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EAN : 9782764808634
Libre Expression (01/09/2012)
3.65/5   34 notes
Résumé :
Un matin d'octobre, Kate plonge dans les eaux glacées de son lac près du village de Perkins, dans les Cantons-de-l'Est, et trouve le cadavre d'une fillette. Plus tard, une seconde victime confirmera la présence d'un tueur en série. Qualifiée par ses pairs de vindicative, le sergent Kate McDougall devra mener l'enquête la plus difficile de sa carrière. Pour démasquer la Bête, elle aura à affronter ses démons et remonter le fil de son passé. Une démarche qui l'entraîn... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Après avoir fait lire ce polar à ma mère, qui a beaucoup apprécié sa lecture - et qui m'a dévoilé la moitié de l'intrigue -, je me suis lancée à mon tour dans la lecture de ce roman.

Dès le premier chapitre, on découvre Kate McDougall, qui fait partie de la police québécoise, se baignant dans son propre lac. Jusque là, rien de plus banal. Mais il s'avère que Kate va tomber nez à nez avec le corps d'une jeune fillette de 9 ans, morte, avec le cou tranchée. Après avoir averti ses coéquipiers et commencé les recherches, les agents se retrouvent avec le cadavre d'une seconde fillette âgée de 9 ans. Avec toujours les mêmes indices, ce qui prouve que le meurtrier est un tueur en série. Chose plus troublante, tous les indices concordent vers l'inspecteur Kate McDougall. Serait-elle liée aux meurtres ou simple victime du tueur ?

Le suspense est intense. L'écriture de Johanne Seymour, auteure québécoise que je ne connaissais pas, est vraiment captivante. A chaque fin de chapitre, j'avais envie de continuer ma lecture. C'est très prenant, une fois qu'on a débuté cette histoire, on ne peut plus s'arrêter. de plus, l'intrigue est bien ficelée. Je ne me suis pas douté une seule seconde de l'identité du tueur. Pourtant, j'ai soupçonné presque tout le monde, mais alors lui... qui l'eut crût ?! Un grand bravo à l'auteure qui a réussie à me surprendre.

Attention, si j'avais un petit reproche à faire, ce serait aux éditions Eaux Troubles. En effet, j'ai remarqué un petit quelque chose qui m'a gêné dans les dialogues, c'est le fait qu'après beaucoup de dialogues, ils enchaînent avec une narration classique. Mais sans de retour à la ligne ; sur la même lignée que le dialogue. A l'inverse, certains dialogues sont présents, mais insérés dans la narration. Des petites fautes d'inattentions, sans doute, qui peuvent quand même être déstabilisantes.

Laissez-vous tenter par ce polar, à l'écriture presque exotique (c'est un roman policier québécois, avec des expressions et tournures de phrases bien locales) et à la tension permanente. Si après ce livre vous en voulez encore plus, sachez que l'auteure prépare une suite à son oeuvre... du moins, c'est ce que j'ai compris, après avoir lu le dénouement de l'enquête !
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Premier de la série des enquêtes de Kate McDougall, on a mis la table. On connaît presque tout des personnages et on devine le reste. le cri du cerf c'est gros, c'est simple et on voit venir de très loin. Donc, sans plus, une petite lecture d'après-midi d'hiver.
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Lorsque le passé ressurgie….

Kate McDougall, sergent de police, fraichement mutée à Perkins, se réveille dans son chalet et va faire quelques brasses dans le lac bordant sa résidence.
En revenant sur le rivage, elle découvre avec horreur, une enfant morte dans le lac.
Quelques jours plus tard une autre fillette est retrouvée morte non loin de là.

C'est par cet incipit que l'auteur, Johanne Seymour, débute son roman, le cri du cerf. Incipit captivant qui scotche le lecteur à l'histoire dès le début.

L'enquête de police mènera Kate à se replonger dans son passé douloureux. Sous forme d'entretient avec le psychiatre Dr Marquise Létourneau, Kate va révéler au lecteur toute sa réticence à se dévoiler, jusqu'à commettre des actes impensables.

Une double intrigue se dessine à mesure que l'histoire évolue.
L'équipe d'enquête réussira-t-elle à arrêter le tueur avant qu'il ne fasse une nouvelle victime ?
Quelle est le lien entre le passé de Kate et les meurtres des petites fillettes ?

Des personnages bien construits, avec leur propre personnalité. Un meurtrier insoupçonnable jusqu'à la fin ainsi que des chapitres courts donnent une très bonne dynamique à l'histoire et le rend ‘addictif' du début à la fin.

Petite cerise sur le gâteau, la révélation en fin de chemin du sens du titre du roman. Magnifique lecture.

Le cri du cerf, de Johanne Seymour, édition eaux trouble, mai 2016, 303 pages.
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Kate McDougall habite dans un chalet à proximité du village de Perkins, dans les cantons de l'Est du Québec. Un matin d'octobre, alors qu'elle plonge dans le lac se trouvant tout près de sa demeure, elle découvre le cadavre d'une fillette de neuf ans. L'enquête est prise en charge par le quartier général de la Sûreté de Montréal. L'occasion pour Kate de revoir ses anciens collègues, car elle est elle-même sergent-détective au poste de Brome-Perkins. Elle a été mutée suite à des problèmes avec son supérieur hiérarchique direct, le sergent-chef Brodeur. Officieusement chargée de l'enquête par son ex-amant, le lieutenant Paul Trudel, Kate constate rapidement qu'ils ont affaire à un tueur en série lorsqu'une autre fillette de 9 ans est de nouveau retrouvée morte. le tueur se désigne comme la bête et fait vite comprendre par des indices laissés sur les lieux du crime qu'il vise Kate au travers de ses meurtres… Deviendra-t-elle la prochaine proie de la bête?

L'intrigue qui se déroule au Canada est assez simple mais bien ficelée. Johanne Seymour nous permet de découvrir le fonctionnement des services québécois (assez méconnu dans la littérature de chez nous). le livre fourmille également d'expressions et tournures de phrases propres au pays.

Ce polar s'articule autour de courts chapitres. On retrouve tous les ingrédients d'un bon policier: du suspens, de la tension, des secrets de famille, des rebondissements, etc.

Le point fort du récit est incontestablement la psychologie de ses protagonistes.Surtout celui de Kate, l'héroïne principale, un personnage tout en profondeur. L'enquêtrice est décrite comme une femme de 45 ans, assez belle, sans mari ni enfants. Elle est hantée par de récurrents cauchemars et tente par son investissement dans son boulot de refouler ses démons, ses douleurs. On découvre rapidement qu'elle cache un lourd passé qui sera petit à petit révélé durant le cours de l'enquête. Kate ne sera pas toujours coopérative et aura parfois des réactions un peu violentes. Elle entretient une relation assez particulière avec le charismatique Paul Trudel qui a un double rôle dans sa vie: ancien amant et ancien chef. L'enquête va leur permettre d'être de nouveau en contact et très vite, ils seront comme par le passé attirés l'un par l'autre. Un autre personnage notable du roman est Sylvio Branchini, pathologiste du laboratoire des sciences judiciaires et médecine légale et ami très proche de Kate. Il est toujours présent pour elle lors des moments difficiles.

Une bonne nouvelle est que ce livre n'est que le premier d'une saga en comptant cinq. Cela permet de retrouver ces différents personnages et de suivre d'autres aventures à leurs côtés… La suite, intitulée « le cercle des pénitents », sera republiée en 2017 par les éditions Eaux Troubles (les romans ont été édités précédemment par une autre maison d'édition).
Lien : https://theedenofbooks.wordp..
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Des fillettes sont retrouvées égorgées, vidées de leur sang et jetées dans un lac, avec à chaque fois un jeton de Scrabble et un morceau de gaze retrouvés dans leur poche.

Le Sergent Kate McDougall qui se baignait dans le lac près de son chalet a repêché le corps de la première petite victime.

Une enquête difficile s'annonce pour trouver le tueur en série qui a commis ces atrocités, celui qui est surnommé la Bête et "Le monstre du lac" par les journalistes.

Kate va devoir refaire équipe avec son ancien amant et patron, le lieutenant Paul Trudel et se replonger dans son passé peuplé de cauchemars.

Un thriller qui a du mal à démarrer. Les premiers chapitres sont un peu longuets puis peu à peu le suspense s'installe pour nous faire accrocher à l'histoire.

Le personnage de Kate est assez tourmenté. Elle n'arrive plus à dormir, se nourrit peu ou mal et fait d'affreux cauchemars qui la perturbent dans l'enquête dont les éléments sont apparemment étroitement liés à des choses de son passé. Un passé qu'on devine terrible et qu'elle a enfoui au plus profond d'elle.

C'est pourtant une flic coriace mais très fragile et qui se replie sur elle-même. On devine son immense souffrance. Elle consulte une psychiatre par obligation à la demande d'un supérieur mais un blocage l'empêche de se confier.

La bête, elle, apparaît très vite dans le roman, tapie dans l'ombre, mais on ne peut deviner qui elle est jusqu'à la fin qui est terrible quand tous les fils se démêlent enfin.

"Le cri du cerf" de Johanne Seymour est le premier tome d'une série dont je lirai la suite avec plaisir.








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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Ce qui est fait est fait. Analyser le passé... c'est comme se repasser un film dont on n'aime pas l'issue, dans l'espoir que la fin changera. Ça ne sert à rien de rembobiner la cassette, la fin sera toujours la même. Vaut mieux changer de film.
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Le meurtre..., songe Kate. Est-ce l'ultime transgression ? Qu'est-ce qui peut bien pousser un être humain à franchir les barrières de la loi et de la morale pour accomplir les pires atrocités ? Quel est le déclencheur qui fait traverser un être de l'autre côté de la raison ? Les expériences passées ont sans aucun doute leur responsabilité, mais tous les violés ne deviennent pas des violeurs. Ou tous les abusés, des abuseurs. Il doit bien y avoir un déclic quelque part ?
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Il y a plusieurs façons de se donner la mort.
On peut délicatement pointer le canon d’une arme à feu contre son palais et, le moment choisi, appuyer sur la détente. La balle traverse alors le cerveau, et c’est la mort instantanée… À moins que le projectile ne dévie de sa trajectoire.
La pendaison, une méthode sans ménagement, ne s’adresse réellement qu’à ceux qui ont déjà un pied dans la mort. On ne se pend pas par erreur. On se pend pour poursuivre sa traversée. Comme on met un pied devant l’autre.
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Son corps ballotte sur l’eau. Sa tête auréolée de cheveux noirs, ondule comme une méduse. Ses bras en croix donnent envie de prier. Elle ne peut avoir plus de neuf ans
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- Rappelle-moi pourquoi on fait ce métier ? demande Branchini en pensant soudainement à sa petite Isabella dont c'est aujourd'hui l'anniversaire.
- Parce qu'on veut que la lumière triomphe sur les ténèbres, récite Kate comme s'il s'agissait d'un des dix commandements.
- Et les anges sur les démons, termine Branchini en souriant tristement.
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Videos de Johanne Seymour (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Johanne Seymour
Le Salon dans tes oreilles - S1E71 - Confidences d'écrivaine: Johanne Seymour
La comédienne, scénariste, metteure en scène, réalisatrice et écrivaine Johanne Seymour s'entretient avec Danielle Laurin. Femme aux multiples talents, elle nous présentera son plus récent roman, intitulé le goût de l'élégance.
Avec: Johanne Seymour, Auteurrice Danielle Laurin, Animateurrice
Livre: Le goût de l'élégance
Le Salon dans tes oreilles est un balado issu des entrevues, tables rondes, et cabarets enregistrés dans le cadre du Salon du livre de Montréal 2020. Écoutez des auteurs, autrices et personnalités parler de livre, de lecture et d'écriture et échanger autour des cinq thématiques suivantes: le Féminisme, la Pluralité des voix, 2020, et après?, Récit et inspiration et Famille et enfance. Bonne écoute!
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