Jacques SerenaMichel Massi
publie.net
(03/02/2012)
/5
1 notes
Résumé :
(édition numérique)
Les photographies de Michel Massi, bien que réalisées sur commande lorsqu’il travaillait pour une agence de presse, rejoignent les récits de Jacques Serena dans les relations discrètes qu’elles mettent en scène ; micro fictions dans lesquelles les gens semblent « un peu en marge, décalés, en attente par rapport à une situation qui nous échappe ». Ces mots sur un banc, «gaby» appelant pour nous tout Baschung, les gestes des mains, l... >Voir plus
Les photographies de Michel Massi, bien que réalisées sur commande lorsqu’il travaillait pour une agence de presse, rejoignent les récits de Jacques Serena dans les relations discrètes qu’elles mettent en scène ; micro fictions dans lesquelles les gens semblent « un peu en marge, décalés, en attente par rapport à une situation qui nous échappe ». Ces mots sur un banc, «gaby» appelant pour nous tout Baschung, les gestes des mains, l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Un court et beau texte de Jacques Serena, la rencontre du narrateur et de son ami aide-soignant avec une jeune femme un peu étrange, habitant un campement sauvage près du chemin de fer, et l'amour.. en fait le résumé a peu à voir avec ce qui passe dans les mots –
et n'illustrant pas, comme un écho, à la fin une série de photos (visages, groupes) de Michel Massi.
Un tout petit livre, une ambiance – une face de la réalité.
Préface de Jérémy Liron
et n'illustrant pas, comme un écho, à la fin une série de photos (visages, groupes) de Michel Massi.
Un tout petit livre, une ambiance – une face de la réalité.
Préface de Jérémy Liron
Citations et extraits (4)
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Ça fait drôle à entendre, ça charme, bien sûr, et évidemment ça agace, la dose de niaiserie qu’il faut pour encore aller rêver des bons vieux escaliers, et pour venir s’en vanter, on l’envie d’être comme ça, et on lui en veut, d’avoir pu, elle, le rester.
Et elle se frotte le genou, ce geste. Pour bien me faire comprendre que ce qu’il y avait toujours au fond de mes semi-rêves qui sentaient la vanille, c’est là, devant moi, revenu. Avec une brûlante acuité.
On lui dit d’aller se peser, elle se lève, marche, s’arrête à la porte pour demander aller où déjà, et reste là, debout devant, tant qu’on ne lui répond pas.
Elle vit. Elle et moi sommes contemporains.
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