Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler

Facile et agréable à lire, ce court conte résonne comme un conte pour enfants. Car, à travers les animaux mis en scène qui agissent et pensent comme des humains, il exalte des vertus qui devraient être partagées par tous ces derniers: la tolérance, la compassion, l'entraide, le respect de la nature et des autres.

Magnifique conte pour enfant que celui que nous offre ici Luis Sepulveda.

On y découvre un chat, gros et grand chat noir, dénommé Zoras, seul dans un appartement, a dite solitude étant de temps en temps interrompu par les visites d'un ami du maître absent.

Zorbas, chat du port de Hambourg, se prélasse de tout son long au soleil lorsqu'une mouette mazoutée vient agonir sur son balcon. La mouette sentant son heure venue fait promettre à Zorbas trois choses:
ne pas manger l'oeuf qu'elle va pondre
s'occuper de l'oeuf
apprendre à l'oisillon à voler.
Zorbas, compatissant, lui donne sa parole. La mouette meurt, et zorbas, la mère de substitution de poussin à naître, tout comme ses autres amis chats du port vont tout faire pour tenir leur promesse.

Une solidarité s'instaure entre les animaux du port, une trêve est conclue avec les rats.

Mais comment s'y prendre, lorsqu'on est un chat, pour apprendre à une mouette à voler?

Très poétique, drôle et plutôt tendre, doté d'un vrai message de tolérance et de solidarité, ce livre s'adresse plutôt aux enfants mais se laisse volontiers lire par les plus grands :)

Luis Sepulveda. Histoire d'une mouette et du chat qui lui apprit à voler. 1996. Ed. Métaillé. 1996.119 p. 2 étoiles.
Chap 1. Décor : l'embouchure de l'Elbe...Humide et froid. Kengah la mouette pêche un banc de harengs avec ses consoeurs. Une mouette en chef (?) lance un avertissement.
Chap 2. La discussion d'un châton qui vient de naître à ses frèrots leur disant qu'il faut arrêter de téter le lait maternel, la mère semblant en mauvaise santé.
Puis le discours de la mère au chaton (presque une page), … par après se fait gober par un pélican (?). Dialogue entre le chaton dans le noir absolu de la poche et le pélican sur fonds d'arrière-ports allemand (froid, humidité, rat et parfum de hareng).
Chapitre 3. « Hambourg en vue ». Kengah est enlisée dans une nappe de pétrole… Est-ce qu'une mouette irait plonger dans une nappe de pétrole pour se nourrir ? Pas très vraisemblable…A moins qu'elkle soit aveugle ou pubère, ou très jeune ou …(ce n'est pas expliqué par l'auteur -> incohérence/invraisembhlance).
. J'ai encore fait l'effort de lire une vingtaine de page supplémentaires sans accrocher plus.
Où est la poésie ?
Le décor est tristounet.
J'ai aussi l'impression que ces quelques scène représentent un risque de stress pour les jeunes lecteurs. trices plus sensibles (l'épuisement de la mère, l'avalement par un pélican, la presque noyade de la mouette dans une nappe de pétrole,…).
Lecture interrompue vers la page 40.
Je n'ai pas accroché. Voilà. Désolé.

Un petit conte charmant mais qui n'aura pas su me transporter plus que ça. L'histoire va bien trop vite et je n'ai pas su m'attacher aux personnages. Dommage.