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Faustina Fiore (Traducteur)
EAN : 9782072977275
640 pages
Gallimard (11/08/2022)
4.43/5   335 notes
Résumé :
1957. Daniel Matheson passe l'été à Madrid avec ses parents. Passionné de photographie, il espère découvrir le pays de naissance de sa mère par le viseur de son appareil.
Dans l'hôtel Castellana où s'installe la famille Matheson travaille la belle et mystérieuse Ana. Daniel découvre peu à peu son histoire, lourde de secrets, et à travers elle le poids de la dictature espagnole. Mais leur amour est-il possible dans un pays dominé par la peur et le mensonge ?
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Critiques, Analyses et Avis (105) Voir plus Ajouter une critique
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« « N'aspirez pas à être les égales des hommes » dit la Sección Femenina. On leur apprend aussi que la chasteté doit être absolue. Si une fille est surprise en compagnie d'un garçon dans un cinéma, sans chaperon, on envoie à sa famille une carte jaune de prostitution ».

Ca vous choque ? Eh bien ce qui va suivre va vous choquer encore plus. En tout cas, moi, je n'étais pas du tout au courant ! Connaissez-vous le scandale des enfants volés ? Je savais que cela existait en Amérique du Sud, mais en Espagne, non…
Or, de 1939 à 1980, les religieuses et les médecins à la solde de Franco ont volé 300 000 enfants à des « Rouges », d'abord pour les punir, ensuite pour éduquer la jeunesse dans le « bon » esprit catholique et franquiste. Tout se passait à la maternité et à l'orphelinat…

Ruta Sepetys s'est documentée de façon très précise sur l'époque franquiste où l'Espagne a été coupée en deux, où la religion gouvernait les âmes et les corps, où la Guardia Civil, les « Corbeaux », sévissait, où les pauvres étaient plus que pauvres, où les touristes n'ont été admis que fin des années 50, et pour commencer, les Américains, alliés économiques de l'Espagne.

Elle signe un roman d'une grande justesse, par l'intermédiaire d'un jeune américain, Daniel, venu avec ses parents passer un séjour à l'hôtel le plus luxueux de Madrid. Celui-ci découvrira la vraie réalité de l'Espagne des années 50, au contact de plusieurs personnes, de la femme de chambre au photographe du coin, en passant par un apprenti toréador ou une jeune religieuse de l'orphelinat « Inclusa ». Toutes ces personnes ont une très grande importance dans l'histoire, et les liens entre elles nous lient aussi de façon très progressive et convaincante.

Vraiment, ce récit est une histoire d'amour, de passion, de « toros », de religion, d'endoctrinement, de rébellion, pour la jeunesse (cela se voit au style, écrit avec des phrases simples) mais aussi pour les adultes.
Heureusement, l'Espagne a changé, mais le premier procès d'enfants volés a eu lieu il n'y a pas si longtemps, cela signifie que le passé non résolu revient toujours à la surface.
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J'adore cette autrice (ayant déjà lu deux de ses livres), alors quand j'ai vu celui-ci à la bibliothèque, je l'ai emprunté sans hésiter une seule seconde.

Nous sommes dans les années 1950. Alors que le jeune Daniel Matheson, Américain et passionné de photographie, passe l'été à Madrid avec ses parents, il découvre peu à peu le pays de naissance de sa mère sous le régime franquiste. Son arrivée dans l'hôtel Castellana lui fait rencontrer Ana, jeune fille de son âge qui travaille en tant que femme de chambre. Leur rapprochement va permettre à Daniel de comprendre les nombreux secrets qu'abritent le pays, ainsi que la peur et la pauvreté qui règnent parmi la population sous le poids de la dictature de Franco.

Pour tout vous dire maintenant : ce roman fut un gigantesque coup de coeur !!
Il confirme sans nul doute à quel point j'aime les oeuvres de Ruta Sepetys ! Après avoir lu « Le sel de nos larmes » et « Ce qu'ils n'ont pas pu nous prendre », me voilà à découvrir un roman en 1957 sous la dictature espagnole. Et wow !! Sans exagérer, mais je crois que Ruta Sepetys est devenue une de mes autrices préférées… !

Si j'ai eu un peu de mal au début du livre car il y avait pas mal de personnages et plusieurs points de vue, j'ai cependant fini par m'habituer. Une fois que j'ai été prise dans le rythme de l'histoire, je ne l'ai plus lâché. Malgré ses quelques 550 pages, ce fut un récit pleinement addictif qui m'a complètement embarquée dans l'univers de l'Espagne de la fin des années 50.
Je n'y connaissais pas grand chose à cette période historique en Espagne, et ce livre m'a permis d'en apprendre beaucoup. C'était extrêmement intéressant et passionnant. J'ai adoré les personnages principaux que représentent Ana et Daniel, auxquels je me suis très rapidement attachée.

Je n'avais jamais entendu parler de certains faits historiques, notamment un sur lequel Ruta Sepetys se penche dans le livre : celui de vols des bébés. En effet, durant ces années sous le régime franquiste, des dizaines de milliers de bébés furent volés et déclarés morts-nés à leurs parents, pour les faire adopter par des couples franquistes… Je n'ai pas les mots pour exprimer à quel point c'est ignoble, mais je suis très reconnaissante à ce roman d'avoir pu m'en apprendre autant sur cette période.

Ce livre m'a fait ressentir énormément d'émotion. le texte est riche, travaillé, creusé. Tout y est retranscrit avec qualité, avec un style d'écriture agréable et facile à lire.

Une part de moi était frustrée à la fin. Triste. Je n'avais pas envie de finir ce livre, de quitter ces personnages. J'avais encore envie de les suivre, voir ce qu'ils allaient devenir, voir la réaction de Christina sur la vérité… Je ne voulais pas quitter l'univers de ce roman.
Et rien qu'en me rendant compte de cela, c'est une preuve irréfutable d'à quel point j'ai aimé cette lecture.

Si heureuse de l'avoir découvert, ça a été vraiment un énorme coup de coeur que je conseille à tous.tes ♥
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Ruta Sepetys m'émerveillera toujours. Je peux l'écrire noir sur blanc : elle devient officiellement l'une de mes auteures préférées. J'aime particulièrement son talent pour créer des univers différents, toujours ancrés historiquement, auxquels elle ajoute une bonne dose de fiction, pour nous envelopper et nous transporter dans des contrées lointaines. Elle m'avait déjà surprise dans Big easy, une histoire qui se passe dans les années 50 à la Nouvelle-Orléans, entre truands, voleurs, prostituées et racisme. Puis elle m'avait conquise avec le sel de nos larmes, une histoire très émouvante se déroulant pendant la Seconde guerre mondiale, où des réfugiés, des soldats et citoyens fuient la guerre en tentant vainement d'embarquer à bord du Wilhelm Gustloff.

Dans Hôtel Castellana, nous nous situons dans les années 1957 à Madrid, en Espagne, à l'heure du règle du général Franco. Daniel Matheson, un jeune Américain, passionné de photographies, suit ses parents à Madrid, de riches industriels venus faire affaire avec Franco et ses sbires. Ils logent à l'hôtel Castellana Hilton, où ils se font servir par Ana, une jeune femme pauvre, qui subit avec docilité la dictature cruelle de Franco.

Comme d'habitude, Ruta Sepetys ancre son récit dans le réel. Cette fois-ci, elle prend appuie dans l'Espagne franquiste, à l'heure de la dictature du général, qui gouverne son pays avec autorité et répression. Afin de christianiser le pays, l'enseignement est confié à l'église, les manifestations des langues et cultures régionales se veulent interdites, le peuple est privé de liberté, obligé d'obéir aveuglément aux directives de Franco.

L'auteure a pris plus de huit ans pour écrire ce roman. Elle s'est longuement documentée sur l'Espagne, ses pratiques, son histoire passée, présente et future, sur ses liens avec les États-Unis, n'hésitant pas à aller séjourner plusieurs fois à Madrid et à interroger patiemment des témoins de ce règne et de cette période de répression.

Elle y découvre de tragiques histoires, dont une qui sera au centre de son roman : le vol d'enfants. Durant les années franquises, près de 30 000 enfants – voire plus – sont portés disparus, retirés à leurs parents pour des raisons idéologiques. Certains sont déclarés comme mort-nés, mais placés dans des familles adoptives franquistes, dont l'idéologie est plus adéquate que celle de leur parent biologique. Retracé avec réalisme dans le livre, on se rend compte avec effroi que le personnel médical, ainsi que les religieuses, étaient de mèche avec ce trafic ignoble. Encore aujourd'hui, plusieurs plaintes ont été déposées et des procès sont en cours pour que les victimes soient indemnisées.

En outre, l'hôtel dans lequel se déroule l'histoire a véritablement existé. C'était un établissement fastueux, grandiose, qui accueillait l'ensemble des Américains venus en Espagne pour les affaires. Dans un pays qui s'isole volontairement, cette ouverture sur le monde et ce lien nouveau avec les États-Unis permettait de penser à une prochaine libération et à une ouverture des frontières.

C'est dans cet hôtel que loge le jeune Daniel, qui va lentement s'émouracher d'Ana, une belle domestique de son âge, qui prend soin de lui et sa famille durant leur séjour. Malheureusement, tout les oppose, de leur statut social à leur style de vie, de leur pays d'origine à leurs traditions. Mais quand l'amour est là, il est difficile de lui résister.

J'ai vraiment été conquise par l'histoire fictionnelle relatée par l'auteure, par son style d'écriture addictif, prenant, passionnant et surtout par l'ambiance qu'elle arrive à créer, nous projetant directement dans cet Espagne des années 1960. de part les faits historiques, mais aussi les traditions, comme la corrida, souvent abordé dans ce récit – sans pour autant que l'auteure prenne partie entre le « pour » et le « contre » de cette pratique espagnole -, les couleurs chatoyantes, les paroles, exotiques, les lieux, tantôt emblématiques ou pittoresques, qui nous immergent dans la réalité espagnole de cette époque.

Pour celles et ceux qui, comme moi, auront été conquis par cette histoire et par les faits historiques qui y sont abordés, Ruta Sepetys a rédigé, à la fin de son livre, une grande bibliographie qui l'a aidée à le rédiger. de plus, vous pourrez y trouver des explications sur certaines recherches qu'elle a entreprise, ainsi qu'un glossaire recoupant les mots espagnols régulièrement utilisés dans le récit. de quoi prolonger un peu plus longtemps le plaisir de cette histoire.

Un roman historique, qui nous plonge dans l'Espagne franquiste des années 1960. Hypnotique, épatant, puissant et terriblement émouvant, je ne peux que vous recommander Hôtel Castellana les yeux fermés !
Lien : https://analire.wordpress.co..
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Années 1950. La guerre civile en Espagne est terminée, mais avec Franco au pouvoir, les répressions contre les Républicains et leurs descendants se poursuit. Comme toute dictature, l'Espagne devient un pays fermé sur lui-même, à quelques exceptions près. Notamment les Etats-Unis qui ont assuré des contrats de forages avec l'Espagne.
C'est dans ce contexte que Daniel Mattheson, un adolescent texan passionné de photo se rend avec son père , magnat du pétrole et sa mère, une Espagnole pur sang.
Ce voyage sera donc l'occasion pour Daniel d'aller à la rencontre de ses origines, de s'exercer à sa passion mais aussi de découvrir certains secrets bien gardés et l'amour !

J'étais tombée sous le charme de l'écriture de Ruta Sepetys avec Big Easy, et ce roman ne fait que confirmer mon appréciation pour cette auteure.
Outre le gros travail de recherches qu'a nécessité ce roman et la qualité "historique" qui en découle, c'est un roman qui m'a tout simplement captivée !
Le récit est dynamique , avec des chapitres courts et beaucoup de dialogues (littérature ado oblige, certes). Ruta Sepetys, en plus de bien écrire a une écriture très visuelle qui fait qu'on vit se roman et qu'on y est très rapidement happé par le récit. Et, ce qui ne gâche rien, certains de ces personnages sont très passionnés et attachants même.

Mais au-delà de la "simple" histoire, aventure ou romance, cette histoire invite le lecteur à une réelle réflexion sur les secrets du passé et leur impact sur les générations suivantes mais aussi, à travers la création d'ados espagnols et américains, Ruta Sepetys nous fait réfléchir aux différences que créent le fait de vivre dans un pays "riche" et un pays muselé par la dictature, dans une famille aisée ou dans une famille d' "ennemis de la nation".
En bref, tout cela m'a donné envie de lire davantage de romans sur cette période et d'en apprendre davantage. Un beau bilan pour un roman ado !
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Oh le retour de Ruta Sepetys tant attendu et qui explose tout sur son passage encore une fois.
Que dire à part que c'est un immense coup de coeur. Encore une fois, l'auteure nous ouvre les portes d'un pan de l'histoire, un fait divers qu'on veut garder secret. Ici, on découvre la période pendant Franco et après Franco à travers Daniel un riche américain.
Daniel Matheson, premier voyage à Madrid, aspirant photojournaliste, va ouvrir les yeux pendant ce voyage qui va changer sa vie. Une rencontre amoureuse oui mais surtout la découverte d'un pays dirigé par un dictateur. Dés les premiers chapitres, l'auteure nous met mal à l'aise et pourtant il faut tout lire pour comprendre et surtout découvrir l'impensable. Oui, en cours d'histoire, on nous enseigne le règne des dictateurs mais plus Mussolini et Hitler. On oublie souvent le généralissime Franscisco Franco et pourtant il a fait régner la terreur lui aussi.
Ruta Sepetys, encore une fois nous offre un travail de tatillon, elle pousse le bouchon très loin, jusqu'à proposer des articles de presses ou des interviews. C'est encore une fois un excellent Ruta Sepetys. Franchement, je ne vais pas en faire des tonnes mais foncez le lire et tous les autres romans de l'auteure. Il n'y a pas mieux en roman historique adolescent. Une manière douce et agréable de faire apprendre l'histoire à nos chers ados.
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critiques presse (1)
Ricochet
19 juin 2020
Ruta Sepetys signe un roman choral engagé, étayant son propos par de nombreuses références historiques de l'époque. L'auteure lituano-américaine mixe habilement fiction et réalité, pointant du doigt les nombreux abus (dénonciations, misère, torture, meurtres, enlèvements...) commis par le régime dictatorial en vigueur de 1939 à 1975 en Espagne.
Lire la critique sur le site : Ricochet
Citations et extraits (50) Voir plus Ajouter une citation
La vérité brise la chaîne du silence.
La vérité nous libère tous.
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Il est impossible de tuer un homme qui est déjà mort.
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Le silence aussi a une voix.
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Notes de l'auteur

Selon certaines études, il pourrait y avoir eu plus de trois cent mille enfants espagnols volés à leurs parents biologiques, puis donnés ou vendus à des familles, "moins dégénérées". Ces vols et adoptions ont commencé en 1939 et ont duré jusque dans les années 1980. Pendant la guerre civile et juste après, les bébés ont et pris à ceux qui s'opposaient à Franco afin de punir les parents. Dans l'après-guerre, ces manœuvres étaient considérées comme un moyen de "réhabiliter" des enfants dont les parents ou grands-parents avaient un gène "rouge". Les dernières années, les enfants auraient été kidnappés dans le cadre d'un trafic financier impliquant des médecins et l'Eglise.
Aujourd'hui, de nombreuses organisations en Espagne militent inlassablement pour les enfants perdus. L'ONU a encouragé des enquêtes sur les droits humains. On a suggéré la création d'une base de données d'ADN, comme cela a été fait pour enfants volés en Argentine, afin de favoriser la vérité et la réunification du pays.
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Les médecins ont expliqué que s'ils n'étaient pas suffisamment exposés au soleil, les orphelins risquaient de souffrir de rachitisme, une déformation du squelette qui rend les os mous et tordus. Heureusement, l'attention médicale est rigoureuse à l'Inclusa. Mais Puri a entendu des médecins se lamenter sur le fait que le taux de mortalité des nouveau-nés était particulièrement élevé en Espagne. Les cas de polio augmentent chaque année.
- Certains pays ont un nouveau vaccin contre la polio, a signalé l'une des jeunes mères. Pourquoi ne l'utilise-t-on pas en Espagne ?
- Peut-être que les autres pays ont besoin d'un vaccin parce qu'ils n'ont pas la foi pour écarter la maladie par la prière, a répondu Soeur Hortensia. Le Saint-Esprit éloignera la polio.
Vraiment ? se demande Puri. Elle se demande beaucoup de choses, mais quand elle pose des questions, on la gronde.
Quand on dit à la radio que "l'Espagne est le pays élu de Dieu", cela signifie-t-il que Dieu a abandonné les autres pays ? Et si les étrangers sont indécents, pour quelle raison l'Espagne ouvre-t-elle ses portes aux touristes ?
- Pourquoi faut-il donc toujours que tu questionnes tout ? la chapitre sa mère. N'as-tu donc aucune foi ?
Puri a une foi solide, mais elle a aussi des questions. Ne peut-on avoir les deux ?
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Alexia - Ma Story, Julien Dufresne-Lamy, Magnard Jeunesse, collection Presto, 5,90€ - Espérance résistance, Juliette Keating, Magnard Jeunesse, collection Presto, 5,90€ - Hôtel Castellana, Ruta Sepetys, Gallimard Jeunesse, 19€ - Des œillets pour Antigone, Charlotte Bousquet, Scrineo, 17,90€ - Des yeux de loup, Alice Parriat, L'école des loisirs, 14€ - À quoi rêvent les étoiles, Manon Fargetton, Gallimard Jeunesse, 17€ - #Murder, Gretchen McNeil, Milan, 16,90€
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