AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Vermeer


La misère diminue dans le monde, les écarts de richesse entre pays diminuent également mais les inégalités augmentent au sein des pays depuis la fin des Trente glorieuses et surtout depuis vingt ans du fait de la mondialisation et de la financiarisation de l'économie. Des fortunes colossales se sont créées, basées non comme par le passé sur des activités productrices et génératrices d'emplois mais sur des opérations financières ('"économie hors-sol").
L'auteur ne dénonce pas la richesse mais plutôt l'argent comme valeur culte, comme finalité.
Quelques passages peu intéressants sur la façon dont vivent les très riches (yatchs, jets privés et compagnie, on s'en f...). L'auteur explique aussi pourquoi les très riches ont gagné moralement. Des chapitres de vulgarisation économique pour les non spécialistes comme moi sur la mise en place de l'Etat-providence après la guerre (Croissance, volonté de fraternité et volonté de lutter en Occident contre le communisme), sur les causes du chômage de masse. Aujourd'hui avec la crise, la faillite des régimes communistes, le système capitaliste est admis comme le meilleur et la priorité n'est plus de réduire les inégalités (les Etats n'en ont plus les moyens de toute façon) mais de réduire le chômage.

Commenter  J’apprécie          50



Ont apprécié cette critique (3)voir plus




{* *}