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Le Chat du Rabbin - BD tome 4 sur 12
EAN : 9782205057256
52 pages
Dargaud (16/09/2005)
3.86/5   460 notes
Résumé :
Nous avions quitté le chat perplexe, à Paris, sous la pluie. Le voici de retour en Algérie, aux alentours d’Oran plus précisément. Là, il va passer quelques jours avec le Malka des lions, véritable légende vivante, mais légende qui vieillit et s’interroge sur le sens de la vie.
Savoureuse aventure philosophique, brillante digression théologique, ce quatrième tome du Chat du Rabbin est une pure merveille qui confirme le statut particulier de l’une des oeuvres ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (38) Voir plus Ajouter une critique
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Quatrième opus des aventures du chat et de son maître le rabbin, on se promène dans le désert avec le Malka pendant que le rabbin est parti égorger des poulets.

Difficile de rédiger un commentaire quand on aborde un album d'une série déjà appréciée. J'ai juste envie de dire que celui-ci est à la hauteur des autres. Un mélange d'humour, d'ironie face aux religions, dans le dépaysement de l'Algérie de la première partie du XXe siècle.

Le dessin, c'est toujours un rabbin rebondi et le chat famélique. L'animal n'est vraiment pas beau avec sa face de rat, mais il a un grand pouvoir de réflexion, car il observe les choses de l'extérieur. Quant au Malka, c'est un homme aux yeux magnifiques, qui plait aux femmes et parcourt le monde tel un pèlerin, mais avec plus d'une ruse dans sa besace.

Une BD qui n'amène pas au paradis, mais une lecture qui réjouit l'esprit.
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J'avoue que ce quatrième tome m'a quelque peu déçue.
Le personnage du Malka ne me plaît pas beaucoup car il raconte des histoires qui le mettent en valeur et entretiennent sa légende, notamment ses conquêtes féminines, mais on tourne en rond.
L'auteur nous propose une réflexion sur la vieillesse, la décrépitude et la mort au travers de l'amitié du lion et du Malka :il voudrait mourir en même temps que son maître, car la vie l'un sans l'autre semble impossible, quitte à faire un pacte avec le serpent. Ce sont les échanges entre notre Chat et le lion philosophant sur la vieillesse et la vie en général qui sont intéressants.
L'idée était belle, prometteuse, mais on ne voit pas toujours où l'auteur veut en venir, on se perd dans les dédales de son récit. On voit monter les dissensions entre Juifs et Musulmans et les références aux textes religieux sont toujours présentes.
Par contre, les dessins de Joann Sfar me plaisent toujours autant. J'espère qu'il ne s'agit que d'une baisse de forme temporaire et je vais tenter de lire la suite.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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J'ai été un peu moins sensible à ce quatrième album du Chat du rabbin. Cependant les textes font toujours réfléchir, et les illustrations sont de le même qualité. Un bd qui tient la route.
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Le maître alors parti à Oran, le chat reste avec son cousin le Malka des lions. Ce dernier se fait vieux mais il continue d'essayer d'arnaquer les populations avec son lion apprivoisé. Il rêve pourtant de reconnaissance...

Honnêtement, des quatre premiers tomes, celui-ci est le plus beau. Une construction clairement en deux actes, dont la première partie est très poétique, émissaire d'un beau message tout en étant très surprenante. Sfar y aborde la sagesse de l'âge, l'amour fidèle, la quête de la reconnaissance et de l'éternité, la loyauté à sa propre foi et la foi ébranlée par la mort. le conte dans lequel nous embarque l'auteur est magnifique, joliment narré avec des planches frappantes. Je n'en dis pas plus, ne voulant pas tout révéler.
Et puis, alors qu'on est complètement transporté, voire choqué par la porté des évènements, la deuxième partie pointe le bout de son nez et déçoit presque dans le retournement de situation. Mais là où on se dit que tout est gâché, Sfar s'embarque dans un autre ensemble de thèmes tout aussi porteurs, développés d'une manière différente des trois autres tomes, encore plus en finesse, avec beaucoup moins de prose. Sfar s'attaque ainsi à l'antisémitisme et l'islamophobie, ainsi le rejet de l'autre, l'étranger et surtout le non-catholique de tradition. Joann Sfar insiste de façon très nette sur le pouvoir de l'érudition et la culture par la lecture, moteur de l'anti-violence, condamnant ainsi sans pourtant le nommer l'obscurantisme (qui s'est grandement développé dans son côté fanatique ces quinze dernières années).
C'est juste beau, c'est juste bien fait. Point.
Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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J'avoue avoir été quelque peu déçue par ce quatrième tome, qui tourne autour du personnage du Malka des lions, héros de légende vieillissant, qui n'est pas celui qui me touche le plus. le rabbin et sa fille m'ont manqué, même si leur chat, de retour à Oran après son voyage à Paris, est lui toujours aussi philosophe.
Ses dialogues autour de la mort avec le lion et le serpent constituent pour moi les meilleurs moments de l'album, que j'ai trouvé plus grave que les précédents.
Dans ce tome, l'histoire ne progresse pas beaucoup, voire se perd un peu, ce qui me rend d'autant plus impatiente de passer au tome suivant.
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
-Tu vas apprendre la guerre toute ta vie et tu ne seras jamais assez fort.

-On aura des fusils.

-Tes ennemis en auront plus.

-Tu auras passé des années à préparer une guerre, à t’endurcir ; et le jour où on viendra te tuer, tu mourras tout de même. Crois-moi, il vaut mieux employer ton temps dans l’étude.

-Vous voulez que je passe mon temps dans l’étude alors que ma vie est en danger ? Mais si on vient me tuer ?

-Raison de plus : avant de mourir, tu auras lu beaucoup de livres. Et avec un peu de chance, tu auras même eu le temps de les enseigner. Et je te souhaite d’avoir des élèves moins versatiles que les miens.

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- C'est le maire d'Oran.
- Tu sais comment il s'est fait élire, cet animal ?

- En mettant son père au chômage.
Son père était vendeur d'eau. Parce qu'ici, à Oran, il n'y a jamais eu beaucoup d'eau potable.
Et l'autre, avec sa soutane, il s'est mis à raconter qu'il était sourcier.
Il allait partout avec sa baguette. Comme s'il était un magicien.
Il buvait le coup chez les catholiques et en douce, il leur disait que leurs malheurs, c'était la faute des juifs.
Il se faisait inviter à la table des arabes et d'un air de professeur, il leur disait que s'ils n'étaient pas bien considérés, c'était la faute des juifs.
Et évidemment, dès qu'il croisait des juifs, il leur expliquait que tous leurs soucis, c'était la faute des arabes.
Et à chacun de ses interlocuteurs, il promettait de trouver des sources d'eau potable, grâce à sa baguette.
Il a fini par être élu maire, et l'eau, on l'attend toujours.
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"- Si des gens nous tapent, la Torah interdit qu'on se défende ?
- Non. Jésus disais ça, mais ça n'est pas le rabbin que nous étudions le plus souvent.
- Dans ce cas maître, il faut montrer aux gens que c'est dangereux de s'en prendre aux Juifs. Il faut leur apprendre que si on nous attaque...
- Quoi ? Tu vas apprendre la guerre toute ta vie et tu ne seras jamais assez fort.
-On aura des fusils.
-Tes ennemis en auront plus.
-Tu auras passé des années à préparer une guerre, à t’endurcir ; et le jour où on viendra te tuer, tu mourras tout de même. Crois-moi, il vaut mieux employer ton temps dans l’étude.
-Vous voulez que je passe mon temps dans l’étude alors que ma vie est en danger ? Mais si on vient me tuer ?
-Raison de plus : avant de mourir, tu auras lu beaucoup de livres. Et avec un peu de chance, tu auras même eu le temps de les enseigner. Et je te souhaite d’avoir des élèves moins versatiles que les miens" (P. 50)
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- Si des gens nous tapent, la Torah interdit qu'on se défende ?
- Non. Jésus disais ça, mais ça n'est pas le rabbin que nous étudions le plus souvent.
- Dans ce cas maître, il faut montrer aux gens que c'est dangereux de s'en prendre aux Juifs. Il faut leur apprendre que si on nous attaque...
- Quoi ? Tu vas apprendre la guerre toute ta vie et tu ne seras jamais assez fort.
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- Le lion, je lui ai proposé plein de fois de le mordre. Mais il n’est pas d’accord.
- Je te signale à toutes fins utiles que moi non plus, je ne suis pas d’accord pour que tu me mordes.
- Je m’en fiche de te mordre.
- Mais le lion ?
- C’est mon ami. Je lui proposais ça comme un service. Ma morsure, c’est un cadeau.
- Je ne comprends pas.
- Tu es trop jeune. Laisse-moi dormir.
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Vidéo de Joann Sfar
Nathalie – elle préfère qu'on l'appelle Sucre, Sucre de Pastèque – habite au 5e étage d'un immeuble haussmannien rue Céleste Cannard avec sa mère, vendeuse en confiserie. « Encore à l'exact mitan entre Boucle d'or et Anaïs Nin », elle attend désespérément que quelque chose vienne la sauver de sa vie. Et c'est un jeune garçon de son âge, un peu bègue et un brin rêveur, qui sonne à la porte en ce lundi 22 octobre 1984, un lundi d'école buissonnière qui promettait juste d'être agréablement ennuyeux. Mais Eugène, récent voisin du 6e, cherchait une pompe à vélo et Nathalie, elle, cherchait un preux chevalier.
Dans ce conte cruel qui revisite l'amour courtois à l'heure de l'adolescence, l'imaginaire de Véronique Ovaldé fait lui aussi une merveilleuse rencontre, celle de l'univers de Joann Sfar. Ensemble, ils imaginent et mettent en scène une histoire pleine de panache et de malice qu'habitent de drôles et tendres personnages. Une histoire qui leur ressemble, à tous les deux.
À lire – Véronique Ovaldé et Joann Sfar, À cause de la vie, Flammarion, 2017.
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