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En France et de nos jours, dans une petite bourgade située pas très loin d'une centrale nucléaire. Alors bien sûr, lorsqu'une alarme retentit, on imagine immédiatement un possible incident. Mais cette fois, la cause n'est pas identifiée. Par contre, des coupures de courant intempestives se produisent jusqu'à la panne prolongée …

Au-delà des questions, la survie prime. Stocks dans un premier temps, puis recours à des techniques anciennes pour se chauffer et communiquer, en partageant les astuces dans le café associatif qui anime le petit bourg. L'entraide fait aussi partie de la donne.

Dans ce court roman, l'auteur met en évidence, mais est-ce nécessaire, la fragilité de ce qui maintient notre monde en action. Il suffit d'un petit génie de l'informatique animé de convictions politiques fortes pour que tout bascule.

Le propos est bien sûr intéressant mais j'ai la sensation que l'auteur n'est pas allé au bout de la thèse. Sans dévoiler la suite des événements, il semble que l'intrigue se dénoue un peu rapidement.
Par ailleurs, il existe quelques invraisemblances (un projecteur de garage en état de marche malgré la panne générale et surtout trente ans d'existence en passant à travers toutes les mailles du filet de l'administration..)

Le roman se lit sans désagrément mais manque malgré tout de profondeur.
Lien : https://kittylamouette.blogs..
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Comment réagiriez-vous face à une coupure d'électricité générale qui touche l'ensemble des environs et que personne n'arrive à réparer?

Dans son dernier ouvrage, Caroline Sers, romancière très sensible au thème de la nature, nous emmène dans un petit bourg en Dordogne qui va être touché par une soudaine coupure d'électricité. le froid de l'hiver va brusquement rentrer dans les maisons et la population locale va devoir apprendre à vivre avec cette contrainte qui a pris tout le monde au dépourvu. Pierre, l'un des habitants et un habitué du café associatif du village, va devoir trouver des solutions pour supporter au mieux cette situation. Est-ce que cette coupure d'électricité ne serait-elle pas le moyen pour repenser sa manière de vivre et de trouver de nouvelles solutions pour moins dépendre de structures nationales ou internationales?

Si vous appréciez les ouvrages où la solidarité émane des personnages et ou des solutions alternatives à notre manière de consommer doivent-être trouvées, vous serez conquis par "Les jours suivants".
A la lecture de ce roman, et étant citadine, je me suis rendu compte à quel point cette situation serait compliquée à vivre. J'aurais apprécié que l'auteur pousse un peu plus sa réflexion sur le thème du survivalisme car, ici, de nombreux habitants disposent de bonbonnes de gaz, de chauffages à pétrole ou encore de cheminées à bois ce qui offre un minimum de confort. Néanmoins, la lecture de ce livre rappelle à quel point la terre et ses ressources demeurent importantes pour l'homme et qu'il faut veiller à en prendre le plus grand soin...
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La situation n'est pas enviable : une coupure d'électricité en pleine neige, sans que chacun ne sache pourquoi malgré les jours qui passent. Cette bande d'ami(e)s s'organisent et se soutiennent, et refont le monde comme on dit. Plus d'électricité ça veut dire coupé du monde virtuel, mais aussi plus de chauffage sauf à remettre le bois dans la cheminée. C'est rependre goût à la lueur de la bougie, du moment présent, et disserter autonomie, collapsologie et monde d'après. Voilà une belle petite histoire, joliment écrite, qui fait écho à des sujets contemporains. Panne accidentelle ou attentat ? et toutes les thèses traversent le village isolé...
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Avec Les jours suivants, Caroline Sers ne nous sert pas une énième vision apocalyptique de fin du monde.
Sujet souvent traité, avec plus ou moins de réussite, en littérature.
Non, ici notre monde n'est ni pire ni meilleur que celui dans lequel nous vivons aujourd'hui.
Il est même plutôt optimiste, puisque cette fameuse pandémie, qui hante notre quotidien, n'est plus qu'un mauvais souvenir dans ce roman.
Pierre, las des contraintes citadines, s'est installé à la campagne et il apprécie particulièrement ce changement de vie.
Il s'est fait des amis et on pourrait dire que la vie est belle.
Mais voilà qu'un grain de sable...
Une simple coupure d'électricité.
Enfin, pas si simple, puisqu'elle semble s'étendre sur une grande partie du territoire.
Et c'est là, qu'avec l'autrice, on se dit que, finalement, ce genre d'incident peut avoir des conséquences incroyables sur notre quotidien.
Et quand la panne dure, il faut s'adapter.
Se réadapter,  même.
La solidarité s'organise.
Mais au fait, l'origine de tout ça, c'est quoi ?
Qui est responsable ?
Et cette femme, que Pierre aime bien, quel secret cache-t-elle ?
Quelques petites incohérences sont venues perturber ma lecture et si celle-ci fut plutôt agréable, ce livre ne sera pas un coup de coeur.
Les personnages n'ont pas suscité d'émotions particulières et je n'ai pas ressenti la tension ou le suspense qu'aurait dû ou pu, provoquer un tel événement.
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Pierre vit à notre époque, après les pics de la crise COVID, alors que certains font à nouveau la bise quand d'autres préfèrent garder leurs distances.

Ce néo-rural a acheté une vieille bâtisse, sans doute en Corrèze, qu'il a parfaitement aménagée. Il s'est créé un nouveau cercle d'amis, auprès de Jérôme, Béatrice et de plusieurs autres, notamment grâce au café solidaire, lieu d'échanges qui redonne vie à ce petit village, où un des habitants a même développé son autonomie énergétique et donne des conférences sur l'écologie.

Mais, un matin, l'électricité est coupée. Caroline Sers va raconter les jours suivants.


Dès le jour de cette interruption, les réactions vont être extrêmes, sans savoir ce qui se passe dans le reste du pays, alors qu'initialement les communications ne sont pas coupées.

Caroline Sers a souhaité rester dans le réalisme pour donner une vision qui se démarque de la collapsologie.

Vous êtes un habitué du café associatif de votre commune ? Vous êtes intéressé par les questions d'écologie ? Vous avez entre quarante et cinquante ans comme les personnages ? Ce roman pourrait vous plaire.

Que feriez-vous si demain vous n'aviez plus d'électricité ?
La lecture du roman Les jours suivants pourrait modifier votre approche !

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Ce roman est le 10ème de Caroline Sers et pourtant je n'avais jamais entendu parler de cette auteure qui a reçu, en 2004, le Prix du Premier Roman pour "Tombent les avions". Je remercie donc Version Femina pour m'avoir offert cette découverte.
Dans un bourg en Dordogne, en plein hiver, brusquement il n'y a plus ni électricité, ni couverture téléphonique. Et cela menace de durer car ce n'est pas une simple panne. Les habitants, essentiellement des néoruraux (qui semblent attiser l'imagination des auteurs cette année avec, entre autres, "Campagne" de Matthieu Falcone) ne sont pas préparés à une telle éventualité. Ils se retrouvent dans le café associatif du village et vont devoir s'organiser en privilégiant l'entraide, le retour à une vie simple, sans technologie, les relations humaines.
L'idée de ce roman est intéressante; elle fait, bien sûr, référence à des notions de décroissance, de sobriété heureuse prônée par Pierre Rabhi, d'autonomie raisonnée par rapport à la technologie. le thème de la panne gigantesque d'électricité fait particulièrement mouche et porte à réflexion vu notre dépendance à cette énergie, qui sera décuplée lorsque une majorité de possesseurs de voitures électriques rechargeront les batteries de leurs véhicules, tous au même moment, en sortant du travail.
La menace évoquée dans ce roman, celle d'un piratage de grande ampleur, bloquant la fourniture d'électricité est tout à fait plausible et fait aussi réfléchir à nos vulnérabilités.
La morale de cette histoire, s'il devait y en avoir une, c'est qu'il serait bien plus facile de survivre à une telle éventualité à la campagne où la nature peut fournir une alternative (bois, cultures potagères, fermiers et paysans chez qui s'approvisionner...) et où les gens se connaissent, où la solidarité paraît plus naturelle.
Malgré tout l'intérêt des thèmes traités, je n'ai pas été enthousiasmée par le traitement qui en est fait, dû à un manque de rythme qui a, parfois, rendu ma lecture laborieuse. L'enquête menée pour retrouver les pirates informatiques qui semblent se cacher dans la région m'a paru assez décousue et peu vraisemblable.
Mais je suis ravie d'avoir découvert une auteure française dont je lirai, sans aucun doute, certains de ses précédents romans.

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Imaginez : en plein hiver, à la campagne, une panne d'électricité qui s'éternise. Voilà qui risque sérieusement de chambouler nos habitudes et de pas mal nous perturber.
C'est la situation dans laquelle Caroline Sers plonge ses personnages et en particulier son héros , Pierre,installé depuis quelques temps à la campagne où il a eu le temps de tisser des amitiés , en particulier grâce au café associatif . Un endroit qui va jouer un rôle essentiel dans le maintien des liens et le partage des informations.
Malgré un début un peu lent, des dialogues parfois empesés, je me suis prise au jeu et j'ai passé une partie de la nuit à dévorer ce roman (ce qui m'arrive rarement) tant l'autrice a le chic pour ménager le suspense et  créer des personnages attachants.
Si je n'ai pas été totalement convaincue par l' itinéraire d'un personnage féminin, il n'en reste pas moins que , sans édulcorer, ni dramatiser à l'outrance, l'autrice pose les bonnes questions et nous interroge sur un mode de vie qui bat sérieusement de l'aile...


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Il aura fallu cette gigantesque panne d'électricité pour faire prendre conscience aux habitants de ce village de Dordogne de leur asservissement à la société de consommation.
Toute une communauté composée surtout de néo-ruraux, de quelques locaux et d'exilés britanniques qui, face à l'adversité, va retrouver le goût du partage, le plaisir de l'accueil, la richesse des échanges.
Regroupés autour d'un lieu participatif appelé le Café, les habitants de cette petite commune, vont surtout redonner un sens à leur vie et, en tirant profit de leur environnement et de leurs connaissances individuelles, ils vont apprendre à penser collectif et à mutualiser les ressources.
Une belle leçon de vie qui, outre la petite liste d'indispensables que je me suis empressée d'aller acheter (lampes à manivelles, chargeurs solaires, piles, allumettes, bougies et j'en passe), m'a profondément interpellée sur nos nombreuses dépendances et notre incapacité à subvenir à nos besoins.
Des valeurs comme la solidarité, la tolérance ou la fraternité retrouvent toute leur raison d'être et j'ai eu envie de croire, avec cette bande d'amis, que l'utopie était possible.
Une histoire révélatrice que Caroline Sers a construite comme un film catastrophe, en présentant d'abord chacun des personnages dans leur quotidien puis en les mettant à l'épreuve de ce nouveau mode de vie autonome. Maintenant tous une réserve sur leur passé, ils entretiennent un voile qui plane sur leurs vies et l'instant présent devient plus important que le vécu. C'est ce qui m'a permis de m'identifier à certains d'entre eux et de m'imaginer dans une telle situation.
Un sujet très intéressant qui soulève une problématique d'actualité et un roman agréable à lire.
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Un livre où l'on est sous tension et qui fait réfléchir à l'urgence de nos vies.
Pierre a décidé, après le confinement, de prendre de la distance et d'aller vivre dans un village reculé (mais qui est proche d'une centrale). Il prend de plus en plus sa place au sein d'un groupe d'amis qu'il a rencontré au café associatif à l'ambiance très écolo et zen. Lorsqu'une coupure de courant va se révéler plus longue que prévue, comment Pierre et ses amis vont-ils réagir ? Combien de temps cette coupure va durer ? D'où vient-elle ?
Je trouve dommage que certains personnages n'aient pas assez de consistance. Par exemple, Pam a l'air d'un personnage très fort au début, et au final, elle ne prend que peu de place.
J'ai bien aimé ce livre pour l'atmosphère un peu stressante qu'il dégage et les questions actuelles (politique, éducatif, relationnel...) qu'il soulève, même si la fin est trop rapide à mon goût.



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Dans un petit village français à la localisation pas très précise, un jour d'hiver où la neige tombe à flocons, survient une coupure générale d'électricité, qui s'étend bien au-delà de leur commune. La panne va durer, les repères seront perdus et l'entraide bienvenue. Les habitants vont se retrouver régulièrement au café associatif du village. D'aucuns vont apprendre à faire des conserves, d'autres vont penser à faire bouillir l'eau avant de la consommer : se serrer les coudes, apporter à l'autre ce qui lui fait défaut. le système d'devient l'option obligatoire pour la survie. Pierre néo-rural, installé dans le village depuis quelques années, être social mais relativement solitaire, et plutôt bien intégré dans sa nouvelle vie doit se remettre en question et bousculer ses habitudes quotidiennes.

Les jours suivants, c'est un texte qui penche vers le roman d'anticipation tout en étant ancré dans la réalité. C'est assez paradoxal d'écrire cela, mais c'est l'impression que j'ai eu en lisant ce texte. Nous ne savons pas exactement où cela se passe ni quand mais l'autrice nous donne quelques indices. Nous sommes en Dordogne, et cela se situe après la crise du Covid 19. C'est d'ailleurs sans doute cette crise qui a redonné vie au village avec l'exode citadin.

Dans ce roman, Caroline Sers met en lumière les failles de notre civilisation et son fonctionnement qui dépend totalement de la société de consommation. Il nous est difficile de nous adapter à une vie sans électricité et sans grandes surfaces.

Le sujet est très intéressant, j'ai lu ce roman rapidement, mais je n'ai pas été emportée par la plume de l'autrice. Malgré les quelques deux cents pages du livre, j'y ai trouvé des longueurs non nécessaires. Certains passages auraient pu être épurés pour plus de fluidité.

En bref, Les jours suivants est un roman au thème prometteur mais qui manque de profondeur selon moi.
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