Voici une lecture très intéressante. Mais comme l'a souligné un autre lecteur dans sa critique, ce n'est pas une lecture destinée à un néophyte complet. Pour comprendre et profiter mieux vaut avoir une expérience de l'écriture. Alors il n'est pas question d'être publié, mais au moins de tenir un journal.
J'ai découvert des pratiques de l'écritures que j'ignorais, qui sensé faire du bien.... sauf que je n'ai pas l'impression qu'il soit nécessaire de beaucoup théoriser pour profiter des bienfaits, je ne suis pas convaincue que la bougie et la musique de Bach soit indispensables...
Et ce que j'ai beaucoup aimé c'est il y a une foule de références.
Mais,... il faut bien un Mais....
Florence Servan-Schreiber écrit comme elle parle... et si cela ne gène pas dans un atelier d'écriture lambda, quand on écrit pour éditer un livre, et donc vendre, j'ai un peu de mal avec ce style.
Oui moi aussi j'écrit comme je parle, mais je limite ma prose à mes avis babelio, quelques commentaires sur les réseaux sociaux et quelques textes partagés dans des ateliers d'écriture sans se prendre au sérieux.
A moins que ce style soit là pour étayer le propos, et décomplexer les lecteurs face à l'écriture.... Dans ce acs, était il nécessaire de rester coincer dans ce registre jusqu'au point final ?
Et le second Mais qui est de taille : l'écriture inclusive. Ah non mais quelle horreur de devoir supporter ce truc sur presque 200 pages... j'en ai encore les yeux qui saignent. C'est vraiment prendre le lecteur pour un con. Parce qu'il faut être honnête, un francophone sait parfaitement faire la différence entre le genre neutre et le genre masculin quand il l'entend. Si ce livre ne s'adresse pas à des francophones, alors il faut passer par la case traduction.
J'entends déjà certains dire "parmi les francophones, certains maitrisent mal le français"... Certes, mais je doute que ces personnes lisent un jour
Bloum.
Voilà comment 2 "Mais" ont fait que j'ai dû me forcer pour arriver au bout d'une lecture, alors que je fais partie du public conquis d'avance. Dommage