L'ombre de ce que nous avons été

Il faut arriver à se retrouver entre le présent et le passé, mais quand on y arrive se déroule une histoire très touchante qui montre la vengeance de certains anarchiste face aux extorsions sous la dictature. C'est très beau, même si je me suis un peu perdue avec tous ces noms...

Loufoque et humoristique, ce n'est pas ce à quoi je m'attendais et malgré un texte bien enlevé, je suis resté sur ma faim.

SEPULVEDA LUIS

L'Ombre de ce que nous avons été.

Trois sexagénaires d'un quartier populaire de Santiago, attendent l'arrivée d'un homme le « spécialiste » pour faire un coup (militants de gauche) trente cinq ans après le coup d'Etat de Pinochet….

Tout est dit dans l'extrait de la page 60. Nostalgie ou ombre de ce que nous avons été ? au Chili, ou ailleurs.....

"L'ombre de ce que nous avons été" a reçu un Prix editorial en Espagne, ce n'est pas le meilleur de Sepúlveda à mon humble avis.
C'est un livre sur le retour au Chili de gens de gauche faisant partie de ce que fût la vaste diaspora chilienne du coup d'état; de 1973. Et ces exiliés du retour vont organiser 50 ans après leurs propres parents anarchistes, un hold-up. Voyez tout de suite le climat loufoque du livre...c'est le pretexte pour narrer les expériences de toute une génération de chiliens nés à l'étranger en raison de l'exil forcé des parents.
C'est pour moi un Sepúlveda mineur.

Dans un hangar de Santiago, Luis Sépulveda nous invite à la table d'anarchistes chiliens.
Au menu : poulets congelés et souvenirs militants copieusement arrosés de santa-rita et d'anecdotes démesurées.
Oui, mais voilà, l'appétit ne vient pas en lisant. Ces touchants et valeureux personnages de ce banquet d'anciens combattants nous laissent sur notre fin : nous les confondons trop nombreux, nous les malentendons trop bavards, nous les perdons trop initiés.

Dommage car cette carte hilarante des années sombres du Chili était alléchante.