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Le début du livre m'a un peu agacée: cela commence par une «méthode de lecture» (qui précise que l'auteure souhaite qu'on oublie le livre sitôt lu...), puis un avant-propos. Où est le préambule?
Bref, une fois enfin entrée dans le vif du sujet (les affres de la dualité du statut de mère et d'écrivain), j'ai passé plutôt un bon moment en compagnie de ce «Choeur de voix intérieures», constituées par des petites bonnes femmes d'une dizaine de centimètres représentant les différents aspects de la personnalité d'Elif Shafak. Au rythme de putschs, de monarchies et enfin de la démocratie, elles vont tour à tour avoir plus ou moins leur mot à dire. Leur noms et leurs descriptions sont assez truculents et prouvent que l'auteure a plutôt un bon sens de l'auto dérision.
A côté de ces petits bouts de femme et d'un Lord Poton (qui lui incarne carrément la dépression post-partum), Elif Shafak étaye son propos avec des morceaux de biographies de certains écrivains femmes confrontées aux mêmes problématiques. C'est l'occasion de s'apercevoir de la béance de mes lacunes en termes de littérature turque, donc d'accéder à un peu plus d'érudition mais de m'apercevoir aussi que pour les biographies d'écrivains que je connais mieux, c'est parfois traité de manière superficielle.
Au final, un beau récit à la forme résolument originale sur les questionnements universels des femmes (pas seulement des écrivains).
On attend la suite quand sa fille aura un peu grandi...
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Entre témoignage, fable et essai, ce livre expose les doutes de l'auteur sur la compatibilité entre maternité et création littéraire. Elif Shafak a traversé une période de dépression post-partum - trouble qui, selon ses ancêtres, noircit le lait maternel et le rend donc impur pour le bébé - et parallèlement, une panne d'inspiration créatrice. Quelques années plus tard, elle a réussi à faire de ce "lait noir" l'encre de cet ouvrage, destiné à tirer un trait sur cette sombre parenthèse. Elle y ressasse les questions "enfanter ou écrire ?", "Istanbul ou les Etats-Unis ?"...
Dépression, place des femmes dans la société, création littéraire, maternité, tels sont donc les thèmes de ce récit. Si quelques uns des propos m'ont intéressée - et certains même émue - je me suis globalement beaucoup ennuyée.
Je n'ai pas adhéré une seconde à l'artifice des "mini-créatures" qui représentent les conflits intérieurs de l'auteur, les différentes facettes féminines qui se disputent en elle. Mon agacement à la lecture de ces passages n'a fait que croître, et hélas, ils sont fréquents ! Les exemples d'auteurs féminines célèbres (Sand, Plath, Austen, Beauvoir...) et d'épouses d'écrivains (Sophie Tolstoï) m'ont plu, mais le mélange avec la part introspective m'a fait l'effet d'un patchwork dysharmonieux, raté... Voici pour la forme.
Quant au fond, eh bien je suis totalement étrangère aux affres de la création (littéraire ou autre), j'ai donc eu du mal à trouver un intérêt à cette question ressassée indéfiniment par l'auteur. le sujet aurait pu être élargi au thème du partage entre vie active et foyer, mais non : la vedette est donnée aux femmes écrivains... Par ailleurs, quid de la place de l'homme, du père, dans le fait de choisir de devenir mère ou non ? Rien à ce sujet, rien sur son rôle actuel dans l'éducation des enfants qui permet à la femme de s'ouvrir vers l'extérieur. Les auteurs féminines citées par Shafak étaient effectivement victimes d'une organisation des tâches ménagères et éducatives peu équitable, mais celles d'aujourd'hui ? Elle n'en parle pas. Bref, elle tourne en rond autour de SON problème "être auteur ou mère ?" qu'elle finit par résoudre (en fait, il suffisait d'un prince charmant) - ouf ! et là ça devient plus intéressant.
En résumé : émotion et empathie au tout début et sur les cent dernières pages (mention spéciale au chapitre IX), de l'intérêt pour les passages didactiques, mais beaucoup d'ennui et d'exaspération à la lecture de ce livre dilué, nombriliste, agaçant.
Pour découvrir l'auteur, mieux vaut lire La Bâtarde d'Istanbul.

Lien : http://canelkili.canalblog.c..
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A la naissance de son premier enfant, Elif Shafak sombre dans une dépression post-partum.


Elle relate ici cette expérience : revenant sur sa vie passée, uniquement consacrée à l'écriture, décrivant comment le mariage et la maternité l'ont rattrapée quand ils ne faisaient pas partie de ses projets de vie initiaux, expliquant comment la dépression s'est déclenchée et comment elle en est sortie.


Traitant d'un sujet douloureux, le récit n'est pour autant jamais sombre, et s'avère même plein d'humour. Le parti-pris narratif est encore une fois original et surprenant : en mettant en scène et en dialoguant constamment avec ses voix intérieures, matérialisées sous la forme de six petits personnages en guerre les uns contre les autres, l'auteur réussit à merveille à décrire le processus psychique qui conduit à l'effondrement de la jeune maman. En même temps, cela donne un livre paradoxalement amusant.


Témoignage autobiographique intime et sensible, fable poétique et drôle, Lait noir est aussi un essai intelligent et érudit, une réflexion sur la place des femmes dans la société tant orientale qu'occidentale, et, en particulier, celle des femmes écrivains : occasion de se remémorer les plus illustres d'entre elles et leurs difficultés à percer dans un monde longtemps réservé aux hommes, au point qu'elles furent nombreuses à publier sous un pseudo masculin.


Pas de coup de coeur cette fois, mais une admiration croissante pour la créativité, l'érudition et le féminisme engagé d'Elif Shafak.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Cette lecture m'a réjouie et enchantée, ce qui est un vrai tour de force pour une histoire qui traite de la dépression...
Ce roman autobiographique propose une construction tout à fait originale.
Est ce un récit autobiographique ? un conte oriental ? une réflexion sur les femmes écrivains ?
C'est un peu tout cela à la fois et encore bien d'autres choses sans doute.
Foisonnant, érudit, sincère, sensible et en plus très drôle, ce roman creuse la question du rapport ténu et souvent conflictuel qui existe entre le désir de maternité des auteures et leur désir d'écrire.
Elif Shafak convoque ses soeurs d'écriture et les réunies brillamment autour de cette fameuse et prégnante question. Elle cite et nous parle de Virginia Woolf, Doris Lessing, George Sand, Simone de Beauvoir, Sylvia Plath, Muriel Spark, Jane Austen et de tant d'autres ...
Mais ce qui m'a totalement séduite dans ce roman, c'est la manière dont Elif Shafak conte sa dépression.
Cette fois, elle appelle à la rescousse les djinns et les histoires de sa grand-mère. Elle les mêlent à son monde intérieur et donne corps à ses voix intérieures.
J'ai trouvé jubilatoire cette façon de fabriquer des images et des carnations pour les voix multiples qui l'assaillent en pleine débâcle.
Nous voyons s'empailler sous nos yeux six "Miss-archétypes féminins", qui se font la guerre, s'allient, se trahissent, font des putschs ou jettent les armes...
Ce livre m'a vraiment plu, et si je devais le conseiller, je tenterai de le faire vivement et chaleureusement :)
des liens sur le blog :
Lien : http://sylvie-lectures.blogs..
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Le livre commence par une "Méthode de lecture" et ces mots "Tous les livres répondent au désir de rester en mémoire, de laisser une trace sur terre. Sauf celui-là. Ce livre a été écrit pour être oublié sitôt lu. Tels des signes tracés à la surface de l'eau."
Tant que ma lecture est encore fraîche, je tente d'en rédiger un commentaire avant de vérifier si cette prophétie est autoréalisatrice.
L'autrice questionne les liens entre maternité et création littéraire. Une femme peut-elle à la fois être mère et écrivain ? A trente-cinq ans, elle se demande si elle devra renoncer à l'une pour pouvoir être l'autre. Pour cela, elle s'appuie sur une galerie de personnages féminins, le plus souvent réels (Virginia Woolf, des autrices turques), parfois imaginaires (la soeur de Shakespeare, celle du poète Fuzuli) pour l'aider à y voir plus clair et se conforter dans son avis que ces deux aspects sont inconciliables. Elle est aussi habitée par un Choeur de six femmes miniatures qui représentent chacune un trait de sa personnalité et qui ne cessent de se disputer. Lorsqu'elle se marie et tombe enceinte, elle redoute plus que tout l'apparition du "djinn qui s'attache à la nouvelle accouchée", autrement dit, de la dépression post-partum. J'ai bien aimé cette manière de mélanger les cultures et les références ; l'univers des six femmes miniatures m'a plu aussi, bien que j'aie trouvé leur place trop peu définie, je les ai trouvées tantôt trop réelles et tantôt trop intérieures.
L'ensemble est un peu hétéroclite et un peu inabouti aussi, j'ai eu l'impression d'une catharsis pour l'autrice, d'où peut-être son injonction à oublier cette lecture sitôt l'avoir faite. Mais j'ai bien aimé le panorama littéraire des autrices turques que je ne connaissais absolument pas et la vision féministe et moderne qui sous-tend l'ensemble. Elle tente de démontrer absolument que maternité et écriture sont inconciliables alors qu'elle finit par prouver l'inverse et réconcilier toute ses petites voix intérieures. Reste à savoir si l'oubli annoncé prendra le pas sur le plaisir immédiat de la lecture, et dans quels délais.
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Ce n'est pas un roman, mais plutôt un écrit autobiographique et une réflexion philosophique sur la condition de la femme en général, et de la femme écrivain en particulier.

Elif Shafak, mon auteure turque préférée (je n'en connais pas d'autres) y expose une période bien précise de sa vie, à savoir la maternité.
De manière allégorique, elle exprime tous ses doutes, ses craintes, ses questions sans réponses, son incapacité à trancher entre son métier d'écrivain et le fait d'endosser le rôle de mère. Elle argumente sa réflexion en y incorporant un tas de références à des femmes écrivains, connues ou moins connues, qui ont choisi telle voie ou telle autre et la conséquence que cela a eu sur leur vie.

Choisir les livres et s'y consacrer corps et âme ? Ou au contraire se ranger dans une vie plus conforme aux attentes de la société, plus particulièrement une société patriarcale comme c'est le cas en Turquie ? Ou alors concilier les deux au risque de ne produire que médiocrité ?

Miss Ego Ambition, Miss Intelligence Pratique, Miss Cynique Intello, Maman Gâteau, Dame Derviche et Miss Satin Volupté sont autant de femmes miniatures faisant partie de son Choeur de voix intérieures. Tout au long du récit, Elif dialogue avec les unes et les autres, sympathisant avec certaines, en ignorant d'autres jusqu'à l'évènement fatidique de la grossesse.

Lait noir désigne l'autre face de la maternité, la face refoulée, la face de la dépression post-natale.
C'est un livre qui me « parle » énormément…

Pourquoi certaines femmes sont-elles visitées par les « djinns qui s'attachent à la nouvelle accouchée » ? Quel est le point de départ de cet état de mal-être qui dure des semaines ou des mois ?
Pourquoi cette descente aux enfers ? Ce glissement dans un tunnel sombre et qui semble sans fin ? Pourquoi ce détachement et ce dégoût de la vie ?
Comment empêcher, combattre, vaincre ou peut-être s'abandonner à ce bouleversement ?

Et pourquoi le lait noir se transforme-t-il en lait blanc le moment venu ?

Un livre que j'ai trouvé intéressant et instructif, bien écrit et parfois drôle. Il s'adresse aux femmes évidemment, mais peut-être aussi aux hommes, s'ils s'intéressent aux femmes :-D


Lien : http://lebouddhadejade.blogs..
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Cet essai débute joliment avec l'histoire de l'enfantement, ses légendes mais aussi les interdits qui s'y attachent. Ainsi du baby blues ou dépression post-partum que, dans les temps anciens, on traitait en veillant à ne pas laisser seule la jeune accouchée. Sinon, son lait devenait noir.
Il y avait de quoi raconter sur l'histoire de la femme et son désir d'enfant, sur la promesse d'enfant et son attente, sur la naissance et sur la place de la mère avant et après l'apparition de l'enfant.
Elif Shafak, après un commencement de l'histoire de la maternité, rompt du tout au tout pour introduire de curieux personnages, sortes de doubles miniatures de l'auteur. Ces petites bonnes femmes, sortes de poupées barbies dotées d'un cerveau, vont envahir l'espace et les pages du livre en des disputes, commentaires et argumentations drôles, stéréotypés, hystériques ou provocateurs selon leur personnalité. Car chacune représente un trait de caractère que son nom permet de mémoriser. le lecteur fait ainsi la connaissance de Miss Cynique Intello, Miss Ego Ambition, Miss Intelligence Pratique, Dame Derviche, Maman Gâteau et Miss Satin Volupté. Par le truchement de ces petits bouts de femmes, l'auteur fait état de ses questionnements, ses ambitions, ses désirs et sa culpabilité de femme, d'écrivain et de mère. Comment concilier toutes ces facettes ? Et, qui plus est, quand on est une femme musulmane.
L'auteur mêle sa voix de femme écrivain à celle d'autres femmes qui se sont illustrées dans la littérature occidentale comme Simone de Beauvoir, Zelda Fitzgerald ou Doris Lessing. Les écrivaines turques sont aussi très présentes, comme Halipe Edip Adivar, Fuzuli ou Adalet Agaoglu qui a fait le choix radical de ne pas avoir d'enfant pour se consacrer totalement à l'écriture.
Sur un ton léger et enjoué, Elif Shafak nous confie son vécu face à la maternité, ses difficultés d'écrivain, les préjugés de la société ainsi que ses propres contradictions et ses hésitations.
C'est vrai que l'idée de donner la parole à ces petites bonnes femmes a quelque chose de réjouissant. Hélas, cette fantaisie littéraire devient vite redondante et agaçante, elle finit même par altérer le propos.
Entre document sérieux et récit léger, n'y avait-il pas d'autre alternative ?

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J'ai un peu grimacé à la lecture de la préface de ce livre, celle ci n'annonçant en rien ce à quoi je m'attendais. En effet, la préface laisse entendre que le livre entier porte sur la dépression post-partum alors que le résumé me laissait à penser que c'était avant tout une réflexion sur la conciliation enter l'écriture et la maternité. La lecture de cette préface m'a laissé penser que je serai sûrement déçue par cette lecture...cela n'a pas été le cas! Je me suis totalement laissée emporter par ce livre!

A travers cet écrit, Elif Shafak nous fait partager ses doutes et ses réflexions sur la conciliation de la maternité et de l'écriture, sur la condition de la femme, sur la dépression qui a suivi la naissance de sa fille et sur la dualité que chaque être humain a en lui, ces batailles que l'on se livre à nous même, ces contradictions intérieures qui font de nous ce que nous sommes.

Tout part d'une rencontre avec une autre écrivain qui dit à Elif Shafak qu'elle a choisi de ne pas avoir d'enfant et de se consacrer entièrement à l'écriture. Elif Shafak se pose alors la question de savoir si le fait d'avoir des enfants serait conciliable avec son métier, sa passion de toujours: l'écriture. Elle nous livre alors sa réflexion sur cette conciliation entre maternité et écriture, entre la femme et la mère, entre le corps et l'esprit, enter l'intellect et l'intuition. tout au long de sa réflexion, elle s'appuie sur des exemples de femmes écrivains qui ont choisi ou non de devenir mère. Cette convocation de grandes figures féminines de la littérature est particulièrement intéressante.

Les réflexions de l'auteur sont accompagnées au quotidien par ses voix intérieures, les différentes facettes de sa personnalité, représentées sous la formes de femmes miniatures, chacune ayant son propre caractère, son propre physique [...]

J'ai adoré cette matérialisation des différentes facettes d'une personnalité. Chacune de ces voix intérieures tente d'imposer son point de vue dans un joyeux mélange de putsch, de monarchie et de démocratie. La personnalisation de ces voix intérieures est absolument savoureuse.

On retrouve également, dans la dernière partie du livre, Poton, un djinn qui représente quand à lui la dépression post-partum. Dans le même esprit que les voix intérieures, il permet de mettre un visage sur ce que l'on ressent et qu'on ne voit pas.

J'ai moins aimé cette deuxième partie du livre qui traite de la dépression post partum. Alors que la première partie du livre s'appuie sur la littérature, il m'a semblé que cette partie là s'appuyait davantage sur des articles de vulgarisation traitant de la dépression post partum. de plus, même si j'ai bien compris que cette partie est là pour réconcilier l'auteur avec un moment difficile de sa vie et traite de ses ressentis à cette période là, j'ai trouvé plutôt étrange qu'absolument rien ne soit dit sur son bébé.

Malgré cela, j'ai véritablement apprécié ce livre qui oscille entre l'autobiographie, l'essai et le conte. Un livre particulièrement réussi! J'en lirai probablement d'autres de cette auteur.
Lien : http://tantquilyauradeslivre..
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Plutôt qu'un livre sur la dépression post-partum (comme il est présenté en quatrième de couverture), Lait noir est un livre sur la complexité de l'identité féminine et la difficulté qu'il peut y avoir à concilier les différents aspects de cette identité, en particulier être à la fois mère et écrivain (mais cela s'applique aussi à toute autre carrière dans laquelle une femme veut « s'investir »).
Un sujet intéressant, ici traité par un écrivain femme et turque, connue et reconnue, pouvant peut-être aborder cette question récurrente sous un angle nouveau.
Hélas il n'en est rien, et le livre, malgré quelques passages intéressants, n'apporte guère d'eau au moulin de la réflexion féministe. Il dresse un tableau de la situation assez vraisemblable, où les modèles donnés en exemple aux femmes sont deux extrêmes : soit la femme traditionnelle centrée sur sa famille, soit une super-femme, accomplie dans tous les domaines et n'ayant sacrifié ni sa famille ni sa carrière ni elle-même… Mais ce constat n'a rien de nouveau, et il ne débouche pas ici sur une réflexion nouvelle. D'un style souvent simpliste (comme ces petites dames qui incarnent les différentes facettes d'une même personnalité) et d'une construction bancale, ce livre se lit rapidement, sans laisser grande impression.
Je suis déçue par ce livre d'un auteur pourtant réputé. Je ne sais pas si je dois lui donner une seconde chance et lire un de ses romans, ce livre étant particulier dans son oeuvre, puisque basé sur son expérience personnelle, du choix d'avoir un enfant jusqu'à la fin de sa dépression post-partum…
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Déception à la lecture de ce livre.

J''ai eu l'impression de lire les carnets de notes préparant l'écriture et non un roman ni même un essai.

Le sujet était intéressant: comment concilier oeuvre créatrice et maternité mais n se trouve face à un grand fourre tout sans unité qui rabâche les idées reçues. L'auteur convoque des femmes célèbres à l'appui de sa "démonstration" (?) digne des pages d'un magazine féminin, on y trouve même un quiz pour évaluer le degré de sa résistance à la dépression postpartum.

Pour ne pas être totalement négative, il faut reconnaitre que le dialogue de l'auteur avec ses voix intérieures est parfois savoureux.

Un autre point positif: démontrer qu'il s'agit d'un thème universel, dans le temps et l'espace

Pour moi, une lecture à oublier rapidement.
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