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EAN : 9782253245674
160 pages
Le Livre de Poche (15/11/2023)
3.63/5   101 notes
Résumé :
Franchement, vous n'y avez jamais pensé ?
Entre l'amour et la haine, il n'y a qu'un pas, que les héroïnes et héros de ces petits meurtres conjugaux s'apprêtent à franchir. Par amour, haine, jalousie ou même par peur, ils sont résolus à basculer dans l'irréparable. Et c'est tout l'art de Seo Mi-ae, la reine du crime coréen, que de nous placer avec ses personnages dans des situations borderline, pour nous interroger, façon : Vous, franchement, vous feriez quoi ... >Voir plus
Que lire après Les 30 meilleures façons d'assassiner son mari (et autres meurtres conjugaux)Voir plus
Critiques, Analyses et Avis (29) Voir plus Ajouter une critique
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Après un petit détour au Japon et un grand chez les samis, je retourne à mes histoires de maris. Là je pense ce sera pour la dernière fois, vu qu'une fois assassiné il n'en restera plus grand chose du mari , du fiancé ou autres à raconter ni à s'en lamenter 😊!
Cette fois-ci après le français et la macédonienne , on est chez une coréenne , donc le problème semble universel mais ici avec des solutions plus radicales, amplement méritées par des tyrans souvent violents et possessifs qu'on ne peut et doit jamais contrarier. Dans le fond des récits assez simples et ordinaires, que la forme un peu labyrinthique rend originale. le premier même si il est très simple, un peu Hitchcockienne surprend par son dénouement , surtout que l'écrivaine procède avec un humour qui enlève toute psychologie aux personnages. Yves Ravey pourrait s'en inspirer pour son prochain livre, Séoul 😁 ! le second surprend aussi avec son dénouement ,avec un petit conte de tigre à l'appui . le troisième nous dit que dans une amitié entre filles, la rivalité devient un champignon vénéneux, donc ici futur mari en danger ! le quatrième, un double jeux qui finit mal, mieux vaut faire aucun plan dans la vie, vu que le destin s'en charge lui-même 😁! le cinquième et le dernier « Une Happy end en quelque sorte », révèle le peu d'importance accordée par la police et la justice aux violences faites sur les femmes en Corée du Sud, comme quoi parfois il vaut mieux qu'elles s'en chargent elles-mêmes pour un Happy End !

Des cauchemars éveillés que je vous conseille vivement pour vous détendre ! ( Aucune relation avec l'état de votre couple parfait ou imparfait, vu qu'on est dans des cas extrêmes , risque zéro ! Livre pour tout public 😁!)

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Attirée par une couverture et un titre amusants, j'ai lu mon premier roman Coréen... Je m'étais dit que le genre policier était une bonne introduction, mais ça ne l'a pas fait du tout.
J'ai trouvé ça fade et largement surcoté . Si c'est ça, la reine du polar coréen... Honnêtement, si ces nouvelles étaient anglaises, je ne suis pas sûre que dans la multitude de sorties littéraires de ce pays, elles seraient sorties du lot.
Ce n'est pas le fait que ce soit des nouvelles, j'avais adoré celles présentées par Afred Hitchcock ,c'est plutot le style de l'auteure , ultra simple qui m' a génée . du suspens : faut le dire vite, et surtout, mis à part les prénoms des personnages, et une spécialité culinaire mentionnée , on ne sent pas la culture coréenne dans ces pages. Je ne me suis pas sentie dépaysée.Pas assez de descriptions de logements, de flore, de vêtements, de climat, de parfums etc...
La psychologie des personnages est assez succinte et les chutes sont prévisibles.

Vous aurez compris que je n'ai pas été emballée par ce livre, je l'oublierai très vite , quand à l'auteure, aucune envie de poursuivre l'exploration...
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Le titre et le graphisme de la première page de couverture m'ont fait penser que j'avais entre les mains un roman léger et humoristique. Je m'étais vraiment persuadée que ces nouvelles allaient me faire sourire et cela bien à tord. Ces nouvelles sont tout sauf drôles. Les sujets sont graves et traités comme tels. Et pourtant je viens de lire ça et là que l'on souriait et que c'était drôle mais visiblement je suis restée trop terre à terre, trop sérieuse car l'effet Kiss cool n'a pas fonctionné sur moi. Cela ne m'a pas empêché, bien au contraire, d'apprécier ces nouvelles. Si d'ordinaire, les nouvelles me laissent sur le côté du chemin, je dois dire que là, je suis entrée dans les histoires avec une facilité déconcertante.
Dans chacune il y a une atmosphère bien particulière qui nous rappelle qu'il s'agit de culture asiatique.
Je ressors de cette lecture plutôt satisfaite malgré mon erreur d'aiguillage.
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Petit livre rafraîchissant et grave, constitué de cinq nouvelles, chacune mettant en scène une originale manière mais totalement immorale, quoique, de se débarrasser d'un mari (ou futur ou futur-ex), ou d'une rivale. Pourquoi le titre de trente ? je n'ai pas la réponse mais peu importe.
Cinq nouvelles, donc il conviendra d'apprécier cet art particulier et notamment celui de la chute.
J'ai apprécié et la construction et donc la chute pour chacune. C'est drôle, caustique, atroce (mais ouh ouh c'est du roman, de la fiction, c'est pas pour de vrai), amer parfois, sordide, et par conséquent terriblement, tendrement humain. Et non, l'humain n'est pas un gentil animal !
La première nouvelle est excellente et m'a fait penser à La Poison (le film de Sacha Guitry datant de 1951 et non pas le remake fadasse plus récent). Je ne peux pas dévoiler évidemment, mais dans ce cas, il s'avère que la chute de la nouvelle, extrêmement rapide, joue un rôle important dans le plaisir du lecteur.
La seconde nouvelle est la plus sordide, de mon point de vue, puisqu'il y a manipulation des enfants. Mais là aussi, c'est humain, même si ce n'est pas beau.
La troisième est toujours de mon avis la plus faible, un peu trop axée sur le côté criminel et finalement sans surprise (la chute est un peu faible).
La quatrième est diabolique et dans son récit et dans sa construction. Géniale.
Quant à la cinquième, elle porte le titre de " une happy end, en quelque sorte", certes, l'auteure a voulu sans doute une petite note plus gaie, ou moins morbide. Elle se termine par un discours militant quant à la violence au sein des couples ou plus généralement des relations.
J'ai pris plaisir à cette lecture car le propos, éminemment grave et dramatique, est traité avec humour et recul plutôt subtil.

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Je n'ai pas pu résister au titre de cet ouvrage qui d'ailleurs fonctionne très bien dans les transports pour lire seule, le voisinage s'éloignant de lui même, j'aime beaucoup également le dessin de cette couverture.

Je ne savais pourtant pas qu'il s'agissait de nouvelles, j'ai beaucoup aimé la première, mais je n'ai pas aimé les suivantes. le livre étant court cela n'a pas été un calvaire de lecture non plus mais je suis plutôt reste insensible du coup au 3/4 du bouquin.

Je me suis par la suite rappelé que le nom de l'auteur me disait quelque chose et c'est l'auteur de Bonne nuit maman que je n'avais pas aimé non plus.

A voir si je continue la lecture de cet auteur ou non mais cela semble mal engagé de mon côté, je poursuivrai cependant ma petite incursion dans la littérature coréenne et même plus globalement autour de la littérature japonaise, j'ai tout de même eu un gros coup de coeur en littérature coréenne avec une autre auteur cette année.
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Quand l’inspecteur Kim s’était rendu sur la scène du crime, il était monté dans l’appartement de la victime. Il était tombé sur Mi-yeon. Elle était en train de se coiffer, l’air tout juste sortie du lit. Immobile, elle el dévisageait, comme pour lui demander ce que la police faisait là à cette heure tardive. Elle n’avait rien d’une femme qui venait de tuer son mari. Elle semblait même parfaitement ignorer la situation jusqu’à ce qu’il lui eût tout expliqué. Ça, il pouvait l’attester.
Une fois informée du drame, elle avait vraiment paru sous le choc. Elle s’était mise à arpenter son appartement en tout sens à la recherche de son époux. Au bout d’un moment, épuisée, elle s’était écroulée au beau milieu du salon. Puis, soudain, elle avait déclaré qu’elle avait tué son mari.
L’inspecteur Kim n’en avait pas cru ses oreilles. Sur le chemin du commissariat, Mi-yeon, qui avait juste eu le temps d’enfiler un pardessus, n’avait pas arrêté de répéter qu’elle l’avait tué.
Et depuis, elle ne cessait de raconter la même chose.
- Votre mari n’est pas mort d’une chute.
La déposition de cette femme était tellement absurde que Kim avait d’abord pensé qu’elle n’avait plus les idées en place. À ces mots, le visage de Mi-yeon s’était déformé étrangement.
- Pas mort d’une chute ? Mais je me rappelle l’avoir poussé…
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Qu'est-ce qu'il pouvait avoir derrière la tête ? Désirait-il ressusciter le cadavre de notre relation ?
Les types comme toi sont tous pareils... Vous vous y prenez toujours trop tard... L'eau est renversée sur la table et vous voulez rattraper le verre ?
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Elle considéra son carnet un moment, puis le rouvrit à la date du jour. En bas de la page, une case vide semblait l’inviter avec insistance à la remplir. Elle attrapa un stylo rouge et y nota Rasoir. La couleur de l’encre convenait parfaitement au mot.
Une entaille longue et fine sur la gorge de son mari… Du sang qui dégouline… Pour elle, écrire ce mot, c’était déjà un peu passer à l’acte.
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Les différents dans une liaison amoureuse ne peuvent être compris que par les intéressés. Les autres ne connaissent pas réellement les faits
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Trop absorbée par ce qu’elle faisait, elle ne s’en était même pas rendu compte.
— Tu as besoin de quelque chose ? s’enquit-elle.
— J’ai envie de toi.
Elle se raidit, subitement envahie par l’envie de le repousser. Pourtant…
— Laisse-moi terminer ça.
— Ça ne sera pas trop long, j’espère ? dit-il en appuyant légèrement sur l’épaule de sa femme.
Quand il ôta sa main et se dirigea vers la chambre, elle se sentit soulagée mais ne put s’empêcher d’avoir la chair de poule.
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