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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
C'est quoi un bon thriller ?

C'est bien sûr un livre qui t'embarque là où tu ne t'attendais pas ; qui te retourne en cours ou en fin de lecture d'un twist inventif ; qui te place dans un état addictif et te conduit à enchaîner les chapitres en repoussant sans cesse le temps de pause ; qui te transpose dans la peau et l'âme d'au moins un de ses personnages… Ajoute le catapultage dans un cadre inhabituel pour le genre, et tu as tous les ingrédients du bon thriller !

Il y a tout cela dans Bonne nuit maman de Seo Mi-ae – traduit par Kwon Jihyun et Rémi Delmas -, lu d'une traite en 24 heures. Conformément à l'accroche (« le silence des agneaux coréen »), nous voilà à Séoul avec Seon-Geyong, jeune criminologue choisie par le tueur en série emprisonné Byeong-do, pour recueillir ses confidences. En l'écoutant peu à peu dévoiler son passé, Seon-Geyong découvre l'importance du lien sordide qui unissait Byeong-do enfant à sa mère.

Un lien qui résonne de manière particulière pour Seon-Geyong qui accueille dans le même temps au sein de son foyer, la fille de son mari issue d'un premier mariage. Après le décès de sa propre mère puis de ses grands-parents lors d'un incendie, la fillette est loin d'être prête à faire de Seon-Geyong sa nouvelle maman et les relations se tendent rapidement…

L'intrigue est solide et menée efficacement, créant une atmosphère tendue et inquiétante, contrastant souvent avec l'apparente distance des relations sociales coréennes, dont la découverte n'est pas le moindre intérêt de ce livre : le comportement de Seon-Geyong avec son mari ou avec sa « fille », mais aussi celui des policiers ou gardiens de prisons, surprennent nos raisonnements occidentaux, apportant au passage un regain d'intérêt.

La fin est travaillée à souhait pour qu'une fois le livre terminé, on espère la sortie rapide des futurs opus de cette trilogie annoncée. Alors, vite, vite !
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La vie de Seon-Gyeong est un peu bousculée en ce moment.
Dans sa vie professionnelle de criminologue, elle doit gérer un détenu serial killer qui n'accepte de parler qu'à elle. Pourquoi ? Veut-il simplement jouer, manipuler ? Va –t-il lui confier des éléments ? Des choses ont été retrouvées mais la police n'a pas réussi à relier ces éléments à des crimes….
Dans sa vie plus personnelle, les évènements bougent également. Son mari est contraint de faire venir sa fille Ha-Yeon qu'il a eue d'une union précédente chez eux. Un incendie vient de tuer ses grands parents qui s'occupaient d'elle depuis la mort de sa mère. D'ailleurs des mortes qui commencent à beaucoup s'accumuler autour de cette petite fille… plutôt flippante.
« Bonne nuit maman » est le premier opus et j'attends de voir ce que peut donner les suivants. Une lecture plutôt terrifiante, glaçante,…même si prévisible. On peut devenir criminelle très très jeune et c'est ce que met en avant ce livre. A la fin j'étais flippée et perturbée par le comportement de cette gamine, je m'imaginai vivre sous le même toit qu'elle…
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Combien palpe Augustin Trapenard pour dire/écrire que ce roman se situe « entre 'Le Silences des Agneaux' et 'Mindhunter' » ?
= pub sur la 1e de couverture
Soit je me suis endurcie en trente ans, soit 'Mindhunter' est vraiment faiblard (je ne connais pas).
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Deux histoires, au début : une petite fille de onze ans rescapée d'un incendie, et un serial killer qui souhaite rencontrer une psycho-criminologue. Bien sûr, cela va converger.
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Bien que bizarrement traduit (négation marquée ou pas dans une même phrase de dialogue, par exemple), ce thriller est prenant.
J'ai particulièrement apprécié les échanges entre Seon-gyeong et Byeong-do, même si la carapace se fissure un peu trop facilement & rapidement. Comme Marc Dugain dans 'Avenue des Géants', l'auteur arrive à rendre un/des 'monstre(s)' touchant, en évoquant les traumatismes de l'enfance.
Mais Seo Mi-Ae ne se soucie aucunement de la crédibilité de son intrigue.
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J'apprends qu'il s'agit du premier volet du trilogie. Lorsque je lis en diagonale le résumé du deuxième opus, je suis encore plus perplexe sur la fin de 'Bonne nuit' et sur le manque de jugeote de ... 🤔
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Ce que j'ai ressenti:
🔒Histoire de verrous🔒

« Parfois, je me demande: qu'est-ce qui ne va pas dans ma tête? »

Quand tous les cadenas de ton cerveau sautent,qu'est ce qu'il te reste? Qu'est-ce qu'on peut faire avec des souvenirs trop durs, trop douloureux qui explosent ton esprit? Comment réparer les traumatismes de l'enfance? Avec ce thriller coréen efficace, nous approchons de près les mécanismes de l'esprit perturbé d'un serial-killer et c'est terriblement terrifiant. L'auteure Seo-Mi-Ae nous prépare un petit « date » au plus près de la psychologie d'un criminel multi-récidiviste, avec ce qu'il faut de tension et d'intimité pour saisir les tréfonds ténébreux de l'âme humaine…Un à un, les cadenas s'ouvrent, au prix de mots qui font mal et des images qui déglinguent les perceptions…Et la réalité devient vite cauchemar….Et Bonne Nuit, Maman

⚡️Bang-Bang. Orages. Maman.⚡️

L'imprévisibilité. Je trouve que c'est le maître mot de ce qui attend, véritablement, Seon-gyeong, cette criminologue coréenne. Ça lui tombe un peu dessus comme ça: le ciel, le tueur et la maternité. Et si l'on n'est pas, un minimum, préparée, ça peut vite devenir déstabilisant… Mais qui peut l'être vraiment? Sait-on jamais quand l'orage va peter? Sait-on pourquoi on se retrouve sous les feux? Sait-on pourquoi on n'est jamais tout à fait prête à être maman? (D'autant plus, si on ne l'a pas décidé?) Alors imaginer qu'elle puisse avoir des nuits sereines, c'est sans compter sur tout ça, mais quand même, Bonne Nuit Maman…J'ai trouvé que cet angle d'approche que choisit l'auteure, pour mettre en avant ces tourments-là, était vraiment réussi. C'est original autant que perturbant. Et forcément, on se retrouve à craindre, avec cette héroïne très sollicitée malgré elle, toute la déferlante de ces éléments…

Quoi de plus effrayant que la réalité?
🤫Silence et Référence🤫

J'ai adoré ce thriller dans sa forme, et l'ambiance sourde qu'il contient. C'est un page-turner sombre et intéressant. Cette lenteur magnétique qui vient te remuer à l'intérieur jusqu'à bouger les verrous d'une des nombreuses portes de l'enfer…En fait, le seul bémol que j'ai ressenti, et c'est étrange parce que c'est bien évidemment ce qui m'a attirée au départ, c'est cette référence au fameux « le Silence des agneaux ». (Si certains ont des attentes, ça peut dérouter, voire décevoir…) Pour ma part, je suis passée outre, bien vite et je me suis concentrée sur les points forts de l'intrigue…D'ailleurs, puisque c'est le premier tome d'une trilogie, j'ai hâte de découvrir la suite!

Quand on désire quelque chose avec ardeur, rien d'autre ne compte.


Ma note Plaisir de Lecture 8/10
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Livre lu dans le cadre du Prix des Lecteurs du Livre de Poche.
Il s'agit de mon premier polar coréen. D'une manière générale, lis peu de littérature asiatique, car c'est souvent un peu trop lent pour moi, même si je sais en apprécier de temps en temps. Ici, on retrouve le côté plus lent, ou plutôt qui prend le temps de se déplier, de se dévoiler. Mais dans ce type de roman chargé en tension et en angoisse, c'est un style très adapté.
Il y a deux histoires qui se déploient en parallèle. D'un côté, un tueur en série flippant et emprisonné, raconte sa vie à Seon-gyeong, experte dans ce domaine. On y découvre les tréfonds de son âme torturée et son enfance qui a contribué à faire de lui ce qu'il est. de l'autre côté, Seon-gyeong accueille dans son foyer la fille de son mari, qui a grandit auprès d'une mère possessive. Cette petite fille, au-delà des traumatismes qu'elle a connu, va s'avérer avoir un comportement qui pose question.
La tension monte tout doucement. J'ai beaucoup aimé le principe d'attirer l'attention du lecteur vers un danger pendant qu'un autre couve dans l'ombre. Ceci-dit, j'ai trouvé le personnage de Seon-gyeong un peu fade par rapport à l'ambiance générale. Elle me paraît particulièrement effacée par rapport à la situation, elle accepte sans broncher les secrets et les mensonges de son mari et en plus, en assume les conséquences. Cette partie m'a quelque peu agacée.
Mais à part ça, ce fut une bonne lecture. Je continuerai avec plaisir cette trilogie.
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Une belle découverte ce thriller coréen !
Seon-Deong est une jeune criminologue brillante qui enseigne à Séoul.
Un jour, un dangereux serial-killer, Byeong-Do, emprisonné à perpétuité, demande à la rencontrer pour parler avec elle. Malgré les mises en garde, elle accepte et va apprendre à mieux connaître ce meurtrier. Celui-ci va lui raconter son enfance et notamment les maltraitances qu'il a subies de la part de sa mère.
Dans sa vie personnelle, Seon-Deong est mariée depuis peu à un grand médecin souvent absent du domicile conjugal et elle doit accueillir la fille de son mari. Ha-Yeong a 10 ans et a déjà perdu sa mère et ses grands-parents. Elle semble très perturbée...
Un roman où la psychologie des personnages occupe une place essentielle.
De la lenteur, une tension qui augmente au fil des pages, des personnages dérangeants, de la violence, voici le cocktail de ce bon roman dont j'attends la suite avec impatience.
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Deux évènements importants viennent bouleverser la vie de Seon-Gyeong. D'abord, en tant que criminologue, elle doit rendre visite à un terrible tueur en série, qui a demandé à la voir en exclusivité. Ensuite, elle doit cohabiter avec la fille de son mari, qui vient de perdre ses grands-parents. le texte alterne entre ces deux pans de son quotidien. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que tous ces changements vont la déstabiliser.

Les deux nouveaux interlocuteurs qu'elle rencontre ont en commun le fait d'être imprévisibles. Il se dégage un côté mystérieux de leur comportement. L'héroïne ne sait donc pas sur quel pied danser. Elle doit composer avec cet environnement insaisissable pour le bien de son travail et de sa vie privée. Mais alors qu'elle se démène, qu'elle essaye de s'adapter, on comprend que les choses lui échappent et que ce n'est plus elle qui contrôle.

A chaque chapitre, le texte alterne entre les différents protagonistes. Que ce soit à la première ou à la troisième personne, le lecteur est impliqué avec tout ce petit monde dans ces ténébreuses affaires. Sans user de rebondissements à outrance, l'auteure arrive à créer une atmosphère pesante. On sent le danger flotter au-dessus de nos têtes. La tension monte à mesure que les pièges semblent se refermer.

Seo Mi-Ae a un talent certain pour envoûter le lecteur et le mettre sous pression. Malgré l'ambiance malsaine dans laquelle elle nous plonge, on en demande encore et on trouve même l'aventure un peu courte. Ce « Bonne nuit Maman » étant le premier volume d'une trilogie, je ne vous cache pas que j'ai hâte de voir ce qui nous attend dans les prochains épisodes.

Après un premier très bon roman mafieux, la nouvelle maison d'édition « Matin Calme » confirme avec ce thriller psychologique réussi, qu'il faudra dorénavant compter avec les polars coréens et avec Seo Mi-Ae !
Lien : http://leslivresdek79.com/20..
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La couverture indiquant "Le Silence des agneaux coréen" m'a un peu fait hésiter et j'avoue que j'ai ouvert ce livre avec quelques appréhensions. Heureusement, on entre très vite dans ce roman, et le serial killer n'est pas cannibale, ce qui évacue déjà une part des angoisses ! L'autrice joue aussi assez peu avec les nerfs de ses lecteurs : ce qui arrive est finalement assez prévisible, et même si c'est perturbant, ce n'est pas complètement irrationnel non plus.
La personnage principale est criminologue et un serial killer emprisonné et condamné à mort demande à la rencontrer pour lui parler de ses victimes. En parallèle, cette jeune femme est contrainte à accueillir chez elle la fille de son mari, âgée de onze ans, suite au décès de ses grands parents dans l'incendie de leur maison. Une réflexion sur ce qui fait qu'une personne se met à commettre des crimes et les traits de personnalité des serial killer sous-tend l'ensemble, il est souvent question aussi de "l'enfer", j'ai même été étonnée de la récurrence de ce mot dans le roman.
Un petit bémol sur les personnages que j'ai trouvé parfois peu crédibles, à moins que ce ne soit la distance géographique qui en soit la cause. le père notamment s'occupe très peu de sa fille avec qui il peut enfin vivre et tout repose sur sa femme qui n'avait rien demandé. J'ai apprécié en revanche le dépaysement de cette première lecture coréenne, le fait de ne pas savoir à quoi renvoyaient les noms propres, ni même pour les prénoms s'ils étaient masculins ou féminin. C'est un polar qu'on ne lâche pas et il ne m'a heureusement pas empêchée de dormir. Bon, c'est vrai, je l'ai lu de jour !
La fin laisse un peu de suspens, il me semble qu'une suite existe et c'est vrai que j'aimerais bien connaître la suite des aventures de cette petite famille recomposée.
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On peut lire sur la couverture: « Le Silence des agneaux coréen »; cela crée des attentes qui ne rendent pas justice à l'originalité de ce roman. Criminologue, Seong-gyeong enseigne depuis peu la psychologie criminelle. Elle reçoit un appel du président de l'association coréenne de criminologie: Lee Byeong-do, un tueur en série incarcéré, demande à la rencontrer. Il pourrait révéler le nom d'autres victimes. Toute ressemblance avec une certaine Clarice Sterling s'arrête ici. Rien de flamboyant, aucun jeu du chat et de la souris, pas de déductions brillantes: elle essaie de faire de son mieux avec le peu d'expérience qu'elle a, tandis que lui, de son côté, n'est guère complexe psychologiquement. Parallèlement à cela, son mari, un médecin qui n'est jamais là, ramène à la maison sa fille de onze ans, Ha-yeong, qu'il a eu avec une autre femme, et qui vient de survivre à un grave incendie qui a coûté la vie à ses grands-parents. C'est Seong-gyeong qui doit s'occuper d'elle, mais ce n'est pas facile, la jeune fille présentant des comportements inquiétants... L'inconfort est palpable dans ce roman que j'ai mis plusieurs jours à lire, appréhendant l'angoisse qu'il suscitait en moi. Il y est beaucoup question des relations à la mère, des mères qui violentent leurs enfants. le polar coréen vient de captiver mon attention.
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J'ai acheté ce livre après lecture d'un article ( Télérama je crois...) que m'avait gardé gentiment ma belle-mère qui traitait des auteures de policiers coréennes. Belle découverte!
"Bonne nuit maman" est un roman à la fois déroutant et surprenant. Il est déroutant, parce qu'il nous parle d'une société qui n'est pas la nôtre, tout en tissant un lien avec une oeuvre occidentale bien connue, "Le silence des agneaux".
Seon-Gyeong est une jeune criminologue qui a suivi un stage au FBI. Par conséquent, ses étudiants l'ont surnommée Clarice, comme l'héroïne du film (oubliant un peu vite que le film était d'abord un roman de Thomas Harris). Elle aussi va être confrontée à un serial killer, Byeong-do. Il a déjà tué une douzaine de femmes et ne veut parler qu'à Seon-Gyeong.
Alors Seon-Gyeong d'abord réticente lui rend visite et cède à ses exigences; elle écoute, prend des notes, et doit en même temps faire face à une vie privée qui prend un tournant inattendu: l'arrivée de la fille de son mari (venant d'une précédente union) dans leur foyer suite au décès de ses grands-parents ( qui gardaient l'enfant depuis le décès de la mère..beaucoup de drames autour de cette petite fille..).
J'ai apprécié cette découverte: une lecture rapide, fluide, des chapitres qui s'enchainent dans une alternance bien chorégraphiée.
Je pense tout de même que la mention "le silence des agneaux coréen" dessert finalement le livre car on a alors des attentes très fortes..
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