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Citations sur Le Treizième Conte (110)

Les gens, en mourrant, disparaissent. Leur voix, leur rire, la chaleur de leur souffle. Leur chair. Et pour finir, leurs os. Plus rien n'est là pour rappeler qu'ils ont vécu. C'est une réalité à la fois terrible et naturelle. et pourtant, certains se voient épargner un anéantissement aussi total. Car dans les livres qu'ils ont écrits ils continuent à exister. Nous pouvons les redécouvrir. Retrouver leur humour, la tonalité de leur voix, leurs humeurs. Par le biais du mot écrit, ils peuvent nous mettre en colère, ou en joie. Nous réconforter. Nous intriguer. Nous transformer. Et tout cela, alors même qu'ils sont morts.
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Notre vie nous semble d'une telle importance que nous inclinons à penser qu'elle débute avec notre naissance. D'abord, il n'y avait rien, puis, moi, je suis arrivé... Mais ce n'est pas ainsi que se passent les choses. Les vies humaines ne sont pas des bouts de ficelle que l'on peut démêler d'un nœud d'autres bouts semblables pour les tendre bien droit. La famille est une toile d'araignée. Impossible d'en toucher une partie sans faire vibrer la totalité. D'en comprendre un fragment sans avoir une idée de l'ensemble.
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Les vies humaines ne sont pas des bouts de ficelle que l'on peut démêler d'un nœud d'autres bouts semblables pour les tendre bien droit. La famille est une toile d'araignée. Impossible d'en toucher une partie sans faire vibrer la totalité. D'en comprendre un fragment sans avoir une idée de l'ensemble.
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Malheureux anniversaire. Depuis le jour de ma naissance, le chagrin avait toujours été présent. Il s'était déposé sur la maison comme un nuage de poussière. Avait recouvert les humains et les choses, nous envahissait à chaque respiration. Il nous enveloppait et isolait chacun de nous dans ses propres souffrances.
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Dans la maison de Miss Winter, je ne regardais jamais la pendule. Pour les secondes, j'avais les mots, et les minutes, je les comptais en lignes écrites au crayon. Onze mots à la ligne, vingt-trois lignes à la page, voilà comment je mesurais le temps désormais.
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Quel genre de personne êtes-vous donc, Miss Lea ? (...) Si nous devons travailler ensemble, j'aurai besoin d'en savoir un peu plus à votre sujet. Je peux difficilement étaler les secrets de toute une vie devant quelqu'un dont je ne sais rien. Alors parlez-moi de vous. Quels sont vos livres préférés ? De quoi sont faits vos rêves ? Qui aimez-vous ?
Sur le moment, je fus trop offensée pour songer à répondre.
- Eh bien, qu'attendez-vous ? Bon sang ! Vais-je devoir vivre avec une étrangère sous mon toit ? Travailler avec une étrangère ? Ce n'est pas pensable. Dites-moi au moins une chose : croyez-vous aux fantômes ?
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Les mots ont un étrange pouvoir. (p. 18)
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Voilà, je crois que je peux mettre un point final à mon récit. Et pourtant, je n'ai pas le sentiment d'en avoir tout à fait terminé. je ne sais qui le lira un jour, ce récit, ni si ses lecteurs seront nombreux, mais quel que soit leur nombre, et leur éloignement dans le temps, j'ai une dette envers eux. Et, bien que j'aie raconté tout ce qu'il y avait à savoir sur .................. je me rends compte que certains risquent de rester sur leur faim. Je sais trop ce que c'est que de finir un livre et de s'interroger une semaine plus tard sur le sort du boucher, des diamants, ou de la douairière et de sa nièce, réconciliées ou pas. J'image les lecteurs se posant des questions sur celui de Judith et de Maurice, de ce magnifique jardin et des occupants actuels de la maison. Donc, au cas où vous seriez dans l'expectative, voici quelques réponses.
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Les mots ont un étrange pouvoir. Entre des mains expertes, manipulés avec adresse, ils vous retiennent prisonnier. S'enroulent autour de vos membres comme une toile d'araignée, et quand vous êtes ensorcelés au point de ne plus pouvoir faire un geste, ils vous transpercent la peau, s'infiltrent dans votre sang, paralysent vos pensées. Au-dedans de vous ils accomplissent leur magie.
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La famille est une toile d'araignée, impossible d'en toucher une partie sans faire vibrer la totalité, d'en comprendre un fragment, sans avoir une idée de l'ensemble
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