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3,49

sur 158 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
La rage adolescente d'Aspirine est meurtrière.
Vampire de 17 ans, suceuse de sang et immortelle bien sûr, elle est prisonnière d'une crise d'adolescence éternelle.
Pour l'aider et l'apaiser, son ami et serviteur Yidgor a une idée : Aspirine a besoin d'une mission, de servir ou de croire à quelque chose. Il en est convaincu, même si Josacine, la soeur d'Aspirine nie que l'existence puisse être utile.
Finalement Aspirine sera sauvée par son ami. Mais là chut... je vous laisse découvrir comment.

Aux couleurs expressionnistes de la révolte, avec la fantaisie qui est sa marque de fabrique, toujours caustique, Joann Sfar a imaginé un conte truffé de références éclectiques, moderne et déjanté, sur la difficulté d'être adolescent et le sens de l'existence.
Merci à Babelio et aux Éditions rue de Sèvres pour cette lecture.
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J'ai découvert le personnage d'Aspirine il y a peu lors de ma lecture de la bande dessinée Grand Vampire de Joann Sfar, je l'ai retrouvé avec grand plaisir dans ce roman graphique bien plus grand de 140 pages. Celle-ci est toujours accompagné de sa soeur Josacine, Aspirine est en pleine crise d'adolescence, en pleine rébellion.

Elle va croiser la route d'un jeune homme accro au jeu de rôle qui va devenir "son serviteur" à ses risques et périls. Ce jeune homme Yidgor rêve de mettre un peu de magie dans son quotidien et sa rencontre avec Aspirine va bouleverser sa vie.

J'aime toujours autant les dessins de Joann Sfar et on suit cette adolescente vampire avec grand plaisir.

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On commence la lecture en se disant que le récit va explorer en mode un peu rock'n roll les affres d'une vampire avec un éternel corps (et mentalité) d'ado. Puis, on se délecte du portrait d'un étudiant rôliste, fan de Cthulhu et wargamer, qui va tomber amoureux d'elle. On sourit en découvrant les choix de vie de la soeur d'Aspirine, vampire avec un éternel corps de 23 ans, et les relations entre les deux soeurs rousses. Une fois les relations entre tout ce petit monde pas sérieux bien installées, Joann Sfar les lance dans une aventure évidemment déjantée et pas sérieuse, qui va les rapprocher... et poser les bases d'une équipe de super héros monstrueux ? A voir dans le prochain tome ! En tout cas, dans celui-ci, on retrouve tout ce qui fait apprécier l'univers de Joann Sfar dans sa dimension fantastique. Ce n'est pas un album majeur à mes yeux dans sa déjà très longue bibliographie mais il est très agréable et amusant à lire.
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Les errances de l'adolescence, Aspirine les connaît par coeur. À dix-sept ans, elle traîne son ennui dans les rues de Paris, jour après jour sa colère l'empoisonne. Dans sa bouche, un goût amer qui la rend triste, dans ses yeux aucune lueur. Sa vie est vide de sens. Ce corps et cet esprit d'adolescente sont figés à jamais. La métamorphose n'aura pas lieu. La rage qui la dévore n'aura pas de fin. Les années passent, les siècles aussi et Aspirine ne change pas. Ad vitam aeternam, elle, la vampire, la suceuse de sang, doit supporter et endurer sa condition, à perpétuité.

Elle n'est pas seule au monde, sa soeur Josacine traverse également les décennies sans prendre une ride mais elle a vingt-trois ans, un corps de femme. À l'inverse, elle jouit de la vie. Les amants défilent dans les bras de Josacine… puis Aspirine les consomment aussi, à sa manière… La jeune assoiffée de sang a également soif d'apprendre et de comprendre, en quête perpétuel du sens de son existence ; elle étudie la philosophie…

Mais quand chaque jour est la copie du précédent, le bonheur est impossible. Sans avenir, la vie n'a plus de raison d'être… Alors Aspirine se suicide inlassablement, son immortalité est un fardeau.

Signe du destin ou coïncidence, Aspirine fait la rencontre d'un gars étrange, coincé dans sa bulle, Yidgor. Étudiant en philosophie aussi, fan de jeux de rôle à l'ancienne, mal dans sa peau, il n'a qu'une envie ; vivre quelque chose de magique, de fantastique.

J'ai aimé le sujet, le personnage d'Aspirine enragé excessif impétueux, le travail de la coloriste mais j'ai trouvé le texte inégal et les dessins parfois confus. Les références, les digressions, les réflexions philosophiques, certains poncifs sur l'adolescence m'ont désarçonnée à plusieurs reprises. Une lecture en demi-teinte, donc.
Lien : https://lesmotsdelafin.wordp..
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Aspirine est une jeune fille vampire qui s'ennuie car elle est depuis plus de 300 ans dans ce statut adolescente sans espoir de s'en sortir.
Elle rencontre Udgor, un jeune ado mortel lui, qui s'ennuie aussi et qui va essayer de l'aider à passer ses journées.
Le graphisme est tracé en grande ligne rapide, les couleurs varient en fonction des états d'âme des protagonistes. Cette BD ne m'a pas enthousiasmée par rapport aux autres livres de Sfar.
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Je l'aime bien cette petite Aspirine, coincée dans son corps d'adolescente et enragée. Cette bande dessinée m'a amusée : les affres de l'adolescence depuis plus de 300 ans, évidemment personne n'en voudrait. Ça justifie son côté énervé à cette jeune fille. La bande dessinée passe bien, sans accroc même pour quelqu'un qui n'est pas fan.
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Un avis partagé pour cette BD de Sfar. On reste dans un dessin bien identifiable et devenu culte, qui plaira ou déplaira. Des traits dans tous les sens, de la couleur, et un effet presque 'brouillon' qui a du charme. La thématique n'a pas grand chose d'originale non plus : les vampires sont souvent traités chez Sfar. Rien de nouveau sur ces points là, ce qui rassurera peut-être les habitués de ce type de BD. L'histoire ne mène pas vraiment quelque part, mais le cheminement est intéressant. On verra ainsi les nombreuses pensées des personnages, avec des réflexions philosophiques, sur des sujets d'actualité ! Certaines tournures nous arracheront même un rictus. Une BD intéressante mais pas transcendante.
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Aspirine, le dernier roman graphique du très productif Joann Sfar est un petit concentré d'humour noir, très sympathique, dans un univers mêlant fantastique vampirique, pop-culture geek, ou encore comics de super héros. le ton blasé de l'héroïne charismatique fait mouche et renvoie à cette génération "désabusée " comme le souligne Sfar dans l'interview donnée à Babelio.
Sympathique, le style graphique de Sfar demeure toujours aussi plaisant avec ce trait presque enfantin, qui rappelle davantage Petit Vampire que le chat du rabbin. Pour le coup, nous nous situons dans un univers fantastique riche en couleurs plus sombres, plus violentes.

Malgré tout, est ce pour autant une bd exceptionnelle ? La réponse est non. Personnellement, Sfar a beau vanter un message engagé sur une génération cynique, sans repères...Son récit demeure ni plus ni moins qu'une petite fable noire qui ne parvient jamais à décoller pleinement. Bien que certains personnage, Aspirine en tête, soit dotés d'un véritable charisme, le déroulement de l'histoire s'avère vite bâclée en faveur d'un monstrueux retournement de situation. D'un coup le récit se penche vers une confrontation plus ou moins brouillonne qui gâche un peu cette ambiance mordante qui régnait jusque là. Quel dommage !

Au final, Aspirine, malgré certaines qualités, ne s'épanouit jamais complètement ce qui nous laisse une petite oeuvre douce amère réussie mais guère transcendante.
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Alors au début, je me suis dit "c'est plus de mon âge ces histoires d'ados vampire. Et puis c'est long, allez, encore 10 pages et je stoppe." Et puis 10 pages plus loin, j'accroche à cette histoire de vampire fille, geek ado Yidgor. C'est marrant. Les dessins, c'est pareil, j'aime moyen puis je m'y fait. C'est que c'est un pays lointain l'adolescence.
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Une narration entraînante, un univers sombre, un esprit un peu corrosif. J'ai toujours du mal avec les graphismes de Sfar mais je comprends qu'ils puissent plaire. Pas une lecture coup de coeur mais un bon moment.
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