Magnifique !
J'adore l'abbaye d'Orval, je l'ai visitée plusieurs fois et c'est, à chaque fois, une découverte. Un lieu magique où l'Histoire est vivante. Les ruines de l'ancienne abbaye sont magnifiques et sa soeur, beaucoup plus récente, est très digne dans son cadre de verdure.
J'adore aussi les dessins de Servais que l'on retrouve parfois sur la façade d'une brasserie en traversant un village gaumais ou bien encore, près de la fontaine Mathilde à Orval même. Un trait reposant et dynamique, une nature bien vivante et des personnages qui marquent par la profondeur de leur engagement.
Le texte est assez concis mais résume finalement bien l'historique de cette grande et belle abbaye qui vaut la peine d'être visitée et revisitée.
Et je ne vous ai même pas parlé de sa bière, ma trappiste préférée :-)
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Hier, je visitais la magnifique abbaye d'Orval dont la réputation de la bière n'est plus à faire.
En repassant par la boutique, je tombe sur cette intégrale d'Orval par Servais.
C'est un auteur qui je connais bien. Son dessin est magnifique et il s'inspire très largement des légendes gaumaises et ardennaises.
Ici, il révise l'histoire de la fondation d'Orval en s'attachant plus précisément à l'époque révolutionnaire.
C' est beau, intelligent et les personnages sont attachants.
Un bon moment BD.
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Une belle bande dessinée romancée qui a pour toile de fond l'histoire de l'abbaye d'Orval, abbaye bénédictine qui a connu une expansion fulgurante juste avant la révolution française. Puis, en regard des événements induits par la période politique troublée de la fin du XVIIIème siècle, les bâtiments conventuels seront détruits, les moines défroqués et les pilleurs de ruines n'en laisseront pas pierre sur pierre. Nous faisons la connaissance de Gauthier et d'Henri dont les vies parallèles sont étroitement liées à ce coin de terre.
Un dossier historique qui raconte toute l'histoire de l'abbaye et des bâtiments qui lui étaient rattachés complète ce bel opuscule.
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Albert 1er, roi des Belges, en parrainant cette noble entreprise, lui donna son appui et inscrivit ainsi la résurrection d’Orval dans un mouvement unanime de la population. Elle devient une ‘œuvre nationale’.
Lorsque les œuvres de beauté ouvrent à la louange et à l’amour du créateur, il y a comme un matin qui luit dans l’esprit de ceux qui les contemplent (Saint Augustin).
Pourquoi cette désolation?
Vidéo de Jean-Claude Servais