Nouvel épisode des aventures du rabbin et de son chat sardonique – enfin, pas vraiment nouveau, puisqu'il s'agit d'un flash-back centré sur sa fille, Zlabya, au moment où son compagnon à fourrure s'est soudainement mis à parler (et qu'on n'arrivait plus à le faire taire). Il prend la forme d'un récit que le Malka au lion, le compteur traditionnel cousin du rabbin, fait à une petite troupe d'enfants arabes aussi casses-pieds que peuvent l'être les enfants quand ils ont décidé de l'être.
Le flash-back est un type de récit plutôt dangereux, car il faut rester en cohérence avec les histoires précédemment écrites et qui suivront dans la chronologie, sans que rien ne remette en cause aussi bien les faits que la psychologie des personnages. Dans le cas présent, on est en droit de se poser des questions quand aux choix que fera Zlabya par la suite.
Les thèmes abordés sont comme d'habitude assez nombreux, mais cette fois la condition féminine domine : la liberté, comment l'acquérir, et surtout qu'en faire une fois acquise. En toile de fond, comme d'habitude, les deux principaux problèmes du judaïsme : se dépêtrer de l'antisémitisme, et se dépêtrer de leur religion et de ses paquets d'interdits.
Faisant face à la peur de la mort et de l'abandon, le chat se révèle moins cynique que d'habitude. Bien que très bon et rondement mené, le récit s'avère également un peu moins inspiré que dans l'excellent tome 8 « petit panier aux amendes ». Au final, quoi que toujours aussi plaisant à lire et chargé de réflexion, l'album m'a donc paru un peu plus faible que le précédent.
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Cette fois, point de nouvelles aventures pour le rabbin, sa fille et son chat ! En effet, nous avons droit à un flash-back où nous suivons Zlabya lorsque le Chat s'est mis à parler !
Ce neuvième tome traite, entre autres, des droits des femmes et de leur liberté mais aussi du judaïsme et de l'antisémitisme - comme c'est le cas également dans les autres volumes.
Pour la première fois sans doute, nous voyions le chat d'un autre oeil. Il est moins cynique et impertinent que d'ordinaire, sans doute à cause de la peur de l'abandon.
Ce n'est pas le meilleur volume de la série mais j'ai tout de même apprécié les thématiques traitées et le saut dans le temps qui nous permettent de redécouvrir le chat, Zlabya et son père.
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Après un huitième tome un peu hors série (car centré sur des personnages secondaires), ce neuvième tome revient au coeur de l'histoire puisqu'il est consacré à la jeunesse de Zlabya. On se réjouit de retrouver les personnages au mieux de leur forme avec des dialogues percutants, pleins d'humour et d'intelligence. Que l'auteur ait réussi à garder un tel niveau au bout de 9 tomes confirme tout l'intérêt qu'il y a à suivre cette série.
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Retour en arrière pour le chat du rabbin. Après un rappel de comment il a obtenu la parole, on revient sur ses premiers jours de chat parlant. Une période où la jeune Zlabya teste l'autorité de son père et cherche un peu de cette liberté refusée aux femmes de son pays.
J'ai bien aimé de voir Zlabya en jeune rebelle, une rebelle bien sage tout de même. Mais cet épisode permet encore une fois d'aborder la condition de la femme, les règles rigides de la religion juive, le féminisme et la relation père-fille. C'est le bon côté de ce nouveau tome.
Pour le reste j'y ai trouvé pas mal de longueurs, de redites et un manque de rythme global. Les intermèdes avec Malka des lions n'apportent strictement rien, je ne comprends pas ces inserts qui coupent le récit.
Le dessin lui ne change pas. Un trait tremblotant que je n'aime pas trop même si on peut lui trouver de la personnalité.
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Juste une étoile, uniquement pour le chat, parce qu'il est toujours aussi craquant et qu'il a appris à écrire. Mazel tov ! Rien pour le reste de l'histoire concernant cet épisode, plutôt tiré par les cheveux, relatif à la crise d'adolescence de la fille du brave rabbin.
Je n'ai eu aucun plaisir à découvrir cet opus en panne manifeste d'inspiration. Il n'apporte rien de neuf si ce n'est qu'une très légère évolution au niveau du style avec une syntaxe à tendance "banlieue".
Bref, malgré les quelques petites pointes d'humour félin, la lecture de cet album m'a été aussi agréable que la découverte d'un cheveu sur la soupe !
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Je n'avais pas eu l'occasion de relire le chat du rabbin depuis le tome 1 que j'avais beaucoup apprécié, je ne peux donc pas faire de comparaison avec les précédents mais j'adore toujours autant ce chat !
Toujours les thèmes de la religion, de la condition féminine, de la liberté, de la relation père-fille, abordés avec beaucoup d'humour et d'intelligence. Je suis fan ! J'ai hâte de lire le tome 10 !
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Ce tome nous ramène en arrière dans la saga du rabbin et de son chat. C'est à l'époque où sa femme est décédée que le chat est arrivé dans la famille et qu'il y est resté car le rabbin n'osait pas parler à Zlabya de ce décès.
Puis nous revenons à une époque moins lointaine où Zlabya, jeune adulte, rêve d'amour et d'émancipation. Elle ne veut pas vivre comme son père le souhaite, mais selon ses aspirations. Elle quitte donc la maison, le chat la suit comme toujours (car il est certain d'être le seul être vivant qu'elle pourra épouser !) . Il essaie de rabibocher le rabbin et sa fille, mais cela ne fonctionne pas. Il faudra attendre le prochain tome.
D'une manière générale, je trouve que les épisodes du "Chat..." deviennent trop bavards. Même si j'aime la dialectique juive, j'estime qu'il y a trop de paroles dans cette BD. Dans ce tome, le fait de faire raconter certains événements par le Malka qui a devant lui tout un auditoire de jeunes gens alourdit considérablement la narration.
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