ses surprises car ce n'est pas sûr celle-ci que l'auteur s'appesantit mais bien sûr les adolescents. Sur leur vie, leur combats.
Ils sont extrêmement bien construits. Avec leur faiblesse et leur force, Benjamin Alire Saenz leur permet de faire des erreurs et de se révéler tels qu'ils sont vraiment. C'est ce qu'il les rend aussi authentiques et aussi humains. Salvador est un jeune homme sensible qui m'a tout de suite beaucoup plu. Je l'ai adoré dans toute son imperfection. Il apprends chaque jour un peu plus de sa famille, de ses amis et devient chaque jour passant une meilleure version de lui-même. Il va m'être très difficile de les laisser partir tant j'ai adoré les suivre dans leur quotidien. Ce bouquin restera gravé en moi de longues années. J'ai été très touchée des messages positifs qui percent à travers la douleur et les épreuves qu'ils ont à surpasser. Parfois la vie vous mets à rude épreuve. Elle vous piétine, vous brise en mille morceaux sans prévenir. Mais ils ne sont pas seuls et ne le seront jamais.


Ce bouquin m'a pris aux tripes. C'est un coup de coeur foudroyant que je vous recommande mille fois de découvrir. Un bouquin qui nous apprends à nous trouver, qui nous bouscule et nous rassure à la fois. À travers les difficultés, l'auteur nous fait comprendre qu'il y a toujours de l'espoir. Je l'ai bien plus qu'adoré. C'est un young adult bouleversant.



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Ça y est, j'ai terminé L'insaisissable logique de ma vie par Benjamin Alire Sáenz. Je suis très satisfaite par ma lecture, même si j'avoue avoir mis un peu de temps à rentrer complétement dans l'histoire. Disons que ce ne fut pas un coup de coeur, comme ça l'a été avec Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers. Mais pas de déception au rendez-vous : J'ai retrouvé le style de l'auteur avec bonheur !

Salvador, dit Sal ou encore Sally, est un garçon très attachant. Jusqu'à maintenant tout allait bien pour lui mais à partir du moment où il se met à frapper, à faire preuve d'une violence qui lui était jusqu'ici inconnue, son regard et son monde change peu à peu. Il sait que quelque chose ne va pas mais ne sait pas quoi. Sa meilleure amie Sam (au sacré caractère) est sa moitié et ils se confient tout l'un l'autre. C'est grâce à elle, à son père adoptif Vicente et à Fito, un ami, qu'il va petit à petit trouver ce qui cloche en lui.

Cette façon de questionner son identité à travers la famille semble être quelque chose qui tient à cœur à l'auteur. Un autre thème qu'explore l'auteur ici: la perte des êtres chers. J'en ai versé bien des larmes...
Plutôt rondement mené, je reproche quand même quelques facilités au roman...:

Sal se découvre une violence qu'il ne savait pas en lui mais lorsqu'il se bat, ça sort de nulle part…En effet, mis à part ses excès de colère, il n'y a aucune violence en lui. Aucune logique vu que le reste du temps, Sal est un garçon sans problème, bien dans son corps et dans sa tête. Il n'a pas l'esprit torturé, ne devient pas violent à tout bout de champs. du coup, j'avais du mal à comprendre d'où le fait d'être violent posait problème. Finalement ce n'est tant le fait qu'il soit violent qui soit un problème mais plutôt le fait qu'il ne sait pas d'où il vient : Sal est un enfant adopté et élevé par son père Vicente, un homme homosexuel qu'il admire et dont il est fier. S'il a toujours considéré Vicente comme son père, il ne sait rien en revanche sur la mère qui l'a mis au monde et dont il ne garde aucun souvenir. Et dont il ne veut justement pas se souvenir. S'il a toujours su qui était sa famille, sait-il vraiment d'où il vient ?

Sal est assez attachant pour ma part mais je dois avouer que je n'ai pas du tout accroché avec Sam. Avec Sal ils se connaissent depuis l'enfance. Elle envoie balader quiconque lui déplait, a un avis sur tout, se fout de ce qu'on dit sur elle. Bref, c'est vraiment une fille forte mais qu'on ne prend pas vraiment en pitié malgré son histoire très difficile.
En revanche, j'ai adoré Vicente le père ! Un homme, un artiste, plein de douceur, qui utilise les mots avec justesse. Il aime son fils au-delà de tout ! Je l'ai trouvé très touchant !
Et Fito aussi ; ce garçon, un ami de Sal, a une telle force de caractère pour se sortir de là d'où il vient. de loin le personnage le plus fort du roman par tout ce qu'il endure !
Et Mima...je l'adore!! Et je vous laisse découvrir cette mamie pleine de douceur et d'amour!

Je vous conseille de lire ce livre pour vous faire votre propre avis. Ce fut une lecture très agréable pour moi !

Cet été je suis tombée amoureuse de l'écriture de l'auteur Benjamin Alire Saenz. Je suis, également, tombée sous le charme de ses personnages, Aristote et Dante, et des messages forts qui nous sont transmis lors de notre lecture. Il m'a fait prendre conscience, à nouveau, de la richesse de la lecture. Les livres sont des petits trésors qui, si on est attentif, peut nous apporter des réponses à nos questions et nous guider dans notre vie quotidienne, dans notre futur. Ils nous ouvrent l'esprit et nous comblent de richesse, de savoir, de bienveillance et de réflexion. Tout ceci se cache, encore une fois, dans L'insaisissable logique de ma vie.

L'auteur a un véritable don pour aborder les problèmes d'adolescents et plus particulièrement les doutes qui nous assaillent au moment où il faut grandir, devenir adulte. C'est l'âge où on comprend, où on apprend et qui est difficile par rapport à nos transformations : physiques mais également morales. On est plus des enfants mais on est pas non plus des adultes. Comme dans son précédent roman, Benjamin Alire Saenz, nous parle de la vie, de l'adolescence, de l'adoption et des questions qui vont avec : où est la place de Sally ? Qui est-il vraiment ? L'auteur nous parle aussi des vies écorchées, des bonheurs simples et aussi des difficultés et des malheurs auxquels on peut être confrontés et de devenir adulte. le thème de l'homosexualité est une fois de plus présent mais il n'est pas abordé de la même manière que dans son précédent roman.

Tout cela est évoqué au travers des personnages de Sally, de Samy, de Fito, de Mima et de Vicente. Ils vont être confrontés au deuil, à l'amour, à l'amitié, au doute, au choix, plus largement, à la vie. L'insaisissable logique de ma vie est une hymne à la vie, à ses difficultés et à ses bonheurs, et à l'amour sous toutes ses formes : l'amour d'une grand-mère, d'un ami, d'un père, d'une mère, d'un amant... Dans ce récit nous y retrouvons nos bonheurs simples du quotidien et leurs beautés.

Nous sommes plongés dans les pensées de Salvador, Sally pour les intimes. C'est un jeune homme de dix-sept ans qui mène une vie paisible avec son père adoptif, Vicente, sa grand-mère, Mima et sa meilleure amie, Samantha, Samy pour Sally. Lors de sa rentrée en terminale, il se bat contre un autre élève pour défendre son père. Il s'ensuit surprise, colère, satisfaction mais aussi culpabilité. À partir de ce jour-là, Sally sait que sa vie vient d'être bouleversée. Les changements s'enchaînent et au milieu de tout cela, Sally va grandir, apprendre et s'épanouir. J'ai adoré son personnage. Son évolution est douce et faite au rythme du personnage. J'ai vraiment eu la sensation que ce n'était pas l'auteur qui avait le contrôle de son récit mais bel et bien ses protagonistes. Benjamin Alire Saenz n'est qu'un simple guide, celui dont ils ont besoin pour coucher, à l'écrit, leur histoire. Sinon tout ses personnages ont leur propre vie, leurs propres envies et leurs doutes. Ils vont chacun faire des erreurs, apprendre et être la meilleure partie d'eux-mêmes en assumant leurs défauts, leurs peurs et leur sensibilité. C'est ce dernier point que j'aime tant dans les roman de l'auteur. Les personnages ne se cachent pas, ils se montrent et se dévoilent dans leur totalité. Ils ne jouent pas un double-jeu, ils assument leurs sentiments et aussi ce qu'ils sont. Chacun des protagonistes ont un lien entre eux : l'amour. J'ai aimé leurs lien, leurs gestes les uns envers les autres. C'est beau et bienveillant.

Encore une fois, l'écriture de l'auteur est pleine de bienveillance et de poésie. Il m'a charmé de nouveau avec ses personnages, son histoire et ses mots. J'ai mis de très très nombreux post-it pour pouvoir retrouver à loisirs mes citations préférées quand j'en aurai besoin. Mais en réalité, le livre entier mérite d'être un post-it à lui tout seul ; dans le sens où tout le roman est à retenir et à chérir précieusement. Les mots sont choisis avec soin, justesse et une infinie tendresse. Comme pour le précédent, je suis à cours de mots pour exprimer tout mon ressentie face à cette lecture. Je pense qu'en lisant ma chronique vous comprendrez que ce livre est un big coup de coeur ! Je n'ai qu'une chose à vous dire c'est lisez ce roman ou plutôt ses romans. Je n'ai pas pu retenir mes larmes face aux différents sujets abordés et à la beauté du récit. Benjamin Alire Saenz est pour moi la référence en matière de littérature young adult. Je remercie Pocket Jeunesse pour avoir publié cette deuxième perle de l'auteur. Je serais rendez-vous au prochain, sans aucun doute !
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