"En quelques décennies se transformèrent radicalement : le rapport au monde et à la nature, les
corps, leur souffrance, l'environnement, la mobilité des humains et des choses, l'espérance de vie, la décision de faire naître et, parfois, de mourir, la démographie mondiale, l'habitat dans l'espace, la nature du lien dans les collectivités, le savoir et la puissance..."
Livre écrit en 2009 après la crise financière.
Michel commence donc par énumérer tous les changements qui ont eu lieu en quelques décennies.
Avec son incontestable sens de la formule, il nous dit que "le connectif remplace le collectif".
Les institutions n'ont pas vu tous ces changements qui furent aussi sociétaux (Mai 68), religieux (
Vatican II), militaire (la bombe atomique, et je ne parle malheureusement pas de ma voisine...).
Michel prédit un séisme...
Et si nous y étions ?
"Et si la crise actuelle sonnait, à son tour, l'achèvement de ce règne exclusif de l'économie ?"
Il ne faut pas oublier le message écologique de ce livre : "le Monde reste le tiers exclu de nos politiques désuètes."
Michel aime inventer des mots : la
Biogée.
Science-Société-
Biogée doivent enfin s'articuler...
Il ne s'agit pas de revenir en arrière mais d'écouter un peu plus les scientifiques...
Ceux-ci doivent être laïque et ne servirent aucun intérêt militaire ni économique.
Ils pourront être contrôlé par les citoyens car l'accès universel du savoir change la nature même du pouvoir...
Et de mettre en garde : "Rien ne cache plus les choses nouvelles que les nouvelles de l'actu et de l'info."
Il fustige l'écart entre le cirque politico-médiatique de l'état évolutif des personnes et de la société (!!)
Il voudrait que le doux remplace le dur: de cela nous sommes très loin...